Principauté de Monaco

Principauté de Monaco

Monaco

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Principauté de Monaco (fr)
Drapeau de Monaco Armoiries de Monaco
(Détails) (Détails)
Devise nationale : Deo Juvante
(en latin : « Avec l’aide de Dieu »)
carte
Langue officielle Français [1]
Capitale Monaco[2]
43° 44' N, 7° 24 E
Quartier principal Monte-Carlo
Forme de l’État
 - Prince souverain
 - Ministre d’État
Monarchie constitutionnelle
Albert II
Jean-Paul Proust
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 192e
2 km²
Négligeable
Population
 - Totale (2008)
 - Densité
Classé 189e
32 796 (recensement) [3] hab.
16 398 hab./km²
Indépendance
 - Date
De la République de Gênes
8 janvier 1297


Gentilé Monégasque


Monnaie Euro (EUR)
Fuseau horaire UTC +1: (CET);

Heure d'été: UTC+2: (CEST)

Hymne national Hymne monégasque
Domaine internet .mc
Indicatif
téléphonique
+377


La Principauté de Monaco (en Monégasque : Principatu de Munegu), ou Monaco en forme courte, est un pays d’Europe de l’Ouest ainsi qu’une commune du même nom occupant la même superficie que l’État lui-même (ce qui en fait une cité-État). Enclavée dans le territoire français, entre les villes de Cap-d'Ail, Beausoleil, et Roquebrune-Cap-Martin, Monaco est situé au bord de la mer Méditerranée, le long de la Côte d'Azur, à une vingtaine de kilomètres à l’est de Nice.

Indépendante depuis 1297, cette monarchie constitutionnelle est dirigée depuis 2005 par le Prince souverain Albert II de Monaco de la dynastie des Grimaldi qui est, par la mère de Rainier III, l'une des plus anciennes dynasties régnantes du monde.

Cet État occupe aujourd’hui une superficie de 2 km2[4] ce qui en fait le deuxième plus petit État indépendant du monde, (le premier étant le Vatican). Lors du dernier recensement de 2008, Monaco comptait 32 796 habitants[3]. Avec 16 398 habitants au km2, c’est le pays le plus densément peuplé au monde.

Pratiquement entièrement urbanisée, la principauté de Monaco bénéficie d’un climat méditerranéen particulièrement clément et dispose de nombreuses installations hôtelières de luxe. Un événement international (Grand Prix de Formule 1), s’y déroule en plus des attractions présentes tout au long de l’année (Casino de Monte-Carlo, Musée océanographique, Palais princier), ce qui en fait une destination privilégiée pour les touristes.

Sommaire

Histoire

Article détaillé : Histoire de Monaco.

Les première traces de vie à Monaco remontent à environ 300 000 ans avant J.-C. La protection qu’apportent le rocher de Monaco ainsi que le port naturel et abrité ont attiré de nombreuses peuplades : Ligures, Phéniciens, Grecs, Romains, Sarrasins. L’histoire moderne de Monaco a fortement été marquée par la famille Grimaldi qui règne sans discontinuité sur la Principauté depuis le XIIIe siècle.

Préhistoire

Monaco a servi d’abri aux premiers habitants de la région à partir de la fin du paléolithique inférieur, environ - 300 000 ans. Des ossements d’animaux ayant servi de nourriture à ces hommes préhistoriques ont été retrouvés dans une caverne du Jardin exotique[5]. Des fouilles ont également révélé la présence d’un bassin dans la grotte de l’Observatoire et dans la grotte du Prince[6]. La présence humaine est attestée au paléolithique moyen (- 50 000 ans) et au paléolithique supérieur (- 20 000 ans). À partir de 1500 avant J.-C., les traces d’œuvres d’art (gravure, sculpture) sont trouvées dans des grottes. Les sépultures funéraires, individuelles ou collectives, deviennent de plus en plus nombreuses. La sépulture des sujets dits « de Grimaldi » date de cette époque et contient une femme et un adolescent.

Antiquité

D’après l’historien Diodore de Sicile et le géographe Strabon, les premiers habitants sédentaires étaient des Ligures qui ont émigré depuis la ville de Gênes en Italie. Cependant, l’ancienne langue ligure, non issue des langues indo-européennes, n’était apparentée ni au dialecte italien parlé aujourd'hui par les habitants de Ligurie, ni au monégasque moderne. Cette avancée à Monaco aurait pu être l’ouverture maritime d’un peuple ligure situé à l’intérieur des terres.

Les Phocéens de Marseille (alors Massalia) ont fondé la colonie de Monoïkos au VIe siècle av. J.-C. à l’endroit où se trouve maintenant Monaco. Monoïkos était associée à Hercule, adoré sous le nom Hercules Monoecus. D’après les travaux d'Hercule mais également selon Diodore de Sicile et Strabon, les Grecs et les Ligures ont rapporté qu’Hercule était passé par la région.

Après la Guerre des Gaules, Monoecus, où Jules César s’est arrêté en se rendant en Grèce, est passé sous contrôle romain au sein de la province de Gaule narbonnaise. Dans L'Énéide (VI.831), le poète Virgile mentionnait déjà le rocher de Monaco. Le grammairien Maurus Servius Honoratus affirme que le terme Monaco dérive de cette origine : « dictus autem Monoecus vel quod pulsis omnibus illic solus habitavit » (« Hercule a écarté tout le monde et vivait là seul ») et « vel quod in eius templo numquam aliquis deorum simul colitur » (« dans son temple, nul autre dieu n’est vénéré au même instant »). Le nom du port de Monaco est également mentionné dans L'Histoire naturelle de Pline l'Ancien (III.V[7]) et dans les Historiae de Tacite (III.XLII) lorsque Valens, soutien de Vitellius a été forcé d’y faire escale « Fabius Valens e sinu Pisano segnitia maris aut adversante vento portum Herculis Monoeci depellitur » (« Fabius Valens, à la sortie du golfe de Pise, fut, par une mer calme ou un vent contraire, forcé [de faire relâche] au port d'Hercules Monoecus »).

Moyen Âge

Monaco, alors Turbiasque, est resté sous domination romaine jusqu’à l’effondrement de l’Empire romain d'Occident en 476. L’endroit a ensuite été occupé et ravagé par les Sarrasins et diverses tribus barbares. Alors que Monaco était pratiquement dépeuplé, les Sarrasins en furent expulsés en 975 et au XIe siècle, l’endroit était de nouveau peuplé par des Ligures (cette fois, il faut comprendre des populations parlant une langue romane du nord de l’Italie).

En 1191, l’Empereur romain germanique Henry VI a concédé la souveraineté de quelques ares du quartier de la Condamine et le rocher qui appartenaient à la seigneurie de La turbie à Gênes en Italie  : le futur Monaco. Le 10 juin 1215, un détachement de Gibelins mené par Fulco del Cassello a commencé la construction d’une forteresse sur le rocher de Monaco. Cette date marque le début de l’histoire moderne de la Principauté de Monaco.

Les Gibelins construisirent leur forteresse pour en faire une position stratégique militaire et un moyen de contrôler la région, ils établirent également des habitations à la base du Rocher afin d’appuyer les garnisons. Pour attirer les habitants de Gênes et des villes environnantes, ils offrirent des terres et exonérèrent de taxes les nouveaux arrivants.

