Warrington Academy

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Warrington Academy
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Géographie
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Warrington (en)
Petite ville
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Histoire
Fondation
Remplacé par
Dissolution
Carte

La Warrington Academy, fondée en 1757[1], était un collège (au sens britannique du terme) des Dissidents anglais, situé à Warrington dans le Cheshire. Il devint, en 1786, la Manchester Academy.

Dessin de la Warrington Academy en 1757

Les débuts de l'académie[modifier | modifier le code]

Les trois premiers professeurs sont le Dr Taylor, de Norwich, le Dr John Aikin, de Kibworth et John Hiot de Lancaster[1]. En 1761, Joseph Priestley y devient professeur en langues modernes et rhétorique. L'atmosphère intellectuelle stimulante de Warrington, que l'on surnomme fréquemment l'« Athènes du nord », au cours du XVIIIe siècle[réf. nécessaire], encourage l'intérêt croissant de Priestley pour la philosophie naturelle. Il donne des conférences sur l'anatomie et réalise des expériences sur la température avec un autre professeur de Warrington, son ami John Seddon[2],[3]. Priestley, malgré un horaire chargé, décide de rédiger une histoire de l'électricité. Des amis lui présentent les principaux chercheurs de ce domaine en Grande-Bretagne, John Canton, William Watson et un visiteur, Benjamin Franklin, qui encouragent Priestley à réaliser les expériences qu'il veut inclure dans son historique. Tout en répliquant les expériences des autres, Priestley est intrigué par des questions restées sans réponse et entreprend alors ses propres expériences[4],[5]. En 1767, les 700 pages de The History and Present State of Electricity (L'histoire et l'état actuel de l'électricité) sont publiées et reçoivent des commentaires positifs[6].

Personnalités[modifier | modifier le code]

Parmi les personnalités ayant fréquenté la Warington Academy, outre Joseph Priestley, on peut citer : Arthur Aikin,Anna Laetitia Barbauld, John Goodricke, Thomas Malthus[7], Jean-Paul Marat (qui y enseigna le français)[8] ou encore Thomas Percival[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b David Bogue 1808, p. 282
  2. Robert E. Schofield 1997, p. 136-137
  3. Joe Jackson 2005, p. 57–61
  4. Robert E. Schofield 1997, p. 141-142
  5. Joe Jackson 2005, p. 64; Jenny Uglow 2002, p. 75–77; Thomas Edward Thorpe 1906, p. 61–65
  6. Joseph Priestley, The History and Present State of Electricity, with original experiments. London: Printed for J. Dodsley, J. Johnson and T. Cadell, 1767.
  7. Charles Coquelin 1864, p. 126
  8. Charlotte Goëtz 2001, p. 22
  9. Robert M. Veatch 2005, p. 56

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) et James Bennett, The history of Dissenters : from the Revolution in 1608, to the year 1808, Londres, Printed for the Authors, (OCLC 9721108, lire en ligne)
  • Charles Coquelin, Dictionnaire de l'économie politique, Paris, Guillaumin et cie., (OCLC 1949199)
  • Charlotte Goëtz, Marat en famille : la saga des Mara(t), Bruxelles, Pôle Nord, , 325 p. (ISBN 978-2-930040-17-2)
  • (en) Joe Jackson, A World on Fire: A Heretic, an Aristocrat and the Race to Discover Oxygen, New York, Viking, , 414 p. (ISBN 0-670-03434-7)
  • (en) Robert E. Schofield, The Enlightenment of Joseph Priestley: A Study of his Life and Work from 1733 to 1773, University Park, Pennsylvania State University Press, , 305 p. (ISBN 0-271-01662-0)
  • (en) Thomas Edward Thorpe, Joseph Priestley, Londres, J.M. Dent & Co.; New York, E.P. Dutton & Co., (OCLC 6129836)
  • (en) Robert M. Veatch, Disrupted dialogue : medical ethics and the collapse of physician-humanist communication (1770-1980), New York, Oxford University Press, , 317 p. (ISBN 978-0-19-516976-8, lire en ligne)
  • (en) Jenny Uglow, The Lunar Men: Five Friends Whose Curiosity Changed the World, New York, Farrar, Straus and Giroux, , 588 p. (ISBN 0-374-19440-8)