Ventabren

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ventabren
Ventabren
Vue générale du village de Ventabren.
Blason de Ventabren
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Aix-en-Provence
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Frédéric Vigouroux
2022-2026
Code postal 13122
Code commune 13114
Démographie
Gentilé Ventabrennais
Population
municipale
5 484 hab. (2021 en augmentation de 3,9 % par rapport à 2015)
Densité 192 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 32′ 20″ nord, 5° 17′ 35″ est
Altitude 238 m
Min. 59 m
Max. 286 m
Superficie 28,5 km2
Unité urbaine Marseille - Aix-en-Provence
(banlieue)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Berre-l'Étang
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Ventabren
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Ventabren
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
Voir sur la carte topographique des Bouches-du-Rhône
Ventabren
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Ventabren
Liens
Site web http://www.ventabren.fr

Ventabren [vɛ̃tabʁɛ̃] est une commune française des Bouches-du-Rhône, dont les habitants s'appellent les Ventabrennais.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Cette commune est située :

Ventabren est un village typiquement provençal, perché au sommet d'une colline dominée par les ruines du château de la reine Jeanne.

Communes limitrophes de Ventabren
Coudoux Éguilles
Ventabren
Velaux Aix-en-Provence

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 682 mm, avec 5,6 jours de précipitations en janvier et 1,9 jour en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marignane », sur la commune de Marignane à 15 km à vol d'oiseau[3], est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 532,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,8 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ventabren est une commune urbaine[Note 2],[8]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille - Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[11] et 1 625 845 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Marseille-Aix-en-Provence est la troisième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris et Lyon[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (41,5 %), zones urbanisées (20,2 %), forêts (12,3 %), terres arables (11,8 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %), prairies (0,7 %), cultures permanentes (0,4 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Ventabrenum serait le nom donné à l’époque romaine à une importante villa qui existait au quartier des Fons-Vicari. L’origine de ce nom (Ventabran en 1145, Ventabren en 1154) prête à de nombreuses discussions. Plusieurs étymologies peuvent être avancées:

  • En provençal, ventabren signifie « fanfaron », littéralement « celui qui vanne, filtre le bran, la partie la plus grossière du son dont on débarrasse le blé » ; donc celui qui brasse en pure perte, qui se vante de choses sans aucun intérêt.
  • Mais on ne peut totalement exclure la racine ligure vin(t)- qui désigne un promontoire rocheux, à laquelle serait accolé le ligure bren, « montagne ».
  • Il a été découvert sur une tombe découverte au pied du village, en caractères grecs, le mot « Vinitouta » : est-ce le toponyme d'origine ?

racine préindoeuropéenne vin(t)[17]

Peyre plantade : à rapprocher de la nécropole tumulaire et des stèles découvertes sur le site.

Histoire[modifier | modifier le code]

8 000 ans av. J.-C., un faciès culturel de la basse Provence, désigné sous le terme de Montadien, est présent à Ventabren. Le site se trouve à « l’abri des bœufs » au lieu-dit  la Plantade  et présente une énorme escargotière (déchets de cuisine) de 20 m de long. En 1995, a été découverte une nécropole tumulaire avec cinq tertres circulaires avec des tombes individuelles. La sépulture est datée entre 3 370 et 2 925 av. J.-C.[18].

Le "Camp Marius" est un vaste oppidum celto-ligure dont les traces se voient très nettement sur le plateau au-dessus de l’aqueduc de Roquefavour. C'est un éperon barré par des fortifications qui protègent les côtés nord et ouest du site par deux murs formant angle droit de 600 m de long. le Mur Nord se prolonge pour continuer de défendre le petit plateau intermédiaire. Les autres côtés ont des falaises pour défense naturelle[19]. Les vues aériennes montrent 4 cellules importantes dans la végétation de kermès entre le mur ouest et le chemin. L'accès principal se faisait par le plateau mais un sentier périlleux présentant des muraillages anciens permet un accès à la fontaine (parking) dans le vallon ouest ( route de l'Aqueduc). Un autre vraisemblablement lié à la construction de l'aqueduc est accessible sous les dernière arche par un escalier au niveau de la rivière.

Depuis cet oppidum situé entre les oppida d'Entremont et ceux plus proches de Roquepertuse et Ste Propice, on voit les oppida du Baou-Roux, de la Tête de l'Ost et des Mayans.