Règne des Grimaldi

Vue de Monaco vers 1890-1900

Monaco est gouverné par la dynastie des Grimaldi depuis le 8 janvier 1297, date à laquelle François Grimaldi dit Malizia (François la Malice) s’empara de la forteresse sous un déguisement de moine franciscain. On trouve sur le blason de la principauté les traces de cette origine avec les deux moines tenant une épée.

L’autorité des Grimaldi fut définitivement reconnue en 1314, et s’est perpétuée jusqu’à aujourd’hui à la seule exception de la période de 1793-1814 pendant laquelle Monaco fut intégrée à la France, sous le nom de Fort-Hercule. La ville est ensuite placée sous protectorat du royaume de Sardaigne par le congrès de Vienne jusqu’en 1860. Enfin, en 1861, un traité franco-monégasque assure la souveraineté de Monaco.

En 1847, la principauté de Monaco occupait une superficie totale de 24 km2 et comprenait trois communes : Monaco (1 250 habitants), Roquebrune (850 habitants) et Menton (4 900 habitants). La partie la plus vaste et la plus riche de la principauté était la plaine mentonnaise, avec ses cultures d'agrumes et d'oliviers, le commerce extérieur reposant essentiellement sur les exportations d’huile et de citrons. Mais, en 1848, Menton et Roquebrune proclamèrent la déchéance des Grimaldi et se proclamèrent « villes libres » sous la protection du royaume de Sardaigne. En 1860, elles votèrent leur rattachement à la France, qui fut entériné par le traité franco-monégasque de 1861.

C'est alors que le prince Charles III eut l'idée de créer des jeux de casino (interdits dans les pays voisins), ce qui allait permettre à la principauté, en s’enrichissant, de se développer rapidement. En 1863, il accorda le privilège d’exploiter le casino à François Blanc, fondateur de la Société anonyme des Bains de Mer. En 1866, le quartier des Spélugues (où se trouvait le casino) prit le nom de Monte-Carlo. Enfin, en 1869, Charles III supprima les impôts personnels, fonciers et mobiliers, ce qui entraîna une intense activité de construction.

Le prince de Monaco disposait des pleins pouvoirs (monarchie absolue) jusqu’à l’octroi de la constitution de 1911, qui fait du pays une monarchie constitutionnelle. En juillet 1918, un traité accordant une protection limitée de la principauté par la France est signé entre les deux pays. Le traité fait partie du traité de Versailles et établit que le petit État devra s’aligner sur les intérêts politiques, militaires et économiques de la France.

Seconde Guerre mondiale

L'arrivée des troupes italiennes en juin 1940 inquiète le prince Louis II de Monaco à titre personnel. Il craint une annexion et une destitution. Il se rapproche du gouvernement de Vichy. C'est à Pierre Laval et au maréchal Pétain - dont il a embauché l'ancien aide de camp - qu'il demande, avec succès, assistance. Le prince Louis II fait passer les mêmes lois que le gouvernement de l’État français sur les juifs

Vis à vis de l'Allemagne, la principauté de Monaco exercera envers le Troisième Reich ce qui sera nommé plus tard une étrange neutralité. Des liens financiers avec les nazis existaient depuis 1936, quand le ministre des finances allemand Hjalmar Schacht avait rendu visite au prince pour mettre en place un meccano financier à partir de banques allemandes. L'intérêt à avoir des liens financiers était mutuel. La prospérité et l'indépendance de la Principauté en profitaient. Le Reich diversifiait ses interfaces de financement. Par la Suisse et par Monaco, l’Allemagne nazie a réussi à contourner les embargos imposés par les Alliés. Le 25 juin 1943, Louis II offre un banquet au consul d'Allemagne ; il nomme le docteur Bernhard Bodenstein, un membre du parti nazi, consul de Monaco à Berlin. Les nazis arrivent à Monaco en septembre 1943. Des Allemands prennent des participations dans la Société des bains de mer (SBM).

Histoire récente

Le Prince Rainier III accède au trône après la mort de son grand-père le Prince Louis II (le stade de l’AS Monaco porte d’ailleurs son nom), en 1949.

1962 est une année chargée : sur fond du référendum sur l'élection au suffrage universel du président de la République française, proposé par le Général De Gaulle, une crise politique et financière oppose Monaco à la France durant l'automne. Le contrôle de l'État français sur la radio et la télévision est gêné par l'Ordonnance Images et Sons proclamée par le Prince Rainier III, permettant à Radio Monte-Carlo (RMC) et Télé Monte-Carlo (TMC) d'échapper à leur contrôle financier indirect par l'État français, effectif depuis 1955[8]. En effet, l'ordonnance offrait aux fonds d'investissement monégasques la possibilité de reprendre contrôle de leurs deux moyens d'information, dont la couverture régionale, limitée, pouvait cependant permettre de véhiculer des idées différentes de celles de l'ORTF.
Malgré des concessions de la part de la Principauté, la France rompt les négociations et lève tous les intérêts de la principauté[8] : l'union frontalière est rompue et les entrées à Monaco sont contrôlées par des douaniers ; l'affranchissement du courrier est revu à la hausse alors que les privilèges pour les français habitant Monaco sont réduits à néant. Finalement, le 18 octobre 1962, Monaco récupère l'ensemble de ses privilèges, ainsi qu'un renforcement de sa souveraineté, et ce malgré de très importantes concessions d'ordre fiscal concernant les revenus des sociétés du Rocher et les opérations financières monégasques[8]. Cette crise permet la rédaction et l'adoption d'une nouvelle constitution pour la principauté[8], abolissant la peine de mort, autorisant le vote des femmes et mettant en place une cour suprême garantissant les libertés fondamentales.

En 1982, la principauté est endeuillée en apprenant la mort de la princesse Grace de Monaco, épouse de Rainier III et mère de l’actuel prince de Monaco (Albert II), victime d’un accident sur la route qui relie La Turbie à Cap d'Ail et non sur celle où elle avait jadis tourné dans le film La Main au collet, comme cela est souvent cru. Sa fille Stéphanie de Monaco survit à cet accident.

En 1993, Monaco devient officiellement membre des Nations Unies.

En 2004, la principauté de Monaco rejoint le Conseil de l'Europe après de nombreuses tractations et une modification de la loi électorale rendant systématique une représentation de l’opposition au Conseil national par un mode de scrutin ayant une composante proportionnelle.

À la mort du Prince Rainier III, survenue le 6 avril 2005, c’est son fils Albert II (né en 1958), jusque-là prince héréditaire et marquis des Baux, qui devient prince souverain. Les cérémonies marquant son avènement se sont déroulées le 12 juillet 2005, celles de son intronisation officielle le 19 novembre 2005. Le prince étant célibataire et sans enfant légitime, l’héritière du trône est désormais sa sœur aînée Caroline, née en 1957, épouse du prince Ernst-August de Hanovre.

Géographie et climat

Géographie

Article détaillé : Géographie de Monaco.
Vue aérienne de Monaco. De gauche à droite : Fontvieille, le Rocher, le port et Monte-Carlo

Monaco est située le long de la mer Méditerranée, sur la Côte d'Azur, à mi-chemin entre Nice et la frontière italienne. Les coordonnées géographiques de la Principauté (au niveau du Musée océanographique) sont 43°43′49″N 7°25′36″E / 43.73028, 7.42667[4].

