Vauhallan

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Vauhallan
Vauhallan
L’hôtel de ville.
Blason de Vauhallan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Palaiseau
Intercommunalité Communauté d'agglomération Paris-Saclay
Maire
Mandat
Bernard Gleize
2020-2026
Code postal 91430
Code commune 91635
Démographie
Gentilé Vauhallanais
Population
municipale
2 066 hab. (2021 en augmentation de 6,99 % par rapport à 2015)
Densité 619 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 44′ 03″ nord, 2° 12′ 20″ est
Altitude Min. 80 m
Max. 154 m
Superficie 3,34 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gif-sur-Yvette
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Vauhallan
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Vauhallan
Liens
Site web www.vauhallan.fr

Vauhallan[1] (prononcé [voalɑ̃] Écouter) est une commune française située à dix-sept kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Vauhallanais[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Position de Vauhallan en Essonne.
Occupation des sols.
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 17,5 % 58,48
Espace urbain non construit 8,0 % 26,66
Espace rural 74,6 % 249,88
Source : Iaurif[3]

Vauhallan est située à dix-sept kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame[4], point zéro des routes de France, vingt et un kilomètres au nord-ouest d'Évry[5], quatre kilomètres au nord-ouest de Palaiseau[6], douze kilomètres au nord-ouest de Montlhéry[7], seize kilomètres au nord-ouest d'Arpajon[8], vingt-quatre kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes[9], vingt-sept kilomètres au nord-est de Dourdan[10], trente kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais[11], trente-quatre kilomètres au nord-est d'Étampes[12], quarante-deux kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt[13].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par le ru de Vauhallan, un affluent de la Bièvre[14].

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Saclay Bièvres Igny Rose des vents
Saclay N Igny
O    Vauhallan    E
S
Saclay Saclay Palaiseau

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 652 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Toussus-le-Noble à 7 km à vol d'oiseau[17], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,0 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune ne dispose d'aucune gare sur son territoire, la plus proche étant à Igny. Elle est desservie toutefois par deux lignes de bus : la ligne 119 du réseau de bus RATP circulant du lundi au samedi et permettant aux habitants de se rendre vers Massy et par la ligne 16 du réseau de bus Paris-Saclay circulant aux heures de pointe en semaine entre Saclay et la gare d'Igny.

Lieux-dits, écarts et quartiers[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Vauhallan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[21],[22],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[24] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[25],[26].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[27],[28].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté anciennement sous la forme latinisée Valli Hellandi en 1281[29], Vallis Hellandi au XIIe siècle et Vallis Halani (sans date)[30], Vauherland ou Vauhalant en 1370[29].

La commune fut créée en 1793 sous le nom de Vanhallan, le Bulletin des lois de 1801 introduisit la version Vaux-Challan et Vauhallan[31].

Cette formation toponymique est comparable à d'autres dans la région parisienne, par exemple Vaucresson (Vallis Crisonis au XIe siècle) composé avec le nom de personne germanique Crisso, et à Vaudherland (Vallis Derlandi au XIIIe siècle), composé soit avec la préposition de, c'est-à-dire d'Herland[32], soit avec le nom de personne germanique Darland[33].

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en Vau-, forme issu de val « petite vallée », dont le [l] s'est souvent vocalisé devant une autre consonne, ici anciennement [h]. Le second élément est sans doute le nom de personne germanique Hariland devenu Helland / Hallan par assimilation de [r] à [l] et [a] par fausse régression. On le retrouve dans les noms de famille Herland, Herlant et Hallant, encore fréquents au nord de la France[34].

Histoire[modifier | modifier le code]

Vauhallan était un domaine de la couronne, que Charles V donna aux Célestins de Paris en 1375.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].

En 2021, la commune comptait 2 066 habitants[Note 3], en augmentation de 6,99 % par rapport à 2015 (Essonne : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
261276274271274310291301274
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
291315332303311311296310310
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
337369371352511546561545723
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 0851 7571 8561 7751 7952 0582 0101 9971 943
2018 2021 - - - - - - -
2 0722 066-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,0 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 000 hommes pour 1 072 femmes, soit un taux de 51,74 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,1 
7,7 
75-89 ans
11,0 
17,3 
60-74 ans
17,1 
23,4 
45-59 ans
24,0 
14,4 
30-44 ans
15,1 
18,4 
15-29 ans
13,6 
18,1 
0-14 ans
17,2 
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2020 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,3 
75-89 ans
7,1 
12,9 
60-74 ans
13,8 
20,1 
45-59 ans
19,6 
19,9 
30-44 ans
20,1 
19,9 
15-29 ans
18,3 
21,4 
0-14 ans
19,8 

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Politique locale[modifier | modifier le code]

La commune de Vauhallan est rattachée au canton de Gif-sur-Yvette, représenté par les conseillers départementaux Michel Bournat (UMP) et Laure Darcos (UMP), à l'arrondissement de Palaiseau et à la cinquième circonscription de l'Essonne, représentée par le député Maud Olivier (PS).

