William Luther Pierce

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William Luther Pierce le 11 septembre 2001.

Biographie
Naissance	11 septembre 1933 Atlanta, États-Unis
Décès	23 juillet 2002 (à 68 ans) Mill Point, États-Unis
Nom de naissance	William Luther Pierce III
Pseudonyme	Andrew Macdonald
Nationalité	Américaine
Domicile	Hillsboro
Formation	Allen Academy (en) (jusqu'en 1951) Université Rice (baccalauréat universitaire ès sciences) (1952-1955) California Institute of Technology (master of science) (1955-1956) Université du Colorado à Boulder (master of science) (1956-1958) Université du Colorado à Boulder (doctorat) (1958-1962)
Activités	Physicien, journaliste, homme politique, professeur d'université, écrivain, romancier
Père	William Luther Pierce Jr.
Mère	Marguerite Farrell

Autres informations
A travaillé pour	Université d'État de l'Oregon (1962-1965) Université de Californie (1954-1955) Laboratoire national de Los Alamos
Parti politique	Alliance nationale
Idéologie	Néonazisme
Mouvements	Nationalisme blanc, suprémacisme blanc

Œuvres principales
Les Carnets de Turner

Signature

William Luther Pierce, né le 11 septembre 1933 et mort le 23 juillet 2002, est un néo-nazi, nationaliste blanc^[1]^,^[2] et scientifique américain (docteur en physique), promoteur du white power.

Biographie[modifier | modifier le code]

William Luther Pierce fonde en 1974 son propre parti, Alliance nationale, dont le programme est la ségrégation raciale et la lutte pour le salut de la race blanche et qui entretient des relations avec le Parti nazi américain.

Sous le pseudonyme d'Andrew McDonald, W. L. Pierce est connu pour avoir écrit Les Carnets de Turner (The Turner Diaries), roman d'anticipation où est décrit un coup d'État mené aux États-Unis par des suprémacistes blancs (cet ouvrage est considéré par l'Anti Defamation League comme ayant inspiré, par les scènes d'attentat décrites, plusieurs terroristes américains d'extrême droite comme Timothy McVeigh^[3]). Il a également écrit Hunter, un roman du même registre.

William Pierce a contribué à nombre d'émissions radio destinées à promouvoir ses vues politiques et l'édition de musique racialiste^[pas clair].

Publications[modifier | modifier le code]

Sous le pseudonyme « Andrew MacDonald »

(en) Les Carnets de Turner, New York, Barricade Books, 1978, 2^e éd., 211 p. (ISBN 978-1-56980-086-7, LCCN 80082692)
(en) Hunter : A Novel, Hillsboro, National Vanguard Books, 1989, 2^e éd., 258 p. (ISBN 978-0-937944-09-7, OCLC 44679377)

Sous son nom propre, William Pierce

(en) New World Order Comix #1 The Saga of… White Will!!! (comic book), National Vanguard Books, 1993^[3]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Robert S. Griffin, The Fame of a Dead Man’s Deeds: An Up-Close Portrait of White Nationalist William Pierce (Bloomington, IN: 1stBooks Library, 2001)

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Christopher Reed, « William Pierce », The Guardian, London,‎ 25 juillet 2002 (lire en ligne, consulté le 24 décembre 2018)
↑ « William Pierce Biography », Southern Poverty Law Center,‎ 2007 (lire en ligne, consulté le 18 juillet 2007)
↑ ^{a et b} « William Pierce » sur le site de l'ADL

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[Reed-1] Christopher Reed, « William Pierce », The Guardian, London,‎ 25 juillet 2002 (lire en ligne, consulté le 24 décembre 2018)

[SPLC-Bio-2] « William Pierce Biography », Southern Poverty Law Center,‎ 2007 (lire en ligne, consulté le 18 juillet 2007)

[adl-3] {a et b} « William Pierce » sur le site de l'ADL

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