Universal Soldier

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Universal Soldier

Titre québécois Unité spéciale
Réalisation Roland Emmerich
Scénario Dean Devlin
Musique Christopher Franke
Acteurs principaux
Sociétés de production Carolco Pictures
IndieProd Company Productions
Centropolis Film Productions
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre science-fiction
Durée 102 minutes
Sortie 1992

Série Universal Soldier

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Universal Soldier ou Unité spéciale au Québec est un film américain réalisé par Roland Emmerich et sorti en 1992.

Malgré des critiques plutôt négatives, le film réalise de bonnes performances au box-office. Il lance la création d'une franchise et connait plusieurs suites.

Synopsis[modifier | modifier le code]

En 1969, durant la guerre du Viêt Nam, deux soldats américains, Luc Deveraux et Andrew Scott, s'entretuent après que le second ait été démasqué en train de massacrer des civils vietnamiens. Près de vingt-cinq ans plus tard, ils deviennent, comme d'autres soldats tués, des UNIversal-SOLdiers : des soldats ramenés à la vie considérablement plus forts et résistants et sans aucune émotion.

Veronica, une journaliste, décide d'enquêter sur ces soldats. Dès lors considérée comme une menace, le colonel Perry et les scientifiques du projet ordonnent aux UNI-SOL de l'éliminer, mais Deveraux est resté humain et décide de la défendre. Avec l'aide de Veronica, il entreprend également de connaître son passé. Scott, quant à lui, a vu sa santé mentale décliner et décide de les traquer avec l'aide des autres soldats universels.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

  • Titre original et français : Universal Soldier
  • Titre québécois : Unité spéciale
  • Réalisateur : Roland Emmerich
  • Scénaristes : Dean Devlin, Christopher Leitch et Richard Rothstein
  • Musique : Christopher Franke
  • Direction artistique : Nelson Coates et Jeff Wallace
  • Décors : Holger Gross et Alexander Carle
  • Costumes : Joseph A. Porro
  • Photographie : Karl Walter Lindenlaub
  • Son : Richard E. Roth, David Chornow
  • Montage : Michael J. Duthie
  • Producteurs : Craig Baumgarten, Joel B. Michaels et Allen Shapiro
Coproducteur : Oliver Eberle
Producteurs associés : Donald Heitzer et Kamel Krifa
Producteur délégué : Mario Kassar

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Genèse et développement[modifier | modifier le code]

Le film devait être réalisé par Andrew Davis. Il est remplacé (après un an de préparation) par Roland Emmerich qui a totalement réécrit le scénario trop coûteux intitulé Crystal Knights (Titre de travail)[7], avec Dean Devlin[8],[7].

Attribution des rôles[modifier | modifier le code]

L'enfant qui incarne Luc Deveraux jeune n'est autre que Kristopher Van Varenberg, le fils de Jean-Claude Van Damme.

Tournage[modifier | modifier le code]

Le tournage a lieu du au en Arizona : Ashfork, Chloride, Cottonwood, Kingman, Sedona, Prescott ou encore Clarkdale[9],[7].

Accueil[modifier | modifier le code]

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Aux États-Unis, le film a reçu un accueil critique mitigé :

  • Sur Internet Movie Database, il obtient un score de 6,110 sur la base de 96 000 critiques[10].
  • Sur Metacritic, il obtient un score défavorable de la presse 35100 sur la base de 15 critiques mais un score plutôt favorable du public 7,210 basé sur 47 évaluations[11].
  • Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il a reçu un accueil critique défavorable, recueillant 31 % de critiques positives, avec une moyenne de 4,2910 sur la base de 10 critiques positives et 22 négatives[12].

En France, le film a reçu des critiques défavorables sur Allociné :

  • Il obtient une moyenne de 2,15 sur la base 128 critiques de la part des spectateurs[13].

Box-office[modifier | modifier le code]

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis (1er week-end) 10 057 084 $[14] du 10 au -
Drapeau des États-Unis États-Unis 36 299 898 $[14] 5
Drapeau de la France France
Drapeau de Paris Paris
1 538 373 entrées[2] - -
Monde Total hors États-Unis 59 000 000 $[15],[16] - -
Monde Total mondial 95 299 898 $ - -

Le film est distribué aux États-Unis dans 1 916 salles la semaine de sa sortie et rapporte plus de 10 millions de $ lors de son premier week-end d'exploitation, ce qui lui vaut d'occuper la deuxième place du box-office derrière Une équipe hors du commun[14]. Il n'est jamais distribué au-delà de 1 925 salles sur le territoire américain et finit son exploitation avec 36,3 millions de $ de recettes[14]. Si le succès commercial aux États-Unis s'avère modeste par rapport à son coût de production (23 millions de $[2]), c'est à l'international que le film fonctionne mieux avec 59 millions de $ de recettes à l'étranger[15],[16].

