Treuzy-Levelay

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Treuzy-Levelay
Treuzy-Levelay
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Fontainebleau
Intercommunalité Communauté de communes Moret Seine et Loing
Maire
Mandat
Patricia Pillot
2020-2026
Code postal 77710
Code commune 77473
Démographie
Gentilé Velytreuziens
Population
municipale
421 hab. (2021 en diminution de 5,61 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 16′ 20″ nord, 2° 48′ 52″ est
Altitude Min. 64 m
Max. 120 m
Superficie 14,10 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nemours
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Treuzy-Levelay
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Treuzy-Levelay

Treuzy-Levelay est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Elle fait partie de la communauté de communes Moret Seine et Loing.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Une vue du village.

La commune de Treuzy-Levelay, de caractère rural fortement marqué[Note 1], se situe au sud du département de Seine-et-Marne. Elle appartient à l'arrondissement de Fontainebleau, est rattachée au canton de Nemours (9 km) et s'inscrit dans la limite de la région Île-de-France. Elle fait partie de l'ensemble géographique du Bassin parisien et de l'ensemble naturel de la vallée du Lunain qu'on appelle le bocage gâtinais.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Nonville, Nanteau-sur-Lunain, Villemer, Poligny, Darvault, Villemaréchal.

Communes limitrophes de Treuzy-Levelay
Nonville Villemer Villemer
Darvault Treuzy-Levelay Villemaréchal
Poligny Poligny Nanteau-sur-Lunain

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune est boisée sur plus de la moitié de son territoire. Son altitude varie de 64 mètres à 120 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 98 mètres d'altitude (mairie)[1]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Treuzy-Levelay.
Le Lunain près du village.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau référencés :

  • la rivière le Lunain, longue de 51,45 km[3], affluent du Loing, qui traverse la commune en son centre ; elle est non navigable ;
    • le canal 07 des Grands Prés, 0,98 km[4], et ;
    • le canal 08 des Grands Prés,[5], 0,79 km[6], et ;
    • le bras 01 de Launoy[5], 0,41 km[7], et ;
    • le ruisseau de la Prairie[5], 0,90 km[8], qui confluent avec le Lunain.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 3,73 km[9].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 706 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nemours à 9 km à vol d'oiseau[12], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 690,3 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16],[17].

La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est un espace protégé présent sur la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[18],[19],[20].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[22],[Carte 1] :

  • les « Rivières du Loing et du Lunain », d'une superficie de 400 ha, deux vallées de qualité remarquable pour la région Île-de-France accueillant des populations piscicoles diversifiées dont le Chabot, la Lamproie de Planer, la Loche de Rivière et la Bouvière[23],[24].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Treuzy-Levelay comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2],[25],[Carte 2], les « Bois de Darvault et forêt de Nanteau » (1 456,27 ha), couvrant 4 communes du département[26] et la « vallée du Lunain entre Nonville et Nanteau sur Lunain » (93,66 ha), couvrant 3 communes du département[27]. et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[25], la « vallée du Lunain entre Episy et Lorrez-Le-Bocage » (1 224,01 ha), couvrant 9 communes du département[28].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Treuzy-Levelay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[29],[30],[31].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[32],[33].

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

La commune compte 84 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[34] (source : le fichier Fantoir) dont Treuzy, Launoy, Bezanleu.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,6% ), terres arables (42,2% ), zones agricoles hétérogènes (7,6% ), prairies (3,3% ), zones urbanisées (2,2 %)[35].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[36],[37],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois 44 communes et trois communautés de communes[38].

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[39]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].

Logement[modifier | modifier le code]

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 230, dont 97,8 % de maisons et 0,9 % d’appartements.

Parmi ces logements, 83,3 % étaient des résidences principales, 11,6 % des résidences secondaires et 5,1 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 85 % contre 10,7 % de locataires[40] -[Note 7], dont 0,5 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 8] et 4,3 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Treuzy-Levelay est proche de l'autoroute A6, à 9,4 km à Nemours. On accède à la commune par :

  • la D 92, de La Fontaine à l’est à 2,9 km ;
  • la D 58, de Nanteau-sur-Lunain au sud à 2,3 km.

La route qui relie Treuzy à Nanteau est une ancienne voie gallo-romaine. La route d'origine est créée au XVIIe siècle.

Transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la ligne 18C (Saint-Pierre-lès-NemoursVarennes-sur-Seine) du réseau de bus Vallée du Loing - Nemours.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Formes anciennes de Treuzy: Sanctus Martinus a Truciaco en 876 , Altare Sancti Martini de Truisi en 1173, Ecclesia de Troisiaco en 1178, Truissi vers 1201, Truisy en 1212, Truisiacum au XIIIe siècle, Truysi en 1340, Truysy en 1385, Trusy en 1563 et 1575, Treusy en 1757[41].
Treuzy : « trou, vallée »[42].

Le nom de Treuzy-Levelay a été substitué à celui de Treuzy par décret du [41]. Levelay est un hameau de Treuzy-Levelay[42].

Formes anciennes de Levelay: Le fief de Levelay en 1597[43] ; Leveslay en 1607[44] ; Levelet en 1684[45] ; Le Velay en 1757 (Cassini)[46] ; Nevelay en 1847[47].
Levelay : « mont de bois »[42].

