Tourch

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Tourch
Tourc'h
Tourch
Chapelle Saint-Candide de Locunduff.
Blason de Tourch Tourc'h
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Concarneau Cornouaille Agglomération
Maire
Mandat
Michel Cotten
2020-2026
Code postal 29140
Code commune 29281
Démographie
Gentilé Tourchois
Population
municipale
1 007 hab. (2021 en diminution de 2,42 % par rapport à 2015)
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 01′ 30″ nord, 3° 49′ 31″ ouest
Altitude Min. 118 m
Max. 216 m
Superficie 19,70 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Quimper
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Concarneau
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Tourc'h
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Tourc'h
Liens
Site web le site officiel de la commune

Tourch [tuʁx], également orthographiée Tourc'h, est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Ses habitants s'appellent les Tourchois et les Tourchoises[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Localisation de la commune de Tourch dans le Finistère.

Tourc'h est une commune rurale du sud du Finistère. Le bourg de Tourc'h est situé à vol d'oiseau, à 21,3 km à l'est de Quimper[2] et à 63,8 km au sud-est de Brest[3].

Carte de la commune de Tourch et des communes avoisinantes.
Communes limitrophes de Tourch
Coray Leuhan
Elliant Tourch Scaer
Rosporden

Les communes limitrophes ont pour noms : Elliant, Rosporden, Scaër, Leuhan et Coray.

Relief et hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune possède un territoire de forme très étirée, selon un axe nord-sud. Son territoire mesure en effet 8,3 km dans sa plus grande longueur alors qu'il ne dépasse pas 3 km dans sa plus grande largeur.

L'abbé François-Marie Calvez présente ainsi le relief de Tourch : « Tourch est situé sur une hauteur, dans une région dont la topographie est indécise, où des vallons encaissés séparent des mamelons ayant des altitudes variant de 120 à 218 mètres. La base du clocher est à 176 mètres 80 au-dessus du niveau de la mer : le point culminant, Ty-Lann [situé à l'extrême nord du finage communal], a 218 mètres. Tourch fait partie de la pénéplaine Sud de la Bretagne, s'étendant entre les reliefs de la Montagne Noire et la mer »[4]. Le point le plus bas (120 mètres) est à la pointe sud de la commune, à la confluence entre l'Aven et le Ruisseau de Pont ar Bastard.

Plusieurs cours d'eau servent à matérialiser les limites de la commune : le fleuve côtier Aven (limite à l'ouest avec Coray et limites à l'est avec Scaër et Rosporden), le ruisseau de Pont ar C'hleudig (limite à l'est avec Scaër), la rivière le Jet (limite à l'ouest avec Coray) et le ruisseau de Pont ar Bastard, qui a sa source dans la commune (limite au sud avec Rosporden)[5].

La partie sud de Tourch est formée de granite à deux micas (granulite), la partie nord de schistes micacés et staurotififères[6].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[8]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 232 mm, avec 16,3 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Coray à 4 km à vol d'oiseau[10], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 423,1 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Paysages et habitat[modifier | modifier le code]

Tourch présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux (dénommés localement "villages") et fermes isolées. Le bourg est approximativement au centre du finage communal. Situé à l'écart des grandes villes et des grands axes de communication, Tourch est préservé de la rurbanisation et n'a connu depuis la Seconde Guerre mondiale qu'une très modeste périurbanisation autour de son bourg.

Transports[modifier | modifier le code]

Tourch a été desservi par la ligne ferroviaire (construite initialement par les Chemins de fer armoricains) des Chemins de fer départementaux du Finistère à voie métrique allant de Rosporden à Plouescat dont le tronçon allant de Rosporden à Châteauneuf-du-Faou a ouvert en 1912, mais dont l'exploitation a cessé dès 1933 ; le tracé de cette voie ferrée passait à la limite ouest de Tourch, la gare desservant la commune étant à Bois Jaffray, à 1200 mètrs au sud-ouest du bourg.