L'Insee attribue à la commune le code 91 3 03 635[40]. La commune de Vauhallan est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 106 358. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[41]. En 2007, la commune a reçu le label « Ville Internet @@ »[42].

Intercommunauté[modifier | modifier le code]

La commune fait partie depuis le 1er janvier 2016 de la Communauté d'agglomération Paris-Saclay.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[43]
Période Identité Étiquette Qualité
1980 Pierre Lechat PS Démissionnaire pour raison de santé
1980 [44] Lucien Le Béguec PCF Artisan, permanent politique
[45] 1988 Renée Delattre[46] SE Professeure d'éducation physique
Les données manquantes sont à compléter.
Maire en 1999 Jean-Marc Bécu[47] RPR[48]  
[49]
(démission)
Roger Martinache DVD Gérant de société[50]
8e vice-président de la CA du Plateau de Saclay [Quand ?]
[51] François Hillion DVD Ingénieur, ancien adjoint au maire
En cours
(au 19 janvier 2021)
Bernard Gleize[52] (1958- ) DVD Ingénieur SNCF, ancien adjoint au maire
Les données manquantes sont à compléter.

Tendances et résultats politiques[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :

Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :

Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :

Référendums :

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les élèves de Vauhallan sont rattachés à l'académie de Versailles. Elle dispose sur son territoire de l'école primaire des Sablons[67].

Santé[modifier | modifier le code]

La commune de Vauhallan dispose d'un cabinet médical où exercent trois médecins et des infirmières. On peut également y trouver deux cabinets de dentiste et un cabinet d'ostéopathe.

Services publics[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune de Vauhallan n'a développé aucune association de jumelage.

Vie quotidienne à Vauhallan[modifier | modifier le code]

Culture[modifier | modifier le code]

Différentes activités culturelles sont proposées par la commune, comme par exemple l'art plastique, la musique, etc. supervisées par Le LCV (Loisir et Culture de Vauhallan) ainsi qu'un atelier d'art floral.

Sports[modifier | modifier le code]

La commune est équipée d'une salle de danse, d'un gymnase, d'une plaine de jeux, d'un terrain d'évolution ainsi que d'un terrain de foot, où sont pratiquées plusieurs activités comme la danse classique, le hip-hop, la gymnastique, le yoga, la danse de salon, le foot, etc. supervisées par l'ESV (Etoile Sportive de Vauhallan).

L'église Saint-Rigomer-et-Sainte-Ténestine.

Lieux de culte[modifier | modifier le code]

La paroisse catholique de Vauhallan est rattachée au secteur pastoral de Palaiseau et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église Saint-Rigomer-et-Sainte-Ténestine. L'abbaye Saint-Louis-du-Temple est implantée sur son territoire[68].

Médias[modifier | modifier le code]

L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

Économie[modifier | modifier le code]

Emplois, revenus et niveau de vie[modifier | modifier le code]

En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 31 153 , ce qui plaçait la commune au cinquantième rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au quatrième rang départemental[69].

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Vauhallan 0,0 % 13,3 % 16,4 % 41,9 % 18,6 % 9,8 %
Zone d'emploi de Boulogne-Billancourt 0,0 % 3,9 % 34,9 % 26,9 % 23,8 % 10,4 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Vauhallan 0,6 % 13,0 % 0,0 % 11,1 % 10,4 % 12,0 %
Zone d'emploi de Boulogne-Billancourt 0,2 % 11,7 % 3,9 % 10,7 % 29,8 % 9,7 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee[70],[71],[72]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

Les bois au nord et au sud du village ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne[73].

