Villiers-sur-Loir

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Villiers-sur-Loir
Villiers-sur-Loir
Vue générale,
photo prise en 1989.
Blason de Villiers-sur-Loir
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté d'agglomération Territoires Vendômois
Maire
Mandat
Albert Pigoreau
2020-2026
Code postal 41100
Code commune 41294
Démographie
Gentilé Villiersois
Population
municipale
1 102 hab. (2021 en diminution de 2,65 % par rapport à 2015)
Densité 111 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 48′ 27″ nord, 0° 59′ 41″ est
Altitude Min. 70 m
Max. 141 m
Superficie 9,96 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vendôme
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vendôme
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web villiers-sur-loir.com

Villiers-sur-Loir est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.

Le gentilé est Villiersois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

À vol d'oiseau, la commune est située à 5,4 km au nord-ouest de Vendôme[1], à 2,8 km de Naveil[2], à 3,2 km de Thoré-la-Rochette[3], à 4,3 km de Mazangé[4] et à 5,0 km d'Azé[5].

À l'intérieur de la métropole, la commune la plus éloignée de Villiers-sur-Loir est Bonifacio, à 960,8 km (distance à vol d'oiseau)[6].

Villiers est le nom ou partie de nom de 51 communes françaises.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq autres communes :

Communes limitrophes de Villiers-sur-Loir
Mazangé Azé Vendôme
Thoré-la-Rochette Villiers-sur-Loir Vendôme
Thoré-la-Rochette Naveil Naveil

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 1 000 hectares ; son altitude varie de 70 à 141 mètres[7].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Loir forme la limite naturelle (2,8 km) entre Villiers-sur-Loir et Thoré-la-Rochette. Cette rivière peut être traversée au pont de Chantereine : en bois jusqu'en 1904, le pont fut remplacé par un pont métallique puis par le pont actuel, en béton, inauguré en 1984.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est desservi par les routes départementales 5, 67 et 957.

La commune est traversée par la ligne LGV Atlantique (branche Aquitaine) et abrite la gare TGV de Vendôme-Villiers-sur-Loir.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 725 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blois », sur la commune de Villefrancœur à 21 km à vol d'oiseau[10], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 641,4 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Villiers-sur-Loir est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[14],[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vendôme, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 57 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En 1190, il est fait mention de l'église de Villeriis. Entre le XIe et le XVIIe siècle (carte de Cassini), le nom évolue également en Villariis, Villers, Villius[19].

Villiers-sur-Loir devint le nom officiel de la commune peu après la fin de la Première Guerre mondiale, par un décret du [20], permettant ainsi une différenciation avec ses nombreuses communes homonymes[Note 3].

Voies[modifier | modifier le code]

À Villiers, c'est en 1972 qu'on dénomma les rues.

50 odonymes recensés à Villiers-sur-Loir
au
Allée Ave. Bld Carr. Chemin Cité Clos Imp. Pass. Place Pont Rampe Route Rue Ruelle Square Tertre Autres Total
1[N 1] 5[N 2] 0 0 0 0 0 1[N 3] 0 1[N 4] 0 0 0 39[N 5] 1[N 6] 0 0 2[N 7] 50
Notes « N »
  1. Allée de la Closerie.
  2. Avenue des Rondaizes, Avenue du 11 novembre, Avenue du Petit Thouars, Avenue Pierre Armand Colin et Avenue Ronsard.
  3. Impasse de la Butte.
  4. Place Fortier.
  5. Dont Rue du 8-Mai.
  6. Ruelle Bûcheron.
  7. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, parcs, etc.
Sources : rue-ville.info & perche-gouet.net & OpenStreetMap

Histoire[modifier | modifier le code]

L'histoire la plus ancienne du village et des familles nobles ayant eu Villiers parmi leurs possessions est retracée dans le remarquable ouvrage de Raoul de Saint-Venant (1845-1927): le Dictionnaire du Vendômois, publié de 1912 à 1917 sous les auspices de la société archéologique dont il était encore président. Pour Villiers, tome 4 pages 291 et suivantes (vue en ligne 147 et suivantes)[19].