La route principale desservant Tourch est la D 36, axe sud-nord venant de Rosporden et se dirigeant vers Coray et, au-delà, Châteauneuf-du-Faou.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Tourch est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[14],[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 2,3 % 46
Terres arables hors périmètres d'irrigation 50,0 % 991
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 13,4 % 266
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 32,3 % 640
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 2,0 % 40
Source : Corine Land Cover[19].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Graphie et prononciation[modifier | modifier le code]

L'orthographe officielle du nom de la ville, telle que recensée par le code officiel géographique, maintenu par l'Insee, est Tourch[20]. Cependant, l'usage local favorise la graphie « Tourc’h », qui utilise le trigramme breton c'h et reproduit le nom de la commune comme il se prononce, y compris par les non-bretonnants : [tuʁx] (« tour' ») (alors que la prononciation locale actuelle en breton est plutôt [tɔʁx]). On retrouve cette graphie notamment sur le site de la commune[21], les panneaux routiers, dans la presse régionale[22],[23] et dans des décisions juridiques officiels[24].

Qu'il soit écrit Tourch ou Tourc'h, le nom de la commune est prononcé [tuʁx], [tɔʁx] ou [tuʁ], mais jamais [tuʁʃ] (« tourche »).

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Les Bretons insulaires, chassés à partir de l'an 450 de leur patrie par les Angles et les Saxons, s'installèrent au cours des deux siècles suivants en Armorique et notamment dans la région comprise entre Aven et Odet. Ils donnèrent à leur nouvelle patrie, le nom de celle qu'ils avaient abandonnée. En effet il existe au Pays de Galles, dans le comté de Denbighshire, des localités[Quoi ?] se nommant Llanelian[Où ?] et Llangollen ainsi qu'une rivière se nommant Afon Twrch[Où ?]. Ces noms gallois sont les correspondants toponymiques des communes finistériennes voisines suivantes : Elliant, Langolen et Tourc'h[25]. Afon Twrch associe les mots gallois « Afon » rivière et « Twrch » sanglier, à rapprocher des mots bretons aven et tourc'h.

Selon une autre théorie le nom "Tourc'h" proviendrait du mot breton torc'h ("verrat") ou du gaulois turcos ("sanglier"), une pierre sculptée du clocher datant de la reconstruction de l'église au XVIIIe siècle retrouvée en 1930 lors du nettoyage du clocher l'illustre : elle porte les armes du seigneur de Tréouret, et tous peuvent voir un sanglier au milieu du pignon ouest de l'église. Mais le nom de la paroisse est très antérieur au seigneur de Tréouret, lequel a simplement fait apposer son blason sur le clocher car il a aidé à la reconstruction du clocher. L'abbé François-Marie Calvez, recteur de Tourch, émet l'idée que l'origine du mot reste inexpliquée, mais émet l'idée que le nom étant cité pour la première fois dans le Cartulaire de Landévennec, ce pourrait être « le nom d'un saint personnage envoyé par saint Guénolé pour l'évangélisation de ce coin de terre »[26].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Turch au XIe siècle, Tourc en 1182, Turch au XIIIe siècle, Tourh en 1516 et enfin Tourch en 1516[27].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Dans une cachette de fondeur découverte à Tourch[28] on a découvert 23 saumons en cuivre pur, empilés les uns sur les autres, de surface rugueuse et présentant de nombreuses cavités (ce qui signifie qu'ils ont été fondus dans des moules grossiers) pesant en tout 22 kilos[29].

Antiquité[modifier | modifier le code]

De la voie romaine allant de Vorgium (Carhaix) à Civitas Aquilonia (Quimper), un embranchement partant de Coray et allant à Concarneau passait par la commune, via l'actuel bourg de Tourch, puis Bois-Jaffray, passant ensuite à environ 2,2 km à l'ouest de Rosporden[30].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au XIe siècle, la paroisse de Tourc'h est mentionnée pour la première fois dans un document écrit. Le cartulaire de Landévennec cite la paroisse de Tourch en précisant qu'elle existe depuis longtemps[31]. Selon Arthur de la Borderie, citant le cartulaire de Landévennec, vers le VIe siècle, un moine ou ermite disciple de saint Guénolé « nommé Ratian ou Ratian, à la fois barde et prêtre (...) semble avoir évangélisé toute la région comprise de Langolen au Faouët, et notamment les paroisses de Tourch, de Corai et de Scaër ; il habitait, sur le territoire de cette dernière, un petit monastère appelé de son nom Lan-Ratian [Larragen de nos jours], et avait pour compagnon, au moins pour voisin, le pieux Tanvoud, émule de ses vertus et de ses travaux »[32].