Patrimoine architectural[modifier | modifier le code]

Niché au creux d'un vallon entouré de bois, le village a su préserver la nature qui l'entoure et les richesses de son passé. Sur un monticule, au centre de la cité, se dresse l'église rénovée au XIIIe siècle qui possède une crypte construite au VIe siècle. L'église a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques le [74],[75]. L'édifice religieux primitif fut commandé par Childebert Ier, l'un des fils de Clovis, en mémoire du miracle dont il fut le témoin. En l'honneur des saints qui opérèrent le miracle, le sanctuaire reçut le nom de Saint-Rigomer-et-Sainte-Ténestine[76].

  • Jouxtant l'église, on trouve une croix de prédication fleurdelisée datant de 1602 qui a été classée à l'inventaire des monuments historiques en 1927[77]. Une association indépendante A.R.E.VA œuvre pour la restauration de cette église[78].
  • Vie rurale d'autrefois :

en déambulant sur le territoire de Vauhallan, on découvre, au détour d'une rue, des maisons anciennes possédant encore des lucarnes à foin, une cabane à fraises, un lavoir qui évoquent la vie rurale d'autrefois, ainsi que des vestiges des quatre grands fiefs tenus jadis par des seigneurs.

  • La ferme des Arpentis (XIe siècle), à l'orée du plateau de Saclay, est l'un des derniers fleurons. Elle a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques le [79].
  • Dominant la plaine de Palaiseau, un colombier du XIIe siècle contemple les champs de blé, de maïs ou de colza. Au loin, il est possible d'entrevoir les bâtiments de l'École Polytechnique et du Centre de recherche de l'entreprise Danone.
  • L'abbaye bénédictine

Placée sur l'un des chemins menant à Saint-Jacques-de-Compostelle, Vauhallan abrite, sur le hameau de Limon, l'abbaye bénédictine de Saint-Louis du Temple. Ce monastère, construit au début des années 1950, a pris la suite du couvent des bénédictines de la rue Monsieur[80]. Après la loi de séparation puis la Première Guerre mondiale, la communauté est expulsée de la rue Monsieur et part pour Meudon en 1938, puis Limon après la construction de l'abbaye actuelle. Alexandre Renard, alors évêque de Versailles, procède à la dédicace de l'église abbatiale à la fin de 1957. L’abbaye possède deux musées. L’un concerne la fondatrice de l'ordre : Louise-Adélaïde de Bourbon-Condé, fille de Louis V Joseph de Bourbon-Condé, membre de la famille de Louis XVI et Marie-Antoinette. Des souvenirs du roi et de la reine y sont rassemblés. L'autre est dédié à Mère Geneviève Gallois, une moniale qui dessina et réalisa les vitraux de l'église abbatiale. L'abbaye propose dans son magasin des produits artisanaux provenant des couvents bénédictins : elle est renommée pour son atelier de reliure, en particulier pour la rénovation de reliures anciennes.

  • Le château de Limon

L'ancien château de Limon, transformé en hôtellerie, accueille des visiteurs et des personnes âgées.

  • Le manoir de Richeville
  • Une croix de chemin datée de 1602 a été classée aux monuments historiques le [81].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Vauhallan :

Héraldique[modifier | modifier le code]


Blason de Vauhallan

Les armes de Vauhallan se blasonnent : D’argent au chevron renversé ondé d’azur, accompagné en chef de trois merlettes de sable, et sur les flancs de deux cierges allumés de gueules, celui de dextre posés en bande, l’autre en barre.[82]

L’écu est surmonté d'une couronne murale à trois tours crénelées d’or, maçonnée et ouverte de sable. Il est soutenu à dextre d’une gerbe de blé d’or, à sénestre d’un pampre de vigne d’or fruité du même, et en pointe de trois fraises de gueules feuillées d’argent.

  • L'écu: le champ d’argent et les trois merlettes sont aux armes de François Passart qui fit restaurer et agrandir l’église au XVIIe siècle, celles-ci figurent à la clé de voûte de la seconde travée. Le chevron ondé renversé d’azur évoque à la fois l’étymologie de Vauhallan qui viendrait du latin Vallis Hellandi et qui signifie vallée du vent et le ru qui traverse Vauhallan. Les deux cierges allumés de gueules rappellent le miracle de Saint-Rigomer et Sainte Tenestine du VIe siècle ; le roi Childebert ordonna alors la construction d’une église sur le territoire de Vauhallan.
  • Les ornements extérieurs: la couronne murale est l’emblème que portaient les déesses grecques protectrices des cités. La vigne d’or qui soutient l’écu à senestre est en souvenir de cette culture qui ne prit fin qu’au milieu du XIXe siècle pour être remplacée par celles des fraises, figurant en pointe, à dextre le blé, évoque la riche terre à blé : le plateau de Saclay auquel Vauhallan appartient[83].