Villiers-sur-Loir a fait partie des peu nombreuses communes restées attachées aux valeurs républicaines dès le coup d'État de de Louis-Napoléon Bonaparte et des plébiscites du même mois qui débouchent sur l'instauration du second empire et l'abolition de la République. À l'origine de cette forte implantation locale du courant républicain, se trouvaient, dès 1851, des hommes comme le docteur Silly (1808-1892), et d'autres comme l'instituteur de Villiers, Jean-Baptiste Michel Launay (1817-1897) révoqué pour ses idées et activités politiques (il resta à Villiers où il exerça la profession d'arpenteur) ou bien encore René-Claude Noulin[21] (1809-1893), cabaretier à Naveil et qui fut déporté en Algérie pour les mêmes raisons[22]. Leur influence fera que la commune de Villiers-sur-Loir sera la seule, du canton à voter "non" à 64 % lors du plébiscite de 1870.

La commune de Villiers-sur-Loir, comme beaucoup d'autres de la région, a durement souffert de la guerre de 1870-1871. Cette triste période, les souffrances de la population et les batailles livrées dans les alentours immédiats, ont été rapportées et décrites par Henri Mésange, ancien maire et membre de la Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois dans un article paru en 1978 dans la revue de ladite société (pages 47 à 64)[23].

37 Villiersois sont morts pour la France au cours de la guerre 1914-1918 et 4 au cours de la guerre 1939-1945[24].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[25].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Mairie, vue de la place.
Mairie, nouvelle entrée depuis avril 2010.
Liste des s successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1792 1792 Jouin   Officier public
1792 1793 Louis Bonnet    
1793 an VIII Philippe Bonnet   Adjoint faisant fonctions
an VIII an XIII G. Brillard    
an XIII 1830 Charles-Paul Blondel    
1830 1843 Charles-Aimé Marganne    
1843 1852 Pierre-Jean Chaillou    
1852 1858 de Waresquiel    
1858 1865 Vincent Gaillard    
1865 1873 Ernest Fortier    
1874 1876 Henri Malangeau    
1876 1882 Ernest Fortier   Conseiller général de Selommes
1882 1890 Ernest Fillon    
1890 1892 Alphonse Rivière   Conseiller général, député
1892 1912 Auguste Noël    
1912 1919 Louis Chaillou    
1919 1925 Pierre Renard    
1925 1935 Léonard Vergeot    
1935 1937 Marius Mory    
1937 1942 Louis Besnard-Ferron   Conseiller général, député
Révoqué par le Gouvernement de Vichy[26]
1942 1959 Gaston Rivière    
1959 1971 Louis Gatien    
1971 1977 André Valleroy    
1977 1989 Henri Mésange    
1989 1995 Gaston Pezière    
1995 2008 Paul Ladevie    
2008 2014 Henri Burgos    
mars 2014 mai 2020 Jean-Yves Menard[27]   Retraité salarié du secteur privé
mai 2020 En cours Albert Pigoreau[27],[28] DVD Ancienne profession intermédiaire

Depuis le , la commune de Villiers sur Loir est rattachée à l'intercommunalité dénommée « Territoires vendômois » qui regroupe 66 communes et plus de 55 000 habitants[29].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].

En 2021, la commune comptait 1 102 habitants[Note 4], en diminution de 2,65 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1731 2431 2431 2881 3081 3421 4091 4271 386
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3551 3501 3581 3461 3111 2731 2721 1381 097
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0281 038955873827806802798844
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
7567668249979761 1901 2091 2421 195
2014 2019 2021 - - - - - -
1 1401 1201 102------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,6 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 549 hommes pour 576 femmes, soit un taux de 51,2 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
1,6 
9,5 
75-89 ans
11,0 
18,8 
60-74 ans
19,4 
26,1 
45-59 ans
28,1 
16,6 
30-44 ans
12,4 
14,3 
15-29 ans
14,0 
13,7 
0-14 ans
13,6 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2020 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,1 
75-89 ans
11,8 
19,4 
60-74 ans
20,1 
21 
45-59 ans
20,2 
16,6 
30-44 ans
16,2 
15,3 
15-29 ans
13,2 
17,5 
0-14 ans
16 

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune de Villiers-sur-Loir dépend de l'académie d'Orléans-Tours et de l'Inspection académique de Loir-et-Cher. Elle administre une école maternelle et une école élémentaire communales[36].