Disciple de saint Guénolé, saint Ratian aurait protégé Elliant, Tourc'h, Langolen et les localités avoisinantes lors d'une épidémie de peste. Un chant du Barzaz Breiz transcrit par Théodore Hersart de La Villemarqué, mais qui daterait du VIe siècle l'évoque[33] :

La peste d'Elliant
Entre Langolen et Le Faouët
Habite un saint barde
Qu'on appelle Père Raslan[Note 3].

Une motte féodale existait à Goel-ar-Hoat (dite aussi motte castrale de Coatheloret), (à 2,4 km au sud-sud-est du bourg), mais elle a été en partie détruite[34]. Au Moyen Âge, deux seigneuries se partagent les terres de la paroisse : Coatéloret [Coatheloret] et La Rivière[31].

Un trésor monétaire découvert en 1912 dans un talus à Tourch a été enfoui en 1355 ou 1366 lors de la Guerre de succession de Bretagne : il comprenait 1 179 pièces dont 696 gros au lion[Note 4] venant de Flandre pour 680 d'entre elles et 8 du Brabant[35].

Selon Jean-Baptiste Ogée, en 1380, on connaissait dans la paroisse de Tourch les manoirs de Kerninedel, de La Rivière et de Coatafor[36].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

En 1682 le père Julien Maunoir prêcha une mission à Tourch[37].

En 1675, à la suite de la Révolte des Bonnets rouges, Tourc'h se vit enlever sa cloche qui fut transportée à Concarneau mais elle lui fut rendue en 1680. Sa cloche lui avait été confisquée car elle avait sonné le tocsin de la rébellion[38].

En 1680 Tourch comptait 800 paroissiens, le recteur, alors Henri Pont Paul, étant alors aidé de deux curés, dont l'un résidait près de la chapelle de Locunduff[39].

Le Jean Cinq, 30 ans, pillotier dans la paroisse de Tourch et exerçant aussi à Scaër et Elliant (il vendait les pillots [chiffons] au moulin à papier de Kergoat en Melgven), accusé d'être un voleur, fut condamné aux galères à perpétuité par la Cour royale de Quimperlé ; un de ses complices fut condamné à être battu de verges et marqué au fer rouge sur l'épaule d'une fleur de lys[39].

Carte de Cassini des deux-tiers nord de Tourch (1784).

En 1775 François Hyacinthe de Tinténiac[40], fit l'acquisition de la seigneurie de Coatéloret, entraînant l'union et l'incorporation de la haute justice de Coatéloret qui s'exerçait au bourg de Tourc'h à la haute justice de la baronnie de Quimerc'h exercée au bourg de Bannalec[41].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Tourch vers 1778 :

« Tourch, à quatre lieues et demie à l'Est de Quimper, son évêché et à quatre lieues de Concarneau, sa subdélégation et son ressort. On y compte 600 communiants[42]. (...) Le territoire renferme des terres en labeur et beaucoup trop de landes. La haute justice de Coateloret appartient à M. de Quimerch[36] »

Une autre partie de la paroisse dépendait du marquisat d'Euzenou (ancienne juridiction de Kervégant et Trévallot), qui siègeait à Scaër[43].

La Révolution française[modifier | modifier le code]

Le « au son de la cloche en la manière accoutumée ont comparu au lieu ordinaire des délibérations par devant nous noble Maître Marc Antoine Joseph Le Guernalec sieur de Keransquer, avocat au Parlement et procureur fiscal du marquisat d'Euzenou, Charles Le Guillou fabrique en charge, Jean Le Diraison procureur terrien, Yves Postic syndic, Hervé Le Fur, (...) tous délibérants, à eux joints les autres paroissiens formant la commune (...), après en avoir mûrement délibéré sur le choix des députés qu'ils sont tenus de nommer (...), la pluralité des suffrages s'est réunie en faveur des sieurs Le Guernalec de Keransquer avocat, Guéguen négociant, Yves Postic syndic des grands chemins et Alain Le Fur, les deux derniers ménagers laboureurs de campagne (...) [pour être] leurs députés [et porter] le susdit cahier afin de le porter à l'assemblée qui se tiendra à Concarneau le 6 du présent mois (...) »[44].

Le cahier de doléances rédigé le reprend en bonne partie celui d'Elliant, y ajoutant toutefois quelques articles différents, par exemple l'article 4 : « De ce que l'ordre du Tiers, aux Etats, n'est représenté que par les habitants des villes qui ignorent la situation des cultivateurs et habitants des campagnes »[43].