Vauhallan dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Vauhallan », p. 105–111
  • Collectif d'auteurs, Nouveau guide de la vallée de la Bièvre : Verrières-le-Buisson - Igny - Vauhallan - Jouy-en-Josas - Saclay - Les Loges-en-Josas - Buc - Guyancourt - Bièvres, Amis de la vallée de la Bièvre,

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Fiche de Vauhallan dans le Code officiel géographique sur le site de l'Insee. Consulté le 08/08/2012.
  2. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 12/04/2009.
  3. Fiche communale d'occupation des sols en 2008 sur le site de l'Iaurif. Consulté le 16/11/2010.
  4. Orthodromie entre Vauhallan et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 27/11/2012.
  5. Orthodromie entre Vauhallan et Évry sur le site lion1906.com Consulté le 27/11/2012.
  6. Orthodromie entre Vauhallan et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 27/11/2012.
  7. Orthodromie entre Vauhallan et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 27/11/2012.
  8. Orthodromie entre Vauhallan et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 27/11/2012.
  9. Orthodromie entre Vauhallan et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 27/11/2012.
  10. Orthodromie entre Vauhallan et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 27/11/2012.
  11. Orthodromie entre Vauhallan et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 27/11/2012.
  12. Orthodromie entre Vauhallan et Étampes sur le site lion1906.com Consulté le 27/11/2012.
  13. Orthodromie entre Vauhallan et Milly-la-Forêt sur le site lion1906.com Consulté le 27/11/2012.
  14. Fiche du Ruisseau de Vauhallan sur le site du SANDRE
  15. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  16. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  17. « Orthodromie entre Vauhallan et Toussus-le-Noble », sur fr.distance.to (consulté le ).
  18. « Station Météo-France « Toussus Le Noble » (commune de Toussus-le-Noble) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  19. « Station Météo-France « Toussus Le Noble » (commune de Toussus-le-Noble) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  20. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  21. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  23. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  25. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  26. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  27. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  29. a et b Guy Marie Claise, Dictionnaire de Seine et Oise
  30. Hippolyte Cocheris, « Dictionnaire des anciens noms des communes du département de Seine-et-Oise » in CORPUS LATINUM STAMPENSE (lire en ligne) dictionnaire.html
  31. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN 2-85023-076-6), p. 695b.
  33. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : formations dialectales et françaises, errata et addenda aux trois volumes, librairie Droz, Genève, 1998, p. 1672, n° 29262 (lire en ligne) [1]
  34. Site de Géopatronyme : répartition et nombre de naissances des porteurs des patronymes Herland [2] Herlant [3] et Hallant [4]
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Vauhallan (91635) », (consulté le ).
  39. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Essonne (91) », (consulté le ).
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  41. Fiche entreprise de la commune de Vauhallan sur le site verif.com Consulté le 23/04/2011.
  42. Palmarès 2007 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 01/10/2009.
  43. Liste des maires successifs sur la base de données mairesgenweb.org (consulté le 12 juin 2009)
  44. Élection invalidée, cf Le Monde, archives, 3 décembre 1983
  45. Annuaire des collectivités locales 1984, p. 626 :
    « La liste d'opposition Vauhallan-Renouveau, conduite par Mme Renée Delattre (sans étiquette), a enlevé les 3 derniers sièges à pouvoir, au 2e tour de cette élection partielle » [5]
  46. « "Entre 1984 et 1988, quand j'étais maire, j'organisais encore une fête de la Vigne à Vauhallan", explique Renée Delattre » [6]
  47. « C'est important de revendiquer nos racines », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne).
  48. « Cette date n'a jamais été reconnue officiellement, souligne Jean-Marc Bécu (RPR) » [7]
  49. « Démission du maire de Vauhallan », sur monsaclay.fr, .
  50. Fiche de la commune sur le site du conseil général de l'Essonne. (consulté le 12 mai 2010)
  51. « François Hillion élu maire de Vauhallan hier », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne).
  52. Extrait de la fiche de M. Bernard GLEIZE, sur lesbiographies.com
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  83. Armoiries conçues et réalisées par Mireille Louis, artiste héraldiste, et approuvées par la Commission Nationale d’Héraldique, le 15 mai 1987.