En France, le film prend la première place du box-office la semaine de sa sortie avec près de 500 000 entrées[17], dont plus de 122 000 entrées à Paris, où il est diffusé dans 42 salles[18] et garde cette place la semaine suivante, avant d'être détrône en troisième semaine par L'Arme fatale 3, tout en ayant dépassé le million d'entrées depuis sa sortie[19]. L'exploitation française de Universal Soldier se termine avec un total de 1,5 million d'entrées[2].

Fin alternative[modifier | modifier le code]

Dans les bonus du DVD du film, on peut découvrir une fin alternative. Elle diffère de la version retenue notamment lorsque Scott tue la mère de Deveraux sous ses yeux, devant la porte de la maison en criant « Toc toc ! ». Après avoir affronté Scott, Luc se fait tirer dessus par son père, armé d'un fusil. C'est alors que le Dr. Christopher Gregor arrive avec ses hommes. Il apprend à Luc que ce ne sont finalement pas ses vrais parents. Luc se fait alors cribler de balles par les hommes. La police arrive ensuite pour arrêter le docteur et ses hommes. Veronica retrouve son équipe et tourne un reportage devant la maison des faux parents de Luc. Mais elle préfère se concentrer sur Luc, qui survit malgré ses blessures. Luc retrouve finalement ses vrais parents dans leur ferme. En voix-off, Veronica explique que Luc n'a pas voulu de traitement et a souhaité vieillir et mourir normalement[20].

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Dans Postman de Kevin Costner, des images du Sergent Andrew Scott (Dolph Lundgren) sont projetées sur l'écran géant en plein air. Les militaires mécontents de la programmation jettent des pierres au projectionniste pour changer de film.
  • Jean-Claude Van Damme a simulé une fausse bagarre envers Dolph Lundgren pour la promotion du film lors du festival de Cannes 1992 pendant la montée des marches précédant la projection du film The Player de Robert Altman[7]. Le belge a eu l'idée de ce coup de communication dans la limousine qui l'amenait aux marches. Son acolyte n'a été mis au courant qu'après la bagarre.

Saga[modifier | modifier le code]

Avant que ne soient tournées des suites avec Jean-Claude Van Damme, sont sortis directement en vidéo et simultanément en 1998 deux téléfilms (pilotes d'une potentielle série télévisée), Universal Soldier 2 : Frères d'armes et Universal Soldier 3 : Ultime vengeance avec les acteurs Matt Battaglia et Jeff Wincott (en) reprenant les rôles de Luc Deveraux et Andrew Scott.

Universal Soldier est la seule franchise pour laquelle Jean-Claude Van Damme a accepté de reprendre plusieurs fois son rôle. Auparavant, il avait refusé les suites de Bloodsport, Kickboxer et Street Fighter.

Suites[modifier | modifier le code]

Téléfilms[modifier | modifier le code]

Jeux vidéo[modifier | modifier le code]

  • Universal Soldier, le jeu vidéo
  • Le personnage de Luc Deveraux apparaît en tant que « bro » jouable dans le jeu vidéo Broforce (2015) sous le pseudonyme de Broniversal Soldier. Andrew Scott apparaît quant à lui en tant que boss sous le matricule GR666.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Société de Production / Sociétés de distribution » ({(en) sociétés partenaires), sur l'Internet Movie Database (consulté le 20 juillet 2020).
  2. a b c et d « Universal Soldier », sur JP box-office.com (consulté le )
  3. « Spécifications techniques » (spécifications techniques), sur l'Internet Movie Database (consulté le 20 juillet 2020).
  4. « Dates de sortie » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database (consulté le 20 juillet 2020).
  5. « Parents Guide » ((en) guide parental), sur l'Internet Movie Database (consulté le 20 juillet 2020).
  6. « Visa et Classification - Fiche œuvre Universal Soldier », sur CNC (consulté le ).
  7. a b c et d Secrets de tournage - Allociné
  8. Universal Soldier, critique, anecdotes et chronique Blu-Ray sur DeVilDead
  9. « Filming locations » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database
  10. « Critiques » (évaluations des utilisateurs), sur l'Internet Movie Database (consulté le 20 juillet 2020).
  11. « Critique du film Universal Soldier », sur Metacritic.com (consulté le ).
  12. (en) « Universal Soldier », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  13. « Critiques des spectateurs pour Universal Soldier », sur Allociné (consulté le ).
  14. a b c et d (en) « Universal Soldier », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  15. a et b « U.S. pics at home and abroad », Variety,‎ , p. 56
  16. a et b Don Groves, « Hollywood Wows World Wickets », Variety,‎ , p. 85
  17. Fabrice Ferment, « BO France - 4 août 1992 », sur Les Archives du Box-Office, (consulté le ).
  18. Renaud Soyer, « BOX OFFICE PARIS DU 29/07/1992 AU 04/08/1992 », (consulté le ).
  19. Fabrice Ferment, « BO France - 18 août 1992 », sur Les Archives du Box-Office, (consulté le ).
  20. (en) [vidéo] Universal Soldier alternative ending sur YouTube

Liens externes[modifier | modifier le code]