Monaco est le deuxième plus petit État indépendant au monde, après le Vatican. Son territoire s’étend sur une bande de terre de 4 100 m le long de la mer Méditerranée et sa largeur varie de 1 050 à 350 m, pour une superficie totale de 202 hectares (2 km2). L’altitude maximale de 164 m est atteinte sur un des flancs du Mont Agel, qui culmine à 1 150 m. La place du Palais se trouve à 62 m.

La plage aménagée sur la nouvelle digue

La principauté compte 5 469 m de frontière (3 274 m avec la commune de Beausoleil, 1 341 m avec Cap-d'Ail, 464 m avec Roquebrune-Cap-Martin et 390 m avec La Turbie) ainsi que 3 829 m de côte (port et plage). Au cours des dernières années, des grands travaux ont permis à Monaco de s’étendre de près de 40 hectares, principalement gagnés sur la mer par le biais de remblais. Les tous premiers travaux de remblaiement ont commencé en 1865 pour créer la voie ferrée, suivie quelques années après par la création du premier quartier industriel de Fontvieille, qui a permis de gagner 5,5 hectares sur la mer. Le fond du port de Monaco a ensuite été comblé et, dans les années 1960, le Grimaldi Forum ainsi que le Larvotto ont été construits[9]. En 1965, sur une initiative du Prince Rainier III et afin de diversifier les activités de la ville, la construction du quartier de Fontvieille a permis la création de 220 000 m2 de nouveaux terrains constructibles supplémentaires ainsi que d’un nouveau port. Ce quartier accueille entre autres le stade Louis-II ainsi qu’une grande surface[10]. L’extension du port de Monaco s’est également faite vers la mer.

La construction d’une digue semi-flottante de 352 m de long pour un poids total de 163 000 tonnes en 2003 a permis la construction de 360 places de parking, 25 000 m² de stockage, 2 gares maritimes ainsi que des locaux administratifs et commerciaux[11]. Le terre-plein artificiel auquel la digue est reliée a permis de gagner un hectare de terrain et a vu la création d’un parc immobilier de 15 000 m2[12]. En 2006, Albert II de Monaco a officiellement lancé un nouveau projet d’extension en mer permettant à terme de gagner 10 nouveaux hectares sur la mer. Ce projet, estimé à 8 milliards d’euros, permettra la construction de 275 000 m² de planchers [13]. Le chantier s'étalera jusqu'en 2023, les premiers bâtiments devant être livrés en 2014[9].

Toponymie

Le nom officiel de Monaco est « Principauté de Monaco ». Le nom de Monaco dériverait de Monoïkos (Μόνοικος, "une maison" en grec) et la première mention de Monaco serait due à Hécatée de Milet, historien et géographe grec du VIe siècle av. J.-C., qui écrivit « Monoïkos, polis Ligustikè » (Monaco, ville de Ligurie) dans sa Périégèse. Il existe plusieurs hypothèses, associées aux Grecs et aux Ligures, pour expliquer l’origine de Monoïkos.

L’origine de ce terme remonterait à l’époque où Monaco était sous domination ligure. La région de Monaco a été en effet habitée depuis 300 000 av. J.-C. environ mais les premières tribus ligures s’y installèrent vers 2000 av. J.-C.[14]. La tribu ligure des Monoïkos, présente sur le rocher au Ve siècle av. J.-C., aurait pu être à l’origine du nom à la ville[15].

Il existe également une autre origine pour le terme Monoïkos qui remonterait aux temps où Monaco était un comptoir phénicien. Partout où les Phéniciens se rendaient, ils élevaient des chapelles à leurs divinités, dont le dieu Melkart, associé à Hercule ou Héraclès par les Romains ou les Grecs[16].

Tout au long de l’Antiquité, le port de Monaco fut associé à Hercule[17] (Héraclès en grec), souvent désigné sous le nom de Héraklès Monoïkos (Ἡρακλῆς Μόνοικος), signifiant « Héraklès solitaire » ou « Héraklès possédant un temple unique ». Ce port fut également appelé Portus Herculis Monoeci en latin[18]. Le port moderne de Monaco s'appelle d'ailleurs Port Hercules[19].

Quartiers

Article détaillé : Quartiers de Monaco.

Monaco est divisée en dix quartiers :

Nr Quartier Superficie
(m²)
Population
(Recensement de 2000)
Densité
km−2
Îlots Remarque
Ancienne municipalité de Monaco-Ville
05 Monaco Ville 184 750 1 034 5 597 19 Vieille ville sur le Rocher avec le Palais Princier
Ancienne municipalité de Monte-Carlo
01 Monte Carlo/Spélugues (Bd. Des Moulins-Av. de la Madone) 281 461 3 034 10 779 20 Casinos et installation hôtellière
02 La Rousse/ Saint Roman (Annonciade-Château Périgord) 105 215 3 223 30 633 15 Nord-est, incluant Le Ténao
03 Larvotto/Bas Moulins (Larvotto-Bd Psse Grace) 328 479 5 443 16 570 15 Plages situées à l’est
10 Saint Michel (Psse Charlotte-Park Palace) 142 223 3 807 26 768 24 Zone résidentielle centrale
Ancienne municipalité de La Condamine
04 Condamine 237 283 3 847 16 213 27 Zone longeant le port et la place du marché
07 La Colle (Plati-Pasteur-Bd Charles III) 188 073 2 822 15 005 15 Situé à la frontière ouest de Cap d'Ail
08 Les Révoires (Hector Otto-Honoré Labande) 75 747 2 515 33 203 11 Jardin exotique de Monaco
09 Moneghetti/ Bd de Belgique (Bd Rainier III-Bd de Belgique 107 056 3 003 28 051 18  
Terrains gagnés sur la mer après 1970
06 Fontvieille 324 157 3 292 10 156 9 Construit en 1971
11 Le Portier 275 000(1) - - - Prévu pour 2014
  Monaco 1 974 444 32 020 16 217 173  
(1) cette zone n'étant pas encore construite, elle n'est pas incluse dans le total

Climat

Le climat de Monaco est de type méditerranéen avec des hivers doux et humides et des étés chauds et secs mais sans excès de chaleur. La température moyenne des 60 dernières années d’observation est de plus de 16°C. La température moyenne varie de 11°C en hiver à 28,5°C en plein été. L’ensoleillement annuel moyen est de 2 583 heures et le nombre de jours de pluie ne dépasse pas 62 par an.