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Pendant la Révolution française, Tourch avait été annexé par Elliant. En 1804, la commune récemment créée de Rosporden[Note 5] tenta d'annexer Tourch, mais le conseil municipal de Tourch, présidé par son maire Louis Le Bourhis, obtint le 20 ventôse an XII () d'avoir un curé et le 24 thermidor an XII () de rester une commune indépendante[39].

Église Saint-Gilles d'Elliant : plaque commémorative de Louis Hyacinthe de la Lande de Calan, qui avait une maison de campagne à Elliant, mais fut maire de Tourch entre 1804 et 1830.

Le baron Miollis, préfet du Finistère entre 1805 et 1810 écrit : « Le pays n'offrant que des cultivateurs, presque tous illettrés et presque tous sujets à l'ivrognerie, le préfet a été dans la nécessité de chercher un maire hors de la commune. Il n'a pu trouver pour cette fonction qu'un citoyen notable de la commune d'Elliant, domicilié à une petite lieue du bourg de Tourch, propriétaire dans cette commune et percepteur de celle d'Elliant. Cet individu est M. Delalande-Calan[Note 6], d'une ancienne famille noble de Bretagne. C'est une personne très probe et active. Il a résulté de ce choix le plus.grand avantage pour la commune de Tourch, qui, sans l'acceptation de M. Calan, n'aurait pu espérer le bienfait d'être administrée par un maire capable et zélé. Il habite une belle maison de campagne à Elliant, où il est fort estimé et considéré »[45].

Parmi les décisions du conseil municipal de l'époque, cet arrêté du maire datant de mai 1811 lors de la naissance du Roi de Rome :

« 

Art. 1er : Il sera le dimanche 2 juin pour célébrer la naissance de sa Majesté le Roi de Rome chanté un Te Deum à l'issue de vêpres, où les autorités civiles et tous les fidèles seront invités à assister.
Art. 2 : Après le Te Deum on ira processionellement mettre le feu au bûcher dressé en l'honneur de la naissance de notre nouveau monarque.
Art. 3 : Comme notre succursale se trouve dépourvue pour le moment de desservant, M. le curé du canton sera invité de venir célébrer cette fête ou de la faire célébrer par un de ses vicaires.
Art. 4 : Après les offices, des courses entre jeunes gens des deux sexes seront établis, et des prix seront décernés à ceux qui par leur agilité les auront mérités.
Art. 5 : Il sera aussi établi une tirerie gratuite ou il y aura plusieurs prix pour ceux qui donneront le plus près du blanc ; ce concours commencera à quatre heure et finira à six.
Art. 6 : Il ne sera admis à concourir aux prix sus dénommé que les personnes domiciliées de la commune.
Art. 7 : La commune n'ayant aucun fond de disponible pour les dépenses de cette fête monsieur le Maire se propose d'en faire les frais, : etc..
Signé : de Calan.

 »

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée , décrivent ainsi Tourch en 1845 :

« (...) Principaux villages : Kerhoaler, Kericuff, Kerhécé, Kerlatous, Kerbrunen, Coat-Spern, Quilien, Bren. Superficie totale : 1 970 hectares dont (...) terres labourables 670 ha, prés et pâtures 127 ha, bois 20 ha, vergers et jardins 3 ha, landes et incultes 1 072 ha. (...) Moulins : 4 (du Bois, de Rivière, de Quilien, à eau). Géologie : constitution granitique ; la partie de la commune située au nord est sur micaschiste et sur schiste modifié. On parle le breton[46]. »

Yves Branquet, né le à Tourch, fut zouave pontifical ; il participa notamment en 1867 à la bataille de Mentana[47].

Une école publique est créée le . Un rapport du Conseil général du Finistère indique en que Tourc'h fait partie des 27 communes de plus de 500 habitants du Finistère qui n'ont encore aucune école de filles[48].

La présence de loups a donné lieu à de multiples récits comme celui-ci : « En , Louis Mayet[49], tailleur d'habits, travaillait à la ferme de Guénégant [en Tourch]. Malgré l'heure tardive, il voulut rejoindre sa demeure à Kervaziou, distante d'un kilomètre environ à travers champs. La campagne était couverte de neige et on entendait les loups hurler au loin. Arrivé à la hauteur de Runabat, à mi-parcours, il vit une troupe de loups affamés venir à sa rencontre. C'est à peine s'il eut le temps de grimper dans un arbre, les fauves le talonnaient. Tout le reste de la nuit ils rodèrent en hurlant autour de l'arbre. Louis avait peine à se maintenir sur sa branche. Il invoquait sainte Anne et la Vierge pour venir à son aide. Il promit de donner les noms d'Anne et de Marie à la prochaine petite fille dont il serait le parrain ou le papa. Au lever du jour, un à un, les loups s'en allèrent et Louis rentra chez lui transi de froid et de peur »[50].