Ces vestiges ont été identifiés dès 1905 par l'archéologue Henry de Gérin-Ricard. Cet emplacement a été occupé principalement dans la deuxième moitié du Ier siècle av. J.-C., mais des fouilles archéologiques, conduites de 1975 à 1985, ont permis de trouver des poteries, une fibule, des oboles massaliotes et divers autres objets, traces d’une cité plus ancienne (Ve et IVe siècles av. J.-C.). Le site a été abandonné à la fin du Ier siècle av. J.-C., pour des raisons à la fois politiques et économiques[20].

La région fait ensuite partie du royaume wisigoth, royaume germanique de 418 à 511. Cette période voit la région adopter différentes hérésies dont l'arianisme. Le royaume s'étend alors jusqu'en Espagne.

En 511, la région passe aux mains des ostrogoths venus défendre les wisigoths contre les francs qui l'obtiennent néanmoins en 536.

Il est alors la cible de la conquête musulmane (711) qui cherche l'installation[21].

La région est ensuite dévastée et pillée par les troupes de Charles Martel qui reprend entièrement la Provence en 739.

Les musulmans malgré leurs tentatives, ne parviendront pas à s'implanter de nouveau avant 890, pour une deuxième phase d'occupation localisée pour opérer des raids depuis leurs bases du Fraxinet au-dessus de Saint-Tropez.

Guillaume Ier de Provence les chasse de Provence en 973[22] et en profite pour instaurer la féodalité et le fisc de Provence.

Château de Ventabren.

Au XIIe siècle, les maisons de village se groupent autour du château construit depuis peu. Les Sarrasins dévastent les villes, chassant les indigènes. Ceux-ci cherchent sur les hauteurs une sécurité qu’ils ne trouvent plus dans la plaine. On peut donc situer la naissance du village de Ventabren vers 920-940. À ce moment, Guillaume Ier, comte de Provence, ayant définitivement chassé les Sarrazins, fit distribuer à ses compagnons d’armes les terres libérées. Ces derniers construisent alors des ouvrages fortifiés dont le château de Ventabren, dénommé à cette époque « le château royal ». C’était un imposant ensemble encadré de tours et de remparts, totalement inaccessible du côté du couchant. Il est donc vraisemblable que le village se soit construit à l’emplacement actuel à cette période, en se mettant le plus près possible à l’abri du château. De nombreuses caves témoignent encore par leurs vestiges (piliers, voûtes en plein cintre ou ogives) du passé médiéval.

La possession seigneuriale de Ventabren apparaît dans un document testamentaire de Raymond des Baux en 1170. Le château fort constituait un ouvrage défensif considérable. Son architecture était d’une grande simplicité, ses murs construits avec des matériaux de choix mesuraient une toise d’épaisseur. Son enceinte était flanquée de tours rondes et carrées. Le château n’avait qu’une seule porte du côté du levant. Les autres côtés, bâtis sur des rochers à pic, étaient absolument inaccessibles. À l’intérieur, il y avait des caves et une immense citerne, une chapelle était attenante au château.

La reine Jeanne : reine de Jérusalem et de Sicile, comtesse de Provence, de Forcalquier et de Puymont, fille de Charles d'Anjou-Sicile, duc de Calabre, et petite-fille de Robert d’Anjou, devint reine de Naples à 14 ans.

En tant que comtesse de Provence, chacun de ses actes fut apprécié par les populations. Elle réunit plusieurs fois les états de Provence, afin d’aviser les mesures à prendre pour la défense du pays. C’est à partir de ce moment-là que le château primitif prit de l’importance.

En 1345, à Naples, la reine Jeanne fait assassiner son époux, André de Hongrie, par son amant. Elle épouse ce dernier, mais en danger de mort, elle quitte Naples pour la Provence, fin 1347. Trois galères pavoisées, portant gammes, ors, chamarrures, entrèrent dans le port de Marseille le 20 janvier 1348, où la ville tout entière l’accueillit sur le quai. Les maisons étaient décorées de branches de buis et de cyprès. Les vivats couvraient les fifres et les tambourins.

En 1349, elle nomme Raymond des Baux sénéchal de Provence, avant de repartir pour Naples. Elle meurt en 1382 à l’âge de 58 ans.

En 1381, son fils adoptif, Louis d’Anjou, fait donation du château à Bertrand d’Agoult, membre d’une puissante famille provençale. Plusieurs familles se succèdent avec des fortunes diverses dans la possession de Ventabren.