Les habitants sont appelés les Velytreuziens et Velytreuziennes[48].

Histoire[modifier | modifier le code]

De l’Antiquité au Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Les Celtes utilisent le minerai de fer, des champs de la région, pour fabriquer des armes.

Treuzy-Levelay apparaît dans les textes dès 876. Au Moyen Âge, Treuzy appartient à plusieurs seigneuries, dont l'abbaye de La Joye, qui demeure maîtresse des lieux sous l'Ancien Régime. L'existence d'une tuilerie est attestée à Bezanleu depuis le XVIIe siècle. Dans cette paroisse agricole, où l'on cultive notamment la vigne aux XVIIIe et XIXe siècles, l'artisanat devient assez vivace après la Révolution[49].

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Gustave Moufrond, René Moufrond, Georges Dumas (1971 - 1987), Danièle Perrin (1987 - 1989), Gilles Caupin (1989 - 2001), Gérard Pattyn (2001 - 2014)
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.Gilles Caupin
mars 2014 En cours Gilles Caupin[50]   ingénieur retraité

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [51],[52].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2020, la commune de Treuzy-Levelay ne dispose pas d'assainissement collectif[53],[54].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[55]. La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[53],[56].

Eau potable[modifier | modifier le code]

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui gère le service en régie[53],[57],[58].

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage[59].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[61].

En 2021, la commune comptait 421 habitants[Note 9], en diminution de 5,61 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
163187177215250297319324317
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
293316317318309304310324343
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
315334303254263261246208266
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
222221287348432431444446454
2017 2021 - - - - - - -
425421-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[62] puis Insee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Tous les 8 décembre, est proposé aux habitants du village, de déposer, sur les rebords des fenêtres, des lumignons, à l'occasion de la fête de l'Immaculée Conception, qui est en même temps de début de la Fête des Lumières de la ville de Lyon.
  • Pendant les journées du patrimoine l'église est ouverte aux visiteurs.
  • Pour les touristes et les randonneurs, pendant certaines périodes, correspondant aux vacances scolaires, l'église est ouverte aux visiteurs entre 10 h et 18 h.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 190, représentant 458 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 580 euros[64].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 66, occupant 214 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 78,5 % contre un taux de chômage de 3,3 %. Les 18,1 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 7 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 9,6 % de retraités ou préretraités et 1,5 % pour les autres inactifs[65].

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture. ) par secteur d'activité était de 28 dont 6 dans la construction, 5 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 3 dans l’Information et communication, 1 dans les activités financières et d'assurance, 1 dans les activités immobilières, 6 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 3 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 3 étaient relatifs aux autres activités de services[66].

En 2020, 2 entreprises individuelles ont été créées sur le territoire de la commune.

Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[67].

Il existe une tuilerie-briqueterie construite en 1836 et une menuiserie semi-industrielle de 30 personnes.

Treuzy-Levelay a accueilli sur son territoire une partie du parc d'attractions « Fami Parc » implanté dans le parc du château de Nonville. Fermé à la suite d'un différend juridique avec les deux communes d'implantation, ce parc a fonctionné de 1997 à 2012, accueillant à chaque saison estivale de 50 000 à 157 000 visiteurs et fournissant chaque année un emploi saisonnier à plus de 70 personnes, notamment des jeunes en recherche d'un « job d'été »[68],[69].

Agriculture[modifier | modifier le code]

Treuzy-Levelay est dans la petite région agricole dénommée le « Pays de Bière et Forêt de Fontainebleau », couvrant le Pays de Bière et la forêt de Fontainebleau[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[70].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[71]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 8 en 1988 à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 64 ha en 1988 à 83 ha en 2010[70]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Treuzy-Levelay, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Treuzy-Levelay entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[70],[Note 11]
Nombre d’exploitations (u) 8 3 2
Travail (UTA) 13 10 6
Surface agricole utilisée (ha) 512 323 166
Cultures[72]
Terres labourables (ha) 501 312 s
Céréales (ha) 417 s s
dont blé tendre (ha) 197 s s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 70 s s
Tournesol (ha) 45 s
Colza et navette (ha) s s s
Élevage[70]
Cheptel (UGBTA[Note 12]) 12 1 0

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

À la différence de beaucoup d'autres, le lavoir (photo) est entouré de murs, que vient percer une porte d'accès sur l'un des côtés. Ces murs constituent en premier lieu une protection contre le vent mais ont également une fonction esthétique. Le linge était autrefois mis à sécher sur les berges avoisinantes ou sur les poutres de l'auvent[49].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne, t. 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Treuzy-Levelay », p. 1181–1183

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. L'espace agricole y occupe 39 % de la surface.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  7. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  8. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  12. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Sites Natura2000 de Treuzy-Levelay » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021).
  2. « Zones ZNIEFF de Treuzy-Levelay » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
  3. « Treuzy-Levelay - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  4. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  5. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).
  6. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Treuzy-Levelay » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  2. « Plan séisme consulté le 24 avril 2021 ».
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Lunain (F4380600) ».
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 07 des Grands Prés (F4386002) ».
  5. a b et c Nature en attente de mise à jour.
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 08 des Grands Prés (F4386102) ».
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras 01 de Launoy (F4383101) ».
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de la Prairie (F4387000) ».
  9. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 28 décembre 2018
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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