En 1893, Jules Vagnair, un écrivain agrégé de lettres décrit ainsi le carnaval de Rosporden, dans un texte révélateur du mépris des intellectuels de l'époque à l'encontre des paysans bretons :

« Les paysans d'Elliant et de Saint-Yvi, ceux de Tourch et de Bannalec, venus dans leurs carrioles, en habits des dimanches, pour voir les Anglais et les Parisiens (car chez ces primitifs tous les étrangers sont parisiens ou anglais), se mêlèrent aux danseurs et gigottèrent en conscience[51]. »

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Belle Époque[modifier | modifier le code]

Par une décision du gouvernement Combes en date du le traitement[Note 7] du recteur de Tourch, François Le Jacq[Note 8] fut supprimé « pour emploi abusif du breton »[52].

Le le capitaine de Larminat[Note 9] , qui commandait une compagnie du 118e régiment d'infanterie stationné à Quimper refusa d'obéir à l'ordre de réquisition émis par le préfet du Finistère pour aller maintenir l'ordre dans la commune de Tourch lors des opérations d'inventaire des biens d'église. « La gendarmerie, suivie presque immédiatement par la troupe, entra, vers dix heures du matin , dans le village, et déblaya les rues ou chemins avoisinant le cimetière, rues ou chemins encombrés de manifestants, qui se réfugièrent alors dans le cimetière, où se trouve enclavée la petite église de Tourch. L'infanterie, qui suivait, barra immédiatement toutes les voies de communication permettant de déboucher sur les lieux où devait être tenté l'inventaire et en assura ainsi l'isolement absolu. Parmi les manifestants se trouvait le curé. Ni celui-ci, ni ceux-là n'avaient entre les mains une arme (...) : pas le moindre bâton, pas la plus petite pierre ; leur force consistait seulement dans leur nombre, dans leur cohésion et dans leurs efforts (...) pour empêcher ou entraver leur expulsion du cimetière, ensuite l'accès à l'église. Les gendarmes à pied ne pouvant arriver, malgré l'énergie dont ils firent preuve, à assurer l'évacuation, (...) des bousculades se produisirent (...). Sous une violente poussée la porte du cimetière fut brisée, et il sembla au capitaine que le vieux curé était, tout comme ses paroissiens, quelque peu bousculé par les gendarmes ». Le lieutenant de gendarmerie demanda alors le renfort de la troupe, mais le capitaine de Larminat exigea d'abord un ordre de réquisition écrit, puis, après l'avoir obtenu, refusa de faire marcher ses soldats en direction des manifestants, tout en continuant à maintenir les barrages. La gendarmerie finit par parvenir seule à déblayer le cimetière et les incidents cessèrent[53].

Le capitaine de Larminat comparut en conseil de guerre à Nantes le  : il reconnut les faits, mais dit pour sa défense : « Dans ma conscience de chrétien (...) je n'ai pas voulu donner l'ordre de marcher contre des femmes qui chantaient des cantiques sous les murs d'une église » ; il fut acquitté[53].

Déclarée d'utilité publique le , la ligne ferroviaire à voie métrique des Chemins de fer départementaux du Finistère allant de Châteauneuf-du-Faou à Rosporden, longue de 39 km, fut mise en service le . Elle desservait les gares de Saint-Thois-Pont-Pol, Laz, Trégourez, Guernilis, Coray, Tourc'h, Bois-Jaffray-Saint-Guénal et Elliant. Elle ferma dès 1933.

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Tourch.

Le monument aux morts de Tourc'h porte les noms de 84 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Quatre d'entre eux au moins (Pierre Bihan, Pierre Boédec, Pierre Labbé, Laurent Marc) sont décédés sur le front belge, la plupart des autres sont décédés sur le sol français[54].