Ernest Fortier, riche notable, achète en 1854 une closerie qu'il agrandit en 1855, mais ruiné, il quitte la commune en 1885. La commune achète la closerie en 1889 et la transforme en école qui est inaugurée les 6 et 7 septembre 1891. En 1968, l'école est agrandie durant la mandature de Louis Gatien dont le nom sera donné à l'école. En 2001, elle est encore agrandie (cantine et garderie) et la bibliothèque municipale prend place dans ce nouveau bâtiment.

Santé[modifier | modifier le code]

Hôpital et clinique à Vendôme.

Médecins généralistes à Vendôme et bourgs environnants. Pharmacie à Mazangé et Vendôme.

Économie[modifier | modifier le code]

Viticulure :[37] 2 appellations sont autorisées sur le territoire de Villiers-sur-Loir :

- le Coteaux du Vendômois est un label français AOC (Appellation d'Origine Contrôlée) et un label européen AOP (appellation d'origine protégée). C'est un vin tranquille et sec, produit en blanc (cépage Chenin), gris (cépage pineau d'Aunis) et rouge (cépages pineau d'Aunis pour au moins 50 %, pinot noir, cabernet ou gamay). Une petite partie du blanc est récoltée en vendanges tardives pour produire un blanc moelleux ;
- le Val de Loire est un label européen IGP (Indication Géographique Protégée). À noter que le label IGP remplace le label VDP (Vin De Pays) depuis 2009. Il possède également la mention « régional ». La mention « Régional » signifie que l’IGP possède l'aire légale de production du vin la plus vaste possible, celle de « Val de Loire » regroupant 14 départements. Ce vin est produit en blanc, rosé et rouge (vins secs et tranquilles).

Une étude sur l'économie du Vendômois au XVIIIe siècle[38] indique que si la viticulture a été présente dès le Moyen Âge dans la région et a longtemps pris une place très importante dans la région de Vendôme, son importance a ensuite diminué au cours du XVIIIe siècle et que « à Villiers, paroisse la plus viticole de l’arrondissement, l'enquête de l'an X (1802) ne mentionne que 260 arpents de vigne (soit 215 ha) contre 550 septrées de terres labourables (341 ha) et 48 quartiers de pré (10 ha). Le premier cadastre, établi pendant l’Empire, indique de même que les vignes n’occupent que 30 % du terroir, contre 53 % pour les terres labourables ».

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments historiques[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Hilaire est classée depuis le [39]

Cette église paroissiale dédiée à saint Hilaire est aussi placée sous le vocable de saint Gilles. Elle a été construite au XIIe siècle et fut complètement remaniée après la période troublée de la guerre de cent ans, aux XVe et XVIe siècles. Un clocheton en forme de poivrière surplombe l’édifice. Il succède à une flèche plus élevée et plus large détruite par un ouragan en 1836 et qui contenait deux cloches de taille différente[40]. Les deux chapelles latérales : chapelle de la Vierge au nord, chapelle Saint-Jacques au sud datent du XVIe siècle. Les vitraux se trouvant dans ces deux chapelles furent offerts par la famille Du Petit Thouars à la fin du XIXe siècle et début XXe siècle. Deux cimetières se trouvaient près de l'église : le « vieux » cimetière au nord et le cimetière Saint-Jacques au sud. Le cimetière actuel date de 1810. Le monument aux morts y fut élevé en 1923.

La nef présente de remarquables peintures murales du XVIe siècle. Elles ont été découvertes puis dégagées dans les années 1920 par le peintre Eugène Canivet, chargé de refaire l'intérieur de l'église.