Mois Jan Fev Mar Avr Mai Jui Jul Aoû Sep Oct Nov Dec
Temp. max. moy. / °C 12,25 12,52 13,97 16,13 19,36 22,98 25,78 25,93 23,81 19,90 16,09 13,41
Temp. min. moy. / °C 8,08 8,16 9,60 11,62 14,83 18,49 21,18 21,51 19,28 15,57 11,91 9,25
Ensoleillement / h 149,7 158,9 185,5 210,0 248,1 281,1 329,3 296,7 224,7 199,0 155,2 136,5
Nombre de jours de pluie 5,9 5,2 6,7 6,0 5,6 2,8 1,3 2,5 4,5 7,5 7,7 6,8
Source : Climat de Monaco, www.visitmonaco.com, Moyenne des années 1911 à 1985

Démographie

Population

Nationalité Population [3]
Total 32 796
Monaco Monaco 6 089
France France 10 229
Italie Italie 6 410
Royaume-Uni Royaume-Uni 1 703
Suisse Suisse 890
Allemagne Allemagne 812
Belgique Belgique 788
Portugal Portugal 566
Pays-Bas Pays-Bas 429
Suède Suède 290
Espagne Espagne 282
Grèce Grèce 237
Autriche Autriche 182
Danemark Danemark 142
Autre 2 971

Lors du dernier recensement effectué en 2008, la Principauté de Monaco comptait 32 796 habitants. Une des particularités de Monaco est d’avoir un nombre de nationaux en minorité dans leur propre État. Les Monégasques, au nombre de 6 089,, représentent 19 % de la population. La communauté la plus importante est celle des Français avec près de 32 % de la population (10 229 habitants) suivie des Italiens avec un peu plus de 20 % (6 410 habitants) et des Britanniques avec un peu plus de 5 % (1 703 habitants). Les 24 % restants se partagent entre 125 nationalités différentes.

Les premières traces de peuplement à Monaco remontent au quaternaire et sont attestées par la découverte d’ossements d’hommes de taille semblable à l’Homme de Néandertal dans les grottes de l’observatoire, au-dessous de la Tête-de-Chien, rocher dominant la Principauté. Des squelettes d’hommes apparentés à l’Homme de Cro-Magnon ont également été retrouvés. Les avantages offerts par le port naturel de Monaco ont ensuite attiré de nombreuses populations de tout le bassin méditerranéen, mais également d’Orient et d’Europe du Nord. Les données chiffrées fiables concernant la population ne remontent qu’au XVIIIe siècle et concernent principalement le rocher de Monaco. Les historiens évaluent à un millier le nombre de personnes habitant ce petit territoire, dont 500 à 600 habitants autochtones. Lors du traité du 2 février 1867 fixant le territoire de Monaco, la population était de 1 200. Elle était de 22 297 au recensement de 1961 et de 32 796 en 2008[20].

La nationalité monégasque s’obtient par décision souveraine du Prince. Les critères d’admission (nécessaires mais non suffisants, la décision appartenant au Prince) sont, notamment, d’être résident depuis 10 ans (après l'âge de 18 ans) et de renoncer à sa nationalité antérieure.

Pyramide des âges de Monaco en 2000 (population totale : 31 842) [3]
Hommes Classe d'âge Femmes
1 327  75 et plus  2 016
797  70-74  893
851  65-69  930
1 015  60-64  1 064
1 163  55-59  1 242
1 263  50-54  1 319
1 106  45-49  1 070
1 151  40-44  1 176
1 201  35-39  1 178
1 181  30-34  1 162
827  25-29  803
659  20-24  614
676  15-19  613
741  10-14  657
747  5-9  713
713  0-4  653

Langues

Langues modernes

D’après la Constitution de Monaco de 1962, seul le français est langue officielle[1] et à ce titre, tous les documents officiels des institutions politiques et judiciaires sont publiés dans cette langue. C’est également la langue dominante de la Principauté, parlée par environ 58 % de la population[15]. Du fait de la diversité de la population, l’italien et l’anglais sont aussi communément compris et parlés.

Langue traditionnelle

La langue [21],[22],[23] monégasque, appelée ligure monégasque (munegascu), dont le nombre de locuteurs est estimé entre 5 000 [15] et 5 100[24] (principalement des personnes agées), est proche de l’intémélien, le parler de Vintimille. Le monégasque est parlé depuis le Moyen Âge (XIIIe siècle), lorsque les Génois se sont établis à Monaco pour en faire une place forte et ont fait appel à des Vintimillois[25]. Les premières traces de textes en cette langue remontent à 1484 dans un extrait des brèves notariales de Jean de Porta [26]. Au XIXe siècle, environ un millier de personnes parlait le monégasque [27] mais l’usage quotidien de cette langue a beaucoup reculé après la Seconde Guerre mondiale et le monégasque, parlé uniquement par une vingtaine de personnes dans les années 1960-70[28], était considéré comme en voie d’extinction. Afin d’endiguer ce déclin, l’enseignement du monégasque est devenu obligatoire dans les écoles primaires publiques de la Principauté en 1976, grâce à une initiative du prince Rainier III [26]. En 1988, l’enseignement du monégasque est devenu obligatoire dans les écoles primaires privées, puis jusqu’en 5e en 1998. Il reste facultatif au-delà. Aujourd’hui, le monégasque est accepté en option au baccalauréat au lycée de Monaco. Pas de mention dans les options citées sur http://eduscol.education.fr/D0056/bacg-arretepreuves.htm. La réintroduction et l’utilisation du ligure monégasque dans la vie courante ont également un outil d’affirmation de l’identité de Monaco, notamment grâce au Comité des Traditions Monégasques qui a souhaité des aménagements linguistiques dans la ville et a obtenu, à l’instar de nombreuses autres villes qui pratiquent un double affichage français / langue régionale, que les panneaux indiquant l’entrée de la ville portent les inscriptions "Principauté de Monaco / Principatu de Mùnegu"[29].

Le territoire de Monaco est un îlot linguistique en domaine occitan. Le monégasque est d’ailleurs une langue à base du génois de l'ouest encore en usage en Ligurie surtout vers Vintimille mais influencée par l’occitan alpin. Les attestations certaines de l’occitan à Monaco datent des XIXe et XXe siècles. La présence de l’occitan dans ses dialectes vivaroalpin et niçois a été établie dans les années 1940[30] par Raymond Arveiller. Une vingtaine de foyers de locuteurs originaires de Nice et des communes alpines maritimes limitrophes de Monaco : Cap d'Ail, Beausoleil, La Turbie, Roquebrune-Cap Martin et établis dans les quartiers de La Condamine et Monte-Carlo [27]. En 2006, la proportion de locuteurs occitans à Monaco est évalué à 15 %[31].

Il faut remarquer que l'ancienne Principauté de Monaco comprenait trois communes : Monaco, Roquebrune-Cap Martin et Menton. Ces deux communes qui pratiquent le parler alpin maritime de l'occitan vivaroalpin (appelés rocabrunasc et mentonasc) ont participé au brassage de la population de Monaco (par échanges commerciaux, marchés et par mariages principalement). Ainsi, la population de la Principauté d'avant 1860 a pratiqué conjointement les deux langues (monégasque et occitan). Ces communes indépendantes en février 1848 ont été rattachées à la France en septembre 1861 un an après le Comté de Nice.[32] Il existe une troisième langue, intermédiaire entre le monégasque officiel appris à l'école et l'occitan alpin maritime, la plupart l'appellent "patois de la rue" [33] ou plus rarement "monéguier/muneghié". Cette langue mélange les apports historiques monégasques, occitans mais aussi issus de l'immigration -par la construction de Monte Carlo et du chemin de fer notamment- comme le piémontais (de la montagne, occitan lui-même ou de la plaine, le piemonteis) ou le génois du pays de Vintimille tout proche.[34]

Enfin, il a existé des îlots liguriens en Provence orientale -le figoun, disparu aujourd'hui- dans les communes de Biot et Vallauris, aux environs d'Antibes, Escragnoles à l'ouest de Grasse et Mons dans le Var. C'étaient des colonies liguriennes de repeuplement en terre provençale aux XVe et XVIe siècles venues afin de faire revivre ces villages victimes de la peste et des guerres de religion.[35]. Ces parlers étaient très proches du monégasque d'aujourd'hui.

