Yamaha RD500LC

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Yamaha RD 500 LC
Image illustrative de l’article Yamaha RD500LC
Yamaha RD 500 LC.

Constructeur Yamaha
Années de production 1984 - 1986
Type Sportive
Moteur et transmission
Moteur(s) V4 à 50°, 2 temps, refroidissement liquide
Distribution admission par clapets, échappement par valve YPVS
Cylindrée 499 cm3 (56,4 × 50 mm)
Puissance maximale à 9 500 tr/min : 87 ch
Couple maximal à 8 500 tr/min :
6,8 kg⋅m
Alimentation 4 carburateurs Mikuni Ø 26 mm
Embrayage multidisque en bain d'huile
Boîte de vitesses à 6 rapports
Transmission par chaîne
Vitesse maximale 230 km/h
Cadre, suspensions et freinage
Cadre périmétrique
Suspension avant (débattement) fourche télescopique Ø 37 mm (140 mm)
Suspension arrière (débattement) monoamortisseur (120 mm)
Frein avant (diamètre) 2 disques Ø 270 mm, étriers 2 pistons
Frein arrière (diamètre) disque Ø 270 mm, étrier 2 pistons
Poids et dimensions
Roue avant 120/80 x 16
Roue arrière 130/80 x 18
Empattement 1 375 mm
Hauteur de selle 780 mm
Poids à sec 177 kg
Réservoir (réserve) 22 L

La RD500LC est un modèle de moto sportive de la gamme du constructeur japonais Yamaha.

Histoire[modifier | modifier le code]

La RD 500 LC est présentée au salon de Paris en 1983. Elle est le fruit du travail des ingénieurs Hashimoto, Suzuki et Yayama. Elle est inspirée de la YZR500 OW61 de Kenny Roberts et est dotée d'un moteur à deux temps à quatre cylindres en V à 50° à double embiellage.

Technologie[modifier | modifier le code]

Moteur[modifier | modifier le code]

C'est un moteur V4 composé de deux vilebrequins indépendants.

Les deux cylindres du bas ont une admission par clapets dans le bas du carter et quatre transferts, tandis que pour ceux du haut, l'admission se fait directement dans le cylindre et compte cinq transferts. Par conséquent, le réglage de la carburation doit être différent entre les cylindres[1]. Les quatre cylindres sont équipés de clapets à l'admission et de valves à l'échappement YPVS. Le système d'alimentation par distributeur rotatif de la machine de compétition est abandonné au profit de clapets.

La boîte de vitesses est à cassette, ce qui facilite la maintenance du moteur.

Partie-cycle[modifier | modifier le code]

Le prototype présenté à Paris utilisait un cadre en aluminium, qui sera remplacé par de l'acier sur les modèles entrant en production, pour des raisons de coûts. La fourche téléhydraulique est équipée d'un système anti-plongée. L'amortisseur arrière est logé sous la moto pour une question de compacité.

En 1985, Sonauto et Michelin équipent une RDLC 500 de pneus radiaux pour tester ceux-ci sur route.

Série limitée[modifier | modifier le code]

En 1985, une série limitée à cinquante exemplaires « Sarron Replica », aux couleurs de l'équipe Sonauto, voit le jour.

Cette machine a également été commercialisée sous le nom de « RZ 500 » au Canada, en Australie et Nouvelle-Zélande.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Olivier Patrouix, « La RDLC standard », sur rd500lc.free.fr.