  • une représentation murale du Dit des trois morts et des trois vifs : trois jeunes gentilshommes, qui chassent au faucon, sont interpellés près d'un cimetière par trois morts, qui leur rappellent la brièveté de la vie et l'importance du salut de leur âme.
  • un Saint Christophe inachevé de très grande taille.
  • Sainte Barbe représentée près d'une tour dans laquelle son père l'aurait fait enfermer pour l'empêcher de se convertir au christianisme.
  • Un saint chevalier casqué (Saint-Louis ?) et un évêque (Saint-Hilaire ?)
  • Saint Éloi, qui coupe le pied d'un cheval rétif, le ferre et le remet en place.

À l'intérieur de cette église, de nombreux objets sont « classés »[41] :

  • statue : Saint André
  • bâton de procession de confrérie : Saint Vincent
  • ornement : étole, manipule, voile de calice
  • autel, deux gradins d'autel, tabernacle, retable, tableau : Jésus rappelant à ses parents, la Vierge et saint Joseph, sa mission divine, quatre statues (maître-autel)
  • banc d’œuvre
  • statue : Christ en croix
  • statue : saint Jacques
  • retable de la chapelle Saint-Jacques
  • stalles (jouées de)
  • clôture de chœur (table de communion)
  • lutrin (aigle-lutrin)
  • peintures monumentales de la nef : dit des trois morts et des trois vifs (le), saint Christophe, scène de la vie de saint Éloi
  • console
  • devant d'autel
  • stalles
  • cabinet
  • deux sièges de célébrant (siège d'officiant)
  • vantail de la porte de la sacristie
  • chasuble, deux dalmatiques : l'Arbre de Jessé, scènes de la vie du Christ et de la Vierge.

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La mairie, construite sur les plans de l'architecte E. Marganne, est inaugurée le . Sa construction fut financée par Ernest Fortier (de son vrai nom Chrictot) (1822-1890) qui sera maire de 1865 à 1882. La place devant la mairie porte son nom. Un campanile fut ajouté en 1904. Une horloge monumentale de 2 mètres de diamètre y fut installée. Elle remplaça celle qui était au pignon de l'église.[réf. nécessaire]

L'actuelle place Fortier, précédemment nommée place Saint-Jacques, était occupée jusqu'en 1815 par un cimetière.[réf. nécessaire]

Le jacquemart a été réalisé en 1992 par Alain Henry, dinandier de Villiers, aidé par Bernard Delagrange, dinandier de Bourges. Il évoque la légende du « Trou du serpent » et n'est plus animé en 2016.[réf. nécessaire]

Jusqu'à la fin du XIXe siècle, l'accès au château de la Vallée se faisait par une longue allée d'honneur créée en 1871 par la propriétaire du domaine. À la fin du XXe siècle, la commune achète une partie de cette allée qu'elle transforme en lieu de promenade.[réf. nécessaire]

Le château de la Vallée a été le lieu de résidence de plusieurs familles nobles du XVIIe au XXe siècle. Il est acquis en 1947 par la commune de Stains (Seine-Saint-Denis) pour y loger une colonie de vacances, qui porte le nom de l'écrivain, journaliste et homme politique Paul Vaillant-Couturier.[réf. nécessaire]

Le coteau Saint-André, orienté plein sud, abrité des vents du nord et à proximité de la rivière, a été creusé par l'homme, au cours des siècles, pour en faire un refuge, des habitations, des caves et un lieu d'extraction de pierres de construction. Ces caves étant à température constante (15°), elles ont servi et servent encore d'habitations et de lieu idéal pour la conservation du vin. Ces nombreuses carrières ont fourni des pierres de tuffeau de différentes qualités. L'extraction de ces pierres cessa vers 1910. Certaines caves devinrent des champignonnières. En 1976, l'une d'elles reste ouverte au public.[réf. nécessaire]

Patrimoine lié à l'eau[modifier | modifier le code]

Le Dictionnaire du Vendômois publié entre 1912 et 1917 par Raoul de Saint-Venant et la Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois (voir tome 4 pages 147 et ss)[19] donne de nombreuses indications sur ce type de patrimoine :

Le territoire de la commune comprend une trentaine de puits à manivelle d'une profondeur variant de 8 à 40 mètres. Un premier puits artésien a été creusé en 1868 (143 mètres) sur la propriété d'Ernest Fortier, alors maire. Un deuxième a été creusé vers 1875 sur le domaine de la Vallée. Un troisième, communal, a été creusé en 1888 (140 mètres), suivi d'un quatrième également communal.