Religion

Le catholicisme est religion d'État mais la liberté de culte est garantie par la constitution[36]. Le christianisme pourrait avoir été pratiqué à Monaco à partir du IVe siècle mais les données archéologiques attestent de la présence de cette religion à partir du IXe siècle seulement. La chapelle Saint-Martin à Carnolès remonte à 1061. En 2000, 93,2 % de la population serait chrétienne [37] dont 89,3 % appartenant à l’Église catholique romaine[38]. Monaco abrite cinq chapelles catholiques (dont une construite au XVIe siècle, trois au XVIIe siècle et une au XIXe siècle) sur le Rocher. Quatre autres églises et deux chapelles du XIXe siècle et du XXe siècle se trouvent dans les autres quartiers [21]. Sainte Dévote, la patronne de la principauté dont l’église votive se trouve à La Condamine, fait l’objet d’une fête et d’un culte particuliers, et est célébrée tous les ans le 27 janvier. La Cathédrale Notre-Dame-Immaculée, située sur le Rocher, est le siège de l’archidiocèse de Monaco. La majorité des 7 200 Monégasques adhèrent à cette religion. Le protestantisme est la deuxième religion de la principauté avec deux temples[39].

Peu de juifs (principalement des ashkénazes de France) résidaient à Monaco avant la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, quelques retraités pratiquant le judaïsme se sont installés, provenant principalement de France ou du Royaume-Uni, mais également d’Afrique du Nord et de Turquie. La communauté juive de Monaco a été fondée en 1948 avec l’Association Cultuelle Israélite de Monaco (ACIM) et la population juive est estimée à 1,7 % [37],[40]. On trouve une seule synagogue dans la principauté[41]. Quelques résidents monégasques pratiquent l’islam mais la principauté ne compte pas de mosquée.

Politique

Article détaillé : Politique de Monaco.

Principauté indépendante, Monaco est une monarchie constitutionnelle depuis 1911, avec un Prince à la tête de l’État. Le pouvoir exécutif consiste en un ministre d’État, qui préside un conseil de gouvernement de six membres, responsables uniquement devant le Prince. Suivant une convention avec la France, signée en 1930, le ministre d’État était un citoyen français (en général un préfet ou un ambassadeur) désigné par le Prince. Depuis la modification récente de cette convention, le Prince peut nommer un ministre d’État, monégasque ou français, agréé par le gouvernement français.

D’après la Constitution de 1962, le Prince partage le pouvoir législatif avec le Conseil national qui est un parlement unicaméral. Les vingt-quatre membres de ce corps législatif sont élus pour cinq ans par un scrutin plurinominal et au suffrage universel. Dix-huit conseillers sont élus par simple classement individuel du nombre de suffrages recueillis, et les six conseillers restants selon un mode proportionnel de liste.

Les affaires locales sont du ressort du Conseil communal, une assemblée de quinze membres élus pour quatre ans au suffrage universel direct et au scrutin de liste plurinominal à deux tours avec possibilité de panachage et sans vote préférentiel, présidée par le maire (actuellement Georges Marsan).

Économie

Vue sur Monaco
Article détaillé : Économie de Monaco.

Monaco tire la majeure partie de ses revenus de l’industrie, de la TVA française et monégasque[42], du commerce, des services, du tourisme et de l’hôtellerie ainsi que de l’immobilier qui génèrent environ 40 000 emplois pour un chiffre d’affaires de plus de 11 milliards d’euros. Contrairement à une légende tenace, le tourisme n’arrive qu’en troisième position dans les sources de revenus et le fameux casino de Monte Carlo ne participe que pour moins de 4 % au budget de l’État.

Depuis les accords du 18 mai 1963, Monaco et la France forment un ensemble fiscal au regard de la TVA. Monaco collecte sur son territoire la TVA qu'elle verse à la France qui lui rétrocède sa quote-part. Le reversement français revenant à la Principauté est fixé à 108 238 802 euros au titre de l'année 2001[43]. Pour 2007, le budget de l'état monégasque est d'environ 881 millions d'euros[44]. Cela représentait donc environ 18 % du budget de l’État.

Si le principe d’un compte de partage de la TVA est parfaitement justifié dans la mesure où il s’agit de remettre les États dans la situation qui serait la leur s’il y avait eu une frontière fiscale, ses modalités de calcul posent problème. D'une part le calcul d'origine attribue à Monaco 60 % (coefficient 1,6 de la formule) de rétrocession supplémentaire, d'autre part, la dérive résultant de la formule de calcul conduit la France à reverser à Monaco des montants qui ne traduisent pas la réalité de l’activité économique de la Principauté[45].

À compter du 1er janvier 1999, l’euro est introduit sur le territoire monégasque et, depuis le 1er janvier 2002, les pièces et les billets libellés en euro ont cours légal en Principauté au même titre que les pièces nationales.

Le PIB de Monaco est de 3,441 milliards d'euros, soit 49 900 €/habitant[46].

Tourisme

La situation géographique de Monaco ainsi que son climat méditerranéen ont fait de la principauté une destination prisée des touristes. Le secteur hôtelier propose plus de 2 800 chambres pour un total de 900 000 nuitées en 2006 (19 % d'Italiens, 18 % de Français, 15 % de Britanniques, 13 % de Nord-Américains, 5 % d’Allemands, 4 % de Russes). Le tourisme a toujours principalement été orienté vers la clientèle de luxe, attirée par les nombreuses manifestations sportives et culturelles et les casinos (dont le Casino de Monte-Carlo) mais le secteur touristique s’est récemment redéployé vers le tourisme d’affaire, de congrès et de séminaires qui représente aujourd’hui 25 % des nuitées[47].

Le tourisme génère environ 25 % des revenus de la Principauté[44] et le chiffre d’affaires du secteur hôtelier a été de 356 913 168 euros en 2005[48].

Industrie

L’industrie représente environ 8 % du PIB de Monaco. Une centaine de petites industries non polluantes et à haute valeur ajoutée emploient environ 3 800 personnes, soit environ 9 % de la population salariée[49]. Les premières entreprises (entreprises industrielles de la Brasserie de Monaco, de la minoterie et de la chocolaterie) ont commencé à s’installer sur le premier terre-plein de Fontvieille, à partir de 1906. Ces entreprises se concentrent principalement sur les 250 000 m² de terrain gagnés sur la mer lors de la construction du terre-plein de Fontvieille .

Le secteur "chimie-pharmacie-cosmétologie" apparaît comme le plus représenté avec 49,21 % des revenus de l’industrie et 1 200 employés mais les industries de fabrication de matériel électrique et électronique (10,2 % des revenus) ainsi que de transformation de matières plastiques (21,6 %) sont également présentes. L’imprimerie et le cartonnage contribuent également à hauteur de 6 %[50].