L'Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

L'abbé François-Marie Calvez, alors recteur de Tourch, a publié en 1934 un livre "Paroisse de Tourch", qui fait une présentation complète de la paroisse et commune de Tourch ; il indique que la commune à alors 1 237 ha de terres labourables, 445 ha de landes et pâtures, 152 ha de prés, 38 ha de jardins et vergers, 18 ha de bois et 10 ha d'étangs pour une superficie totale de 1 903 ha[39].

L'abbé Calvez écrit aussi qu'en 1933 l'école publique de Tourch a 6 classes, trois de garçons (110 élèves) et trois de filles (105 élèves) et que 29 enfants de Tourch fréquentent les écoles chrétiennes des paroisses avoisinantes.

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Tourc'h porte les noms de 6 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles François Briand[55], soldat du 19e régiment de dragons, tué à l'ennemi le à Vodecée (Belgique).

Une chanson anti-allemande chantée au café Madec le 3e dimanche de , jour du pardon de Tourc'h, valut à une dizaine de jeunes gens de la commune d'être interpellés par un soldat allemand et emprisonnés dans le sous-sol de la mairie de Scaër pendant une dizaine de jours. Deux d'entre eux, Jean Le Gall et Victor Gouiffès, furent condamnés par le tribunal militaire allemand de Quimper, le premier à 18 mois et le second à 3 mois, de prison[56].

La stèle de Quillien.

Un parachutage de 12 tonnes d'armes réparties dans 107 conteneurs au lieu-dit Miné-Kervir près de Coadry en Scaër fut effectué le par trois avions des commandos Jedburgh au profit du groupe de résistants francs-tireurs et partisans de Scaër et les armes cachées dans divers endroits, dont un transformateur électrique à Quillien, après avoir été transportées dans des tombereaux agricoles. « Le vent souffle sur les blés » était le message qui fut diffusé par la BBC par annoncer ce parachutage. Un autre parachutage est organisé le à Miné Kervir en Scaër, les armes étant cachées dans la ferme de Mesnoter. Un autre parachutage se produit dans la nuit du 14 au au même endroit, mais les Allemands qui avaient repéré l'endroit le cernent, aidés par une unité de Russes blancs de l'armée Vlassov et des hommes du Kommando de Landerneau : les combats, qui opposèrent 160 résistants (une cinquantaine de maquisards FTP de Scaër et une centaine de maquisards FTP de Rosporden, ces derniers cantonnés depuis la veille à Quillien et commandés par le capitaine Mercier[57]) à environ un millier d'Allemands venus de Châteauneuf-du-Faou et du Faouët, firent 18 victimes (neuf victimes membres du maquis de Scaër : Pierre Cabellic, Grégoire Le Cam, François et Jean Jacob, Pierre Capitaine, Corentin Guillou, René Turquet, Louis Massé et Étienne Millour et neuf victimes membres du maquis de Rosporden : Yves Baron, Hervé Delessart, Corentin Guillou, René Le Gall, Roger Kerjose[58], René Mao, Jean-Louis et Marcel Rannou et Pierre Salomon) parmi les résistants, et le matériel fut récupéré par les Allemands. Ces combats sont commémorés par le mémorial de Kernabat[59] en Scaër, où furent enterrés les maquisards tués, et la stèle de Quillien en Tourc'h[60].

Le , dans le hameau de Kérannou en Tourc'h, Laurent Postic, 24 ans, est blessé par une rafale de mitraillette, puis un peu plus tard exécuté devant des membres de sa famille par des soldats allemands, sans aucune raison apparente, peut-être une méprise[61].

Le secrétaire de mairie de Tourc'h, Ambroise Le Gall, avec l'accord de son maire, René Le Roy, fabriqua en 1943 et 1944 de nombreux faux documents tels que pièces d'identité, laissez-passer (Ausweis) pour circuler en zone côtière interdite, tickets de rationnements, etc. délivrés à des réfractaires du STO et à des résistants. René Le Roy, maire, fit partie des personnes prises en otage par les Allemands à Rosporden le et conduites d'abord à Quimperlé, mais il parvint à s'enfuir le près de Quéven alors qu'il était acheminé vers Lorient[56].

L'après Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le XXIe siècle[modifier | modifier le code]

La fermeture du dernier commerce de la commune[modifier | modifier le code]

Le la fermeture du magasin multiservices "Le Roz’Hel" est vécue comme une catastrophe pour les habitants. Le maire, Michel Cotten, déclare qu'il faut trouver une solution pérenne[62].