La commune comptait trois lavoirs, un sur le Loir et deux alimentés par des puits artésiens. Le premier a disparu et les deux autres ne sont plus en fonction.

Un château d'eau avec puits artésien fut construit par M. Ernest Fortier sur sa propriété en 1868 pour son usage personnel. Il alimentait également le lavoir de « la muraille blanche ». Le surplus d'eau s'évacuait sur un fossé menant au Loir. Un château d'eau communal a été construit en 1936-1937. Il était alimenté par le puits artésien foré en 1888 et a permis la mise en service du réseau de distribution d'eau potable. Il a été remplacé par l'actuel, construit en 1968.

La commune dispose de deux plans d'eau :

  • l'étang de Riotte intercommunal Naveil - Villiers, espace de 12 hectares dédié essentiellement à la pêche et à l'observation de la nature ;
  • le plan d'eau du Vendômois intercommunal, aménagé à la suite des travaux de la ligne TGV Atlantique. Inauguré en 1990, d'une superficie de 16 ha sur une emprise de 23 ha, il offre diverses activités : voile, baignade, pêche…. Il bénéficie depuis 2010 du classement national Pavillon Bleu d'Europe qui est un label de qualité, relatif aux eaux de baignade.

Légende du trou du Serpent[modifier | modifier le code]

Cette légende, très populaire, ainsi que d'autres relatives à des dragons en pays vendômois, a été relatée notamment par l'abbé Simon dans son Histoire de Vendôme et de ses environs parue en 1835 [1](pages 73 à 76). Au temps du roi mérovingien Childebert Ier qui résidait dans la région, un dragon terrorisait la population. Son repaire était une grotte creusée dans le rocher, vers Saint-André. Le roi ordonna à Brayanus, un de ses prisonniers, de tuer ce monstre en échange de sa liberté. Celui-ci, à bord d'un char aux roues équipées de longues lames d'acier bien aiguisées, lança son attelage à bride abattue alors que le monstre buvait à la rivière. Il le coupa en trois morceaux. C'est cette légende qui est représentée par un jacquemart installé dans le centre du village.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Anne Demerson (1786-1872), morte au château de la Berthelotière où s'était retirée.
  • François, Charles, Léon SILLY (1808-1892) médecin, républicain et opposant au second empire[42]. Il est le fils du général Pierre Louis François Silly
  • Abel Bergasse Dupetit-Thouars (1832-1890), officier de marine, héros du Pérou, inhumé au cimetière de Villiers, commune où se trouve la résidence familiale.
  • Meven Mordiern (1878-1949), écrivain de langue bretonne, y passa son enfance.
  • Nicolas Risler-Tournier (1827-1899), architecte, est mort au château de La Vallée.
  • Yves Dartois (1901-1974), pseudonyme de Henri Jean Yves Ruelle, auteur de roman policier, de littérature d'enfance et de jeunesse et de littérature populaire. Il disposait d'une résidence secondaire à Villiers-sur-Loir.
  • Irène Frain (1950), femme de lettres, romancière, journaliste et historienne, possède avec son mari une demeure familiale rue du Coudray[43].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Villiers-sur-Loir se blasonnent ainsi :

Parti d'azur et de gueules, aux deux chevrons jumelés renversés d'or brochant, accompagnés en chef d'une molette d'éperon d'argent brochant également, et en pointe de deux cimeterres aussi d'argent, garnis d'or, appointés en chevron renversé.

Création J.P. Fernon (1995).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Villiers, un village au fil des siècles d'Henri Mésange, paru en (ISBN 2-904 736 06-9)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Voir Villiers Ce lien renvoie vers une page d'homonymie.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

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