Le nombre d’emplois rapporté à celui des habitants est particulièrement élevé. Les pendulaires/navetteurs sont environ 40 000.

Immobilier

Le quartier de Fontvieille

D’après le classement du groupe immobilier Knight Frank et de la banque Citi Private Bank, Monaco est la deuxième ville la plus chère du monde (derrière Londres) en ce qui concerne les prix de l’immobilier (35 000 euros par mètre carré dans les quartiers les plus chics, comme le Carré d’Or à Monte-Carlo)[51].

En raison d'un développement économique rapide et des choix urbanistiques du prince Rainier III, de nombreux immeubles de grande hauteur (gratte-ciel) ont été construits. Contrairement à beaucoup de villes densément peuplées, les immeubles de grande hauteur à Monaco sont cependant presque exclusivement résidentiels, et non pas à usage commercial.

Article détaillé : Liste des gratte-ciel à Monaco.

Du paradis fiscal à la régularisation

L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a ainsi émis en 1998 un premier rapport sur les conséquences des systèmes financiers des paradis fiscaux. Monaco n’apparaît pas dans la liste de ces territoires jusqu’en 2004, où l’OCDE s’indigne de la situation monégasque[52] et la dénonce dans son dernier rapport[53] aux côtés -entre autre- de l’Andorre, de la Principauté de Liechtenstein, du Libéria, de la République des îles Marshall, soulignant son absence de coopération en matière de partage d’information financière.

En 2000, le Groupe d’action financière sur le blanchiment de capitaux (GAFI) souligne pour Monaco son manque de moyen mis en œuvre[54]. Il sort la principauté de sa liste lors de son rapport de 2005[55], de même que tous les autres territoires en 2006[56]

Depuis 2003, le Fonds monétaire international (FMI) identifie Monaco comme 36 autres juridictions comme paradis fiscal[57]

Le Conseil de l’Europe a également décidé de publier des rapports où apparaissent les paradis fiscaux nominativement. 22 territoires, dont Monaco, ont donc été évalués entre 1998 et 2000 sur une première phase de tests. Monaco est le seul à ne pas s’être encore soumis à la deuxième phase, initialement prévue entre 2001 et 2003, alors que les 21 autres territoires sont déjà en cours d’achèvement de la troisième et dernière phase prenant place entre 2005 et 2007[58]

De plus, du fait que la principauté soit enclavée dans le territoire français, l’impact de sa fiscalité et l’utilisation de son système financier à des fins d’évasion fiscale, de fraude fiscale et de blanchiment d'argent, ont souvent été l’objet de missions réalisées par les parlementaires français[59].Les rapports de ces missions qui dénoncent unanimement le rôle de la principauté dans la criminalité financière sont alors dénoncés par le pouvoir princier qui y voit des accusations calomnieuses.

Depuis la première évaluation du Conseil de l’Europeen 2002, les autorités monégasques ont apporté plusieurs changements à la législation et aux réglementations afin de renforcer le système fiscal de la Principauté [60].

En 2009, suite à la crise financière internationale, l’OCDE[61] demande plus de rigueur dans la fiscalité mondiale[62]. Suite à la mise à niveau du droit monégasque en regard des nouvelles règles fiscales internationales, les 24 et 25 septembre 2009, à l'occasion du sommet du G2O de Pittsburgh (USA), la Principauté de Monaco est reconnue comme pays respectant les normes financières internationales[63]. Par la suite, le 2 octobre 2009 le Conseil de l’Europe clôt la procédure de suivi de la Principauté[64] qui acquiert pleinement son statut de membre.

Culture

Article détaillé : Culture de Monaco.

Les Journées du Patrimoine constituent une excellente occasion de découvrir les principaux sites d’intérêt, notamment les grands appartements du Palais Princier, la résidence du Ministre d’État, le Conseil National. Le Musée Océanographique quant à lui propose un droit d’admission à tarif réduit.

Fêtes et jours fériés
Date Nom Remarques
1er janvier Jour de l’an
27 janvier Fête de Sainte-Dévote Sainte Dévote patronne de la Principauté.
Lundi suivant le dimanche de Pâques. Lundi de Pâques
1er mai Fête du Travail
Jeudi, 40 jours après Pâques Ascension
Lundi suivant le septième dimanche après Pâques Lundi de Pentecôte
Jeudi, 60 jours après Pâques Fête-Dieu
15 août Assomption
3 septembre Libération (n'est pas un jour férié, contrairement au 8 mai en France)
1er novembre Toussaint Fête de tous les saints
19 novembre Fête du Prince Fête nationale (bien que le jour de la Saint-Albert soit le 15 novembre, le prince Albert II a décidé que la Fête nationale serait maintenue au 19 novembre, jour où l’on célébrait le bienheureux Rainier d'Arezzo dont son père, le Prince Rainier III, reconnaissait le patronat)
8 décembre Immaculée Conception
25 décembre Noël

Médias

La Principauté héberge trois chaînes de radio (deux en français, l’autre en italien) et deux chaînes de télévision. Plusieurs Webradios sont également présentes sur le sol Monégasque MC one Radio de M. Gildo Pallanca-Pastor, qui émet aussi en hertzien sur la Principauté 98.2, Radio Ethic de Mme Evelyne Tonelli, fille de M. Schick, ancien directeur d’antenne de RMC ; et pour finir Radio Fréquence Évasion. L’une de ces chaînes de télévision est une chaîne locale exclusivement diffusée sur le câble, seul moyen autorisé en Principauté pour recevoir la télévision. Son nom est Monaco Info. Les radios ou télévisions hertziennes s’adressent donc davantage aux publics français ou italien. L’un des projets récent de SAS Albert II de Monaco fut de créer une radio typiquement monégasque, « Radio Monaco », qui arroserait de Menton à Toulouse. Radio Monaco émet depuis le 12 juillet 2007.

Presse écrite

Radios

Télévisions

Journalistes monégasques

Festivals

Monaco héberge quelques festivals de première importance, dont:

  • Festival International du Cirque de Monte-Carlo
  • Festival de télévision de Monte-Carlo
  • Festival du film de Monaco
  • Imagina

Transport

Article détaillé : Transport à Monaco.

Un héliport situé sur la digue quartier de Fontvielle dessert l'aéroport de Nice Côte d'Azur plus de trente fois par jour en 7 minutes de vol (15 minutes d'aérogare à aérogare).

Une gare SNCF souterraine situé à proximité de l'église Ste-Dévote, avec une desserte TGV pour Paris quotidienne, située sur la ligne Marseille-Vintimille.

Sortie d'autoroute spécifique rejoignant la Moyenne Corniche (RD6007) et entrant en Principauté à hauteur du Jardin Exotique.

Services postaux

Un des premiers timbres de Monaco à l'effigie du prince Charles III.

Historique

Depuis la convention de voisinage du 9 novembre 1865 avec la France, et auparavant de 1640 à la Révolution française[65], la poste française est en charge des services postaux monégasques.

À partir de 1818, des bureaux de poste du royaume de Sardaigne sont ouverts dans la principauté[66]. Des timbres de Sardaigne à l'effigie de Victor-Emmanuel II y sont utilisés de 1851 à 1860[66], avant d'être remplacés par des timbres de France à l'effigie de Napoléon III des bureaux français, auxquels vont succéder les séries d'usage courant de France[67].