La municipalité a entrepris un programme de revitalisation du bourg afin de renforcer l'attractivité de la commune : les travaux (mise aux normes des réseaux d'eaux, aménagements urbains et paysagers) ont débuté en juin 2022 et s'échelonnent jusqu'à l'été 2024 ; l'ancienne mairie a été déconstruite, l'éclairage public refait, des toilettes publiques installées au fond du nouveau parking, etc.[63]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

L'ancienne mairie de Tourch.


Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1946 1947 Jean René Rodallec[Note 24]    
1947 1983 Marie-Françoise Le Naour, épouse Le Cam[Note 25] SFIORad-socMRG  
1983 1989 Yves Nicolas    
1989 1995 Pierre Poupon[Note 26]    
1995 En cours Michel Cotten PS Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

Le dictionnaire d'Ogée, paru en 1778, donne une population de 600 communiants pour la paroisse de Tourch.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[65].

En 2021, la commune comptait 1 007 habitants[Note 27], en diminution de 2,42 % par rapport à 2015 (Finistère : +1,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
584905600630758776760752727
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7678258308629609941 0241 0341 077
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1321 1671 2241 2061 2101 1851 1681 1741 070
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 029996935891820836892875965
2014 2019 2021 - - - - - -
1 0279971 007------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[66] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Cornély (XVe-XIXe siècle)[modifier | modifier le code]

Dédiée à saint Cornély, l'élise est en forme de croix latine, elle mesure 23 mètres de long et 20 mètres de large. De l'église primitive, qui date du XVe siècle, il ne reste que le chœur et le transept. Le clocher, à double galerie a été érigé en 1727 et a été restauré en 1930. La flèche octogonale a perdu son élégance originelle. Plusieurs fois foudroyée, elle fut plusieurs fois remontée avec les pierres en bon état, ce qui lui donne la silhouette trapue qu'on lui connait aujourd'hui. Sur la façade ouest on distingue plusieurs pierres blasonnées, dont celle de la famille Kerouet de Kerstrat, représentant un sanglier, l'emblème de la commune. La nef a été reconstruite en 1843 et la sacristie date de 1930[68].

La maîtresse-vitre de l'église, qui représente la Crucifixion est due à l'atelier Le Sodec, de Quimper, et date des environs de 1550[69].

La chapelle Sainte-Candide de Locunduff (XVIe siècle)[modifier | modifier le code]

Cette chapelle, de plan rectangulaire, et aux dimensions modestes, 16 mètres sur 7, a été construite à la fin du XVIe siècle. Elle est située à Locunduff, au sud du bourg de Tourc'h, à un carrefour routier. Elle est dédiée à sainte Candide. Le seigneur prééminencier y a ostensiblement laissé ses armes au-dessus des portes, sur le mur est et sur le vitrail principal qui fut remplacé par un vitrail moderne dans les années 1930. Il s'agit des armes de la famille Canaber, d'argent au grêlier de sable accompagné de trois molettes du même au chef de gueules chargé de trois quintefeuilles d'argent, qui détinrent la seigneurie de Coathéloret de 1560 à 1720. Ils possédaient plus de la moitié de la paroisse mais n'y résidaient jamais[70]. Un aveu de 1619 d'Affray du Chastel désigne la sainte vénérée dans cette chapelle comme étant « sainte Vengu, patronne de Locunduff *Loc/guen/guff », connue aussi sous le nom de sainte Guengu, santez w-Gwennguñv en breton moderne ; or en breton *guenn/gwenn signifie « blanc, sacré », *cuff/kuñv signifie « cher, doux » et en latin candida a la même signification, d'où l'assimilation à sainte Candide, également vénérée à Scaër[71].

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Florence Delneufcourt, Tourc’h, des origines à la Révolution (Histoire et patrimoine du pays de Rosporden).
  • Annick Fleitour, Le Petit Train Rosporden — Plouescat, Éditions Ressac, Quimper, 2001 (ISBN 2-904966-40-4) : historique de la petite ligne de chemin de fer à voie étroite qui desservait Tourc'h de 1912 à 1935

