Titus Cloelius Siculus

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Titus Cloelius Siculus
Fonctions
Triumvir coloniis deducendis
Tribun militaire à pouvoir consulaire
Sénateur romain
Biographie
Naissance
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
République romaine archaïque (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Cloeli Siculi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Cloelius Siculus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Cloelius Siculus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Gens
Statut

Titus Cloelius Siculus est un homme politique de la République romaine du Ve siècle av. J.-C.

Famille[modifier | modifier le code]

Il est membre de la gens patricienne Cloelia. Toutefois, Tite-Live donne aussi le nomen Caecilius[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Tribunat consulaire (444)[modifier | modifier le code]

En 444 av. J.-C., il est élu tribun militaire à pouvoir consulaire avec deux autres collègues. C'est la première fois que des tribuns militaires exercent à Rome le pouvoir consulaire et cette élection est rapidement contestée. Après trois mois de mandat seulement, Cloelius et ses collègues sont contraints à la démission. Leur élection a en effet été annulée pour vice de la procédure de prise des augures, un préalable obligatoire à la tenue de ce type d'élections[a 1],[2].

Selon les auteurs antiques, les tribuns militaires sont remplacés par deux consuls suffecti, Lucius Papirius Mugillanus et Lucius Sempronius Atratinus, mais Tite-Live note que leurs noms n'apparaissent pas chez les premiers annalistes ni dans les registres des magistrats[a 2]. Ils sont déduits d'une référence de Licinius Macer à propos du traité d'alliance qu'ils auraient renouvelé avec Ardea[1].

Triumvir (442)[modifier | modifier le code]

En 442 av. J.-C., il est un des triumviri coloniae deducendae, avec Agrippa Menenius Lanatus et Marcus Aebutius Helva, qui organisent la colonie latine d'Ardée[a 3],[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  • Sources modernes :
  1. a et b Broughton 1951, p. 53.
  2. Broughton 1951, p. 52.
  3. Broughton 1951, p. 54.
  • Sources antiques :
  1. Tite-Live, Histoire romaine, IV, 7
  2. Tite-Live, Histoire romaine, IV, 7, 10-12
  3. Tite-Live, Histoire romaine, IV, 11, 5-7

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic : Volume I, 509 B.C. - 100 B.C., New York, The American Philological Association, coll. « Philological Monographs, number XV, volume I », , 578 p.

Voir aussi[modifier | modifier le code]