En 1425, le château devient propriété des Quiqueran. En 1472, celle des Bardelins. En 1591, il appartient aux Gaillard-Longjumeau qui détenaient leurs terres d’Henri IV. Ce sont les derniers seigneurs de Ventabren. Dès le début du XVIIIe siècle, ils n’habitent plus le château mais leur maison de la Baronne. La forteresse résiste aux guerres et aux temps, mais c’est la République, qui, en 1794, dépêche un nommé Micoulin pour détruire ce château « qui rappelait des souvenirs fâcheux ». Les habitants du village de cette époque, soit par intérêt, soit pour réparer leurs maisons, soit par peur, aidèrent à la démolition. On trouve, à l’heure actuelle, dans les murs de plusieurs maisons, de nombreuses pierres taillées qui manifestent ces événements.

En 1851, on compte 327 maisons dans le village.

Le 31 août 1857, on inaugure l’arrivée du chemin de fer.

Au XIXe siècle, Ventabren compte quelques usines et fabriques. Une usine travaillant le minerai de cuivre, une fabrique de papier, une blanchisserie pour les draps, 4 minoteries, 6 huileries (salle des fêtes, la Recense, galerie VAC, les Brès, Pieulle…).

En 1924, l’éclairage électrique arrive dans le village.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Élections Circonscription électorale Élu de la circonscription
Niveau Type Titre Nom Début de mandat Fin de mandat
Commune /
Intercommunalité
Municipales et métropolitaines Ventabren Maire Frédéric Vigouroux 2022 2026
Métropole d'Aix-Marseille-Provence Présidente de l'intercommunalité Martine Vassal 2020 2026
Département Départementales Canton de Berre-l'Étang Conseillère départementale Julie Arias 2021 2028[Note 4]
Conseiller départemental Yannick Guérin
Région Régionales Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Président du conseil régional Renaud Muselier 2021 2028
Pays Législatives Huitième circonscription Député Jean-Marc Zulesi 2022 2027

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[24].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1791 Jacques Rouard    
1793 1794 Jean-Pierre Giraud    
1806 1818 Augustin Jauffret    
1818 1829 Jean Salin    
1829 1832 Joseph-Louis Jauffret    
1833 1851 Jean-François Laplace    
1851 1852 Marius Roux    
1852 1860 Pierre-Antoine Reynaud    
1860 1863 Aimé Laplace    
1863 1868 Émile Ricard   Propriétaire
Conseiller général (1865 → 1871)
1868 1870 Justin-Thomas Baret   Maire par intérim
1871 1873 Félicien Matheron    
1874 1878 Aimé Laplace    
1878 1899 Félicien Matheron    
1899 1902 Pierre Jude Rouard    
1904 1908 Antoine Marroc    
1908 1912 Eugène Martin    
1913 1919 Désiré Pellegrin    
1920 1925 Sylvain Leydier    
1925 1932 (démission) Paul Devaux (1868-1941)    
1932 1950 Albert Poitevin    
1950 1953 Pierre Chaufaille    
mai 1953 mars 1965 Max Bareille    
mars 1965 mars 1977 Jean Bourde    
mars 1977 mars 2001 Jean-Marie Duron RPR Maire honoraire (2005)
mars 2001 juillet 2022 M. Claude Filippi UDF puis
UMP-LR
Cadre supérieur
Démissionnaire[25]
juillet 2022 En cours
(au 6 juillet 2022)
Frédéric Vigouroux DVD DGS à Salon-de-Provence, ancien premier adjoint
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].

En 2021, la commune comptait 5 484 habitants[Note 5], en augmentation de 3,9 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6789601 3011 4081 3571 3091 6001 8441 245
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2901 3011 1511 1301 1211 0751 0151 0191 011
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
985988889951896832787889509
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
6039341 5372 7173 7424 5494 8314 8424 581
2015 2020 2021 - - - - - -
5 2785 3815 484------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Place et rue de Ventabren.

L'Office municipal de la culture (OMC) assure la programmation des manifestations sur la commune.

