L'Arabe (film, 1924)
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L'Arabe (Where the Pavement Ends) est un film américain réalisé par Rex Ingram, sorti en 1924.
Synopsis[modifier | modifier le code]
Jamil (Ramon Novarro) est soldat dans les forces bédouines de défense au cours d'une guerre entre la Syrie et la Turquie. Après avoir déserté son régiment, il rencontre, dans un village reculé, un orphelinat tenu par deux missionnaires américains, le Dr Hilbert (Jerrold Robertshaw) et sa fille Mary (Alice Terry). Le village est attaqué par les Turcs, et son chef, soucieux de plaire aux envahisseurs, a l'intention de leur livrer les orphelins qu'ils massacreront ; il dissimule ce projet en prétendant se préparer à faire partir les enfants pour Damas pour leur sécurité.
Les bédouins arrivent sur place, et révèlent que Jamil est le fils du chef de tribu ; or ce dernier vient de mourir, ce qui fait de Jamil le nouveau chef de la tribu, une lourde responsabilité. Au péril de sa vie, il entreprend de sauver les enfants. Il finit par vaincre les Turcs et le chef de village, et par conquérir Mary.
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Titre en français : L'Arabe
- Titre original