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Allusion à saint Ratian ; Lan Ratian est un hameau de Coray.
  4. Nom de pièces de monnaie de l'époque, frappées notamment en Flandre.
  5. Sous l'Ancien Régime Rosporden était une simple trèved'Elliant.
  6. a et b Louis-Hyacinthe de la Lande de Calan, né le à Quimper, décédé le à Elliant, père de Hyacinthe Marie de Lalande de Calan, marin et administrateur colonial français.
  7. Depuis le Concordat les prêtres étaient payés par l'État.
  8. François Le Jacq, né à Plougoulm, recteur de Tourch depuis le et enterré à Tourc'h le .
  9. Marie Charles Étienne de Larminat, né le à Beaurieux (Aisne), décédé le à Savy (Aisne) ; une rue de Tourch porte son nom.
  10. Probablement Jean Le Roy, né le à Tourch, décédé le à Tourch.
  11. Louis Le Bourhis, né le à Kerdaniou en Tourch, décédé le à Kerdaniou en Tourch.
  12. Yves Montfort, né le à Tourch, décédé le à Penquer Lijour en Tourch.
  13. Jean Gourmelen né le 30 ventôse an VII ( à Kerhoaler en Tourch, décédé le à Tourch.
  14. François Guyader, né le à Kerhéré en Tourch, décédé le à Kervéguen en Tourch.
  15. Jean Bleuzen, né le au bourg de Tourch, décédé le à Menez Groas en Tourch.
  16. René Quéré, né le à Kerfraval en Tourch, décédé le à Kerfraval en Tourch.
  17. François Bleuzen, né le au bourg de Tourch, décédé le à Poulrinou en Tourch.
  18. Laurent Postic, né le à Tourch, décédé le à Tourch.
  19. René Le Roy, né le à Tourch, tué le à Pontavert (Aisne).
  20. Jean Calvary, né le à Coray, décédé le à Tourch.
  21. François Bleuzen, né le à Scaër, décédé le à Tourch.
  22. Probablement Louis Boédec, né le à Quillien en Tourch, décédé le à Tourch.
  23. René Le Roy, né le à Beauregard en Tourch, décédé le à Rosporden.
  24. Jean René Rodallec, né le au bourg de Tourch, décédé le à Tourch.
  25. Marie-Françoise Le Naour, née le à Tourch.
  26. Pierre Poupon, né à Quillien en Tourch.
  27. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gentilé issu du site habitants.fr, prononcés Tourquois et Tourquoise.
  2. « Calcul de l'orthodromie entre Tourc'h et Quimper »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  3. « Calcul de l'orthodromie entre Tourc'h et Brest »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  4. Abbé François-Marie Calvez, Paroisse de Tourch, Brest, Impr. de la presse libérale, , 84 p. (lire en ligne), page 11.
  5. « Situation géographique de Tourch », sur infobretagne.com (consulté le ).
  6. Abbé François-Marie Calvez, Paroisse de Tourch, Brest, Impr. de la presse libérale, , 84 p. (lire en ligne), page 12.
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  12. « Station Météo-France « Coray Chat Eau » (commune de Coray) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  14. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  30. René Kerviler, Armorique et Bretagne : recueil d'études sur l'archéologie, l'histoire et la biographie bretonnes, publiées de 1873 à 1892, Paris, H. Champion, (lire en ligne), page 266.
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  34. Patrick Kernévez, Les fortifications médiévales su Finistère : Mottes, enceintes et châteaux, Rennes, Institut culturel de Bretagne-Skol-Uhel ar vro, (lire en ligne).
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  36. a et b Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", volume 4, Nantes, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist04og
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  39. a b c et d Abbé François-Marie Calvez, Paroisse de Tourch, Brest, Impr. de la presse libérale, , 84 p. (lire en ligne).
  40. François-Hyacinthe de Tinténiac, né le à Quimper, capitaine de la noblesse de Quimper en 1784 puis lieutenant général des armées du roi, émigra à Londres et ses biens furent saisis pendant la Révolution française ; il décéda ruiné en 1794 à Paris. Il est le père de Vincent de Tinténiac
  41. Inventaire sommaire des archives de la sénéchaussée de Concarneau, A.D Brest
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  47. Matricule des zouaves pontificaux. Liste des zouaves du n° 4001 au n° 11030, Lille, Imp. H. Morel, (lire en ligne), page 40.
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  49. En fait Julien Louis Mayet, né le à Tourch, décédé le à Kervaziou en Tourch.
  50. Récit rapporté par François de Beaulieu, "Quand on parle du loup en Bretagne", éditions Le Télégramme, 2004, (ISBN 2-84833-096-1).
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  67. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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