Manifestations annuelles :

  • Exposition des Métiers d'Arts et de l'Artisanat - Expo-Rue des peintres : au mois de mai
  • Fête de la Saint-Jean : au mois de juin
  • Fête nationale : au mois de juillet
  • Fête votive de la Saint-Denis : au mois d'octobre
  • Marché de Noël : au mois de novembre
  • Illuminations de Noël : au mois de décembre

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 51 189 , ce qui plaçait Ventabren au 227e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole et au second rang du département des Bouches-du-Rhône derrière Saint-Marc-Jaumegarde (59 683 €)[30].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Aqueduc[modifier | modifier le code]

Ce village possède sur son territoire le plus grand aqueduc en pierre au monde, classé monument historique[31]. L'aqueduc de Roquefavour a été construit par Jean François Mayor de Montricher, jeune ingénieur de 26 ans, au milieu du XIXe siècle (1842-1847), pour amener l'eau de la Durance à Marseille. La ville de Marseille subissait depuis tous temps des sécheresses mortelles, l'aqueduc de Roquefavour permit aux eaux de la Durance, via le canal de Marseille, de traverser la vallée de l'Arc. L'aqueduc possède trois rangs d'arcades, mesure 393 mètres de long et 82 mètres de haut. En comparaison, le pont du Gard ne mesure « que » 266 m de long et 47 m de haut (mais a été construit 18 siècles avant).

Viaduc[modifier | modifier le code]

Le viaduc de Ventabren sur la LGV Méditerranée est situé sur la commune.

Ermitage Saint-Honorat[modifier | modifier le code]

Un lieu millénaire à Ventabren. De son ancien nom La « cella Saint-Honorat » l'ermitage appartint d'abord à l'Eglise d'Aix. Ruinée par les Sarrasins lors des razzias, l'ermitage passa sous la main de Montmajour en 963 (un diplôme de l'empereur Conrad et une bulle de Léon VIII le constatent).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Édouard Peisson (1896-1963), écrivain français, spécialisé dans le roman maritime.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Ventabren Blason
D'azur à la montagne d'argent posée sur des ondes du même mouvant de la pointe, au chef cousu de gueules chargé d'un soleil d'or[32].
Détails


Culture[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

  • La série télévisée Les Cinq Dernières Minutes a été tournée à Ventabren en 1959, pour l'épisode n°12, intitulé Dans le pétrin avec Raymond Souplex. L'inspecteur Bourrel, en vacances à Saint-Saturnin (Ventabren est ainsi rebaptisé dans l'épisode), mène l'enquête sur une étrange épidémie qui frappe la population. L'épisode a été tourné en décor réel, dans les rues mêmes de Ventabren.
  • La série Draculi & Gandolfi a été tourné à Ventabren, avec l'Aqueduc et l'ermitage Saint-Honorat en décors[33].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[23].
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Ventabren et Marignane », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Marignane », sur la commune de Marignane - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Marignane », sur la commune de Marignane - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Marseille-Aix-en-Provence », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Alain Nouvel, Les noms de lieux témoins de notre histoire, Tèrra d'Oc, (ISBN 2-903163-06-5 et 978-2-903163-06-8, OCLC 9682868, lire en ligne), p104
  18. Christian Jeunesse, Les statues-menhirs de Méditerranée occidentale et les steppes. Nouvelles perspectives, in : Rodriguez G. et Marchesi H., dir., Statues-menhir et pierres levées du Néolithique à aujourd’hui, Actes du 3ème colloque international sur la statuaire mégalithique, Saint-Pons-de-Thomières, 12-16 septembre 2012, Direction régionale des affaires culturelles Languedoc-Roussillon & Groupe Archéologique du Saint-Ponais, Montpellier 2015, 123-138.
  19. « Oppidum de Roquefavour », sur roquepertuse.org (consulté le ).
  20. Panneau explicatif du site, octobre 2013
  21. Philippe Sénac, Charlemagne et Mahomet, Gallimard, , 437 p. (ISBN 978-2-07-035794-9), p. 81
  22. Des sources tardives comme la Chronique de la Novalaise et la Vie de Saint Bobon donnent des informations romancées de ces événements.
  23. Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.
  24. Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  25. [1]
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  31. « Aqueduc de Roquefavour (également sur commune d'Aix-en-Provence) », notice no PA13000037, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  32. Louis J. S. de Bresc (planche S), Armorial des communes de Provence, Paris, Librairie Bachelin-Deflorenne, (lire en ligne).
  33. « Archive : Le Studio Phocéen en tournage dans les Bouches-du-Rhône », sur Studio Phocéen (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]