La principauté reçoit des timbres-poste à son nom, le 1er juillet 1885, avec une première série à l'effigie du prince Charles III, dessinée par O. Dupuis et gravée par Louis-Eugène Mouchon[68].

Pratique

Malgré l'intégration postale avec la France, les plis envoyés de Monaco doivent être affranchis avec des timbres de Monaco, dont les illustrations et la programmation sont déterminés par l'Office des émissions des timbres-poste de Monaco (OETP), et validés par le Prince. L'OETP choisit également les artistes de ces timbres et peut faire appel aux artistes, graveurs et moyens d'impression de Phil@poste Boulazac, l'imprimerie de La Poste.

De la même façon, les timbres de Monaco n'ont pas valeur postale sur le courrier posté en France. Les tarifs postaux sont ceux au départ de la France métropolitaine.

En raison de l'intégration au système postal de la France, les codes postaux de Monaco sont sous la forme "98.XXX", soit à 5 chiffres comme les codes postaux français; par opposition à la Principauté d'Andorre, dont les services sont également gérés par la France mais qui a refusé l'attribution d'un code postal de format français[69]. Pour le courrier envoyé à destination de Monaco, plusieurs libellés :

  • 98.XXX Monaco (depuis la France/Monaco uniquement: sans mention du pays de destination),
  • MC 98.XXX Monaco (depuis la France/Monaco uniquement: sans mention du pays de destination),
  • 98.XXX Monaco - FRANCE (bien que géopolitiquement incorrecte, cette mention est acceptée dans le cadre de l'intégration de Monaco au territoire postal français).
  • 98.XXX Monaco - EUROPE (géopolitiquement correcte, cette mention permet au courrier d'éviter des détours hors Europe, le Maroc (Morocco en anglais) étant un des plus fréquents).
  • 98.XXX Monaco - MONACO

Sport

Manifestations sportives

La principauté sert de cadre à diverses manifestations prestigieuses, parmi lesquelles :

  • le Grand Prix automobile de Monaco
  • le Meeting d’Athlétisme « Herculis » ; le premier meeting Herculis fut organisé en 1987 et après une interruption de 2002 à 2005, la 20e édition a eu lieu le 20 août 2006, au stade Louis II[70].
  • le Festival International du Cirque
  • le Marathon de Monaco et des Riviera, qui se court au printemps, entre Vintimille et Monaco. En même temps a lieu la course des 10 kilomètres de Monte-Carlo[71].
  • la Supercoupe de l'UEFA (Super Cup), match de football opposant le vainqueur de la Ligue des Champions au vainqueur de la Coupe UEFA[72].
  • le tournoi international de judo de Monaco : Trophée Adidas à la mi-décembre
  • le tournoi international d'échecs
  • le grand départ du Tour de France 2009 s'est fait de Monaco avec une première étape contre-la-montre de 15 km avec départ et arrivée à Monaco et le départ de la deuxième étape de Monaco[73]
Virage en épingle du circuit du Grand Prix de Monaco.

Clubs sportifs

Un club omnisport, l’AS Monaco, dont l’équipe première de football joue en Ligue 1 du championnat français. La section professionnelle s’appelle AS Monaco FC depuis le changement de statut opéré en 2002 (passage en S.A.M.). L’A.S. Monaco F.C. participe au Championnat de France de football de Ligue 1 (autrefois Première Division). Elle a commencé à s’illustrer dans les années 1960 en remportant 4 titres nationaux en 3 saisons (2 championnats et 2 Coupes de France dont un doublé en 1963) sous les ordres de son légendaire entraîneur Lucien Leduc. Ensuite, sous la présidence du Dr Jean-Louis Campora, le club allait devenir un grand d’Europe multipliant à nouveau les titres nationaux et les beaux parcours européens. L’équipe joue à domicile au stade Louis II, magnifique complexe sportif réalisé en 1985 sur le terre-plein de Fontvieille et conçu par Henry Pottier, avec 18 500 places assises et une pelouse qui pousse sur une immense dalle de béton à 13 mètres de hauteur.

Par contre, les entraînements ont lieu sur un complexe sportif situé à La Turbie, en France, à plus de 500 m d’altitude.

Un club de karaté, le Karaté Club Shotokan de Monaco[74] avec comme entraîneur Maître SATO 6e Dan. Ancien élève de Maître Tanaka, il dirige également des stages de perfectionnement en Allemagne, Italie, Angleterre, France, Belgique, Suisse.

La fédération monégasque d’athlétisme[75] est présidée par Albert II.

La fédération Monégasque de Judo[76], affiliée à la FIJ et à l'UEJ, qui a obtenu les meilleurs résultats aux derniers Jeux des Petits États d'Europe en 2007.

Créée en 1987, la Fédération Monégasque de Volley-Ball[77], membre de la FIVB et de la CEV, est en charge de régir, d’organiser et de développer la pratique du Volley-Ball et du beach volley par tous les moyens d’action. En 2004, la communauté du volley monégasque fut particulièrement honorée du titre de Président d’Honneur du Beach Volley de la FIVB accepté par le Prince Albert II. Les dernières récompenses obtenues par le Volley monégasque furent la première médaille d’or de beach volley de l'histoire des Jeux des Petits États d’Europe par l'équipe féminine en 2005 à Andorre et la médaille d'argent également en beach volley aux JPEE de 2007 qui se déroulèrent sur le territoire de la Principauté de Monaco.

N'oublions pas le Monte Carlo Country Club, le club de tennis est affilié à deux fédérations (monégasque et française) de tennis. Il accueille le Tournoi Masters 1000 dont le tenant du titre est Rafael Nadal.

Danse classique

Monaco abrite une des plus grandes académies de danse Classique au Monde dirigée depuis près de 35 ans par la Russe Marika Besobrasova du nom de Académie de Danse Classique Princesse Grace fondée en 1968 .

Personnalités nées à Monaco

Codes

Monaco a pour codes :

Références

  1. a  et b Art. 8. - La langue française est la langue officielle de l’État., Constitution de Monaco de 1962
  2. Monaco est à la fois une ville et un État. Monaco-Ville est le quartier où est situé le Palais Princier.
  3. a , b , c  et d (en)Recensement de 2000 (PDF), www.gouv.mc
  4. a  et b Monaco en chiffres, édition 2005, www.gouv.mc
  5. La grotte de l’Observatoire, site du Jardin exotique de Monaco.
  6. Musée d’Anthropologie préhistorique, www.gouv.mc
  7. (en)The third book of the historie of nature, written by C. Plinius, SECVNDS, Université de Chicago
  8. a , b , c  et d Les Alpes-Maritimes et la crise franco-monégasque de 1962 par Jean-Rémy Bezias, publié par le Centre de la Méditerranée Moderne et Contemporaine.
  9. a  et b « Monaco, un siècle d’extension sur le domaine maritime... et encore un projet », article du journal Les Échos, janvier 2007
  10. Grands travaux à Monaco, www.gouv.mc
  11. La digue semi-flottante, www.gouv.mc
  12. Le terre-plein, www.gouv.mc
  13. Article de L'Express du 21/08/2008: Monaco, une ville sur l'eau
  14. Histoire de Monaco, www.riviera-magazine.com
  15. a , b  et c Trésor de la langue française du Québec, Université Laval, Canada, 2005
  16. Histoire des Romains, les guerres puniques, www.mediterranee-antique.info
  17. (en) Culture of Monaco, www.everyculture.com
  18. « Des origines au XIIIe siècle », Histoire de Monaco, www.monaco.gouv.mc
  19. Présentation du Port Hercule, www.ports-monaco.com
  20. Émile Girardeau, La population de Monaco et les migrations, Population (French Edition), 17e Année, No. 3. (Jul. - Sep., 1962), pp. 491-504
  21. a  et b Principauté de Monaco, www.quid.fr
  22. Langues parlées à Monaco, site de l’office du tourisme de la Principauté de Monaco.
  23. Les institutions de Monaco, www3.monaco.mc
  24. (en)Ligure à Monaco, www.ethnologue.com
  25. Pierre Deguise, The French Review, Vol. 43, No. 2. (Dec., 1969), p. 366,
  26. a  et b L’enseignement de la langue monégasque
  27. a  et b Raymond Arveiller (1967) Étude sur le parler de Monaco, Monaco: Comité national des traditions monégasques, extrait consultable en ligne
  28. Pierre Bec, La Langue Occitane, Presses universitaires de France, Paris, 1973, rééd de 1995, p. 11, (ISBN 978-0320062520)
  29. Des panneaux en langue monégasque aux entrées de Monaco, communiqué de presse du Ministre d’État de Monaco du 22 novembre 2006
  30. Étude sur le parler de Monaco, Raymond Arveiller : données linguistiques recueillies entre 1943 et 1954, thèse terminée en 1961, publiée en 1967
  31. Editorial Team, « Monaco: Language Situation », dans Encyclopedia of Language & Linguistics (Second Edition), 2006, p. 230 [lien DOI] :
    « A further 15% of the population of Monaco speaks the Niçard (Niçois) variety of Provençal, which greatly influences the French of the Monegasque region. In fact, the Niçard-speaking community comprises mainly individuals of over 50 years of age, but Provençal is increasingly gaining status as a literary language. »
     
  32. par Louis Canis 1963 "Notre passé" 242 pages
  33. Travaux de l'Académie des langues dialectales de Monaco"
  34. par Louis Barral et Suzanne Simone 1983 "Dictionnaire français-monégasque"
  35. D'après P. Bec : La langue occitane (collection Que sais-je ? n°1059), 1963, 6e édition corrigée, 1995, 128 pages, PUF, Paris.
  36. Constitution de la Principauté de Monaco : Art. 9. - La religion catholique, apostolique et romaine est religion d’État - Art. 23. - La liberté des cultes, celle de leur exercice public, ainsi que la liberté de manifester ses opinions en toutes matières sont garanties, sauf la répression des délits commis à l’occasion de l’usage de ces libertés.
  37. a  et b (en)Monaco fact sheet, Encyclopédie Britannica
  38. Présentation du docèse de Monaco, www.eglise-catholique.mc
  39. (en)International Religious Freedom Report 2006, Département d'État des États-Unis
  40. (en)[1] The Virtual Jewish History Tour, www.jewishvirtuallibrary.org
  41. (en)The Jewish community of Monaco, www.eurojewcong.org
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  45. [4],Rapport sur les relations économiques et financières entre la France et la principauté de Moncaco
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  50. Business facts, Consulat général de Monaco à New York.
  51. Rapport 2007, cité dans « À Londres, le mètre carré atteint des sommets », Le Figaro du 08/05/2007, [lire en ligne]
  52. Déclaration du 18 avril 2004 par le représentant du Comité des affaires fiscales de l’OCDE Gabriel Makhlouf sur la liste des juridictions non-coopératives assimilées à des paradis fiscaux
  53. Rapport d’étape 2004: Projet de l’OCDE sur les pratiques fiscales dommageables, OCDE, Paris, 2004
  54. Rapport visant à identifier les pays ou territoires non coopératifs: améliorer l’efficacité, au plan mondial, des mesures de lutte contre le blanchiment, GAFI, Paris, 2000
  55. Annual and Overall Review of Non-Cooperative Countries or Territories, GAFI, Paris, 2005
  56. Annual Review of Non-Cooperative Countries or Territories, GAFI, Paris, 2006
  57. « Financial Centres with Significant Offshore Activities » in Offshore Financial Centres. The Assessment Program. A Progress Report Supplementary Information, FMI, Washington, 2005
  58. Premier rapport d’évaluation mutuelle sur la principauté de Monaco, Moneyval, Strasbourg, 2003
  59. - Rapport d’information de la commission parlementaire française sur la pénétration de la Mafia en France par les députés François d’Aubert et Bertrand Gallet, 1993, - Rapport d’information de la commission parlementaire française sur la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales de Jean-Pierre Brard, 1999, - Rapport d’information de Vincent Peillon et Arnaud Montebourg, sur les obstacles au contrôle et à la répression de la délinquance financière et du blanchiment des capitaux en Europe, tome I : monographies, volume 2 : la Principauté de Monaco, 2000.
  60. 'Rapport d’évaluation du 3e cycle sur la Principauté de Monaco, Moneyval, Strasbourg, 2008 (https://wcd.coe.int/ViewDoc.jsp?id=1252631&Site=DG1)
  61. www.oecd.org
  62. http://www.oecd.org/dataoecd/32/45/43757434.pdf
  63. http://www.oecd.org/dataoecd/50/0/43606256.pdf
  64. http://www.coe.int/NewsSearch/Default.asp?p=nwz&id=12348&lmLangue=2
  65. http://www.oetp-monaco.com/html/info_histoire.html
  66. a  et b « Timbres de Monaco » (introduction et « période sarde »), dans Catalogue de cotations des timbres des principautés et terres polaires, Dallay, 2007-2008, page 175-176.
  67. « Timbres de Monaco » (« période de transition » et « période française »), dans Catalogue de cotations des timbres des principautés et terres polaires, Dallay, 2007-2008, page 176-182.
  68. « Timbres de Monaco » (« période classique et avant-guerre ») timbres n°1 à 10, dans Catalogue de cotations des timbres des principautés et terres polaires, Dallay, 2007-2008, page 182-184.
  69. http://www.gralon.net/articles/economie-et-finance/politique/article-les-departements-francais---presentation-et-histoire-1639.htm
  70. Site web d’Herculis
  71. Site web du marathon de Monaco
  72. Site web de l’UEFA
  73. Tour de France 2008 - Grand Départ 2009
  74. Site officiel du Karaté Club Shotokan de Monaco
  75. Site officiel de la fédération monégasque d’athlétisme
  76. Site officiel de la fédération Monégasque de Judo
  77. Site officiel de la fédération Monégasque de Volley Ball

Bibliographie

  • Monaco, une étrange neutralité, documentaire de Pierre Abramovici, diffusé sur Arte le 26 mai 1999
  • Un rocher bien occupé : Monaco pendant la guerre de 1939-1945, Pierre Abramovici, Éditions du Seuil, 2001, (ISBN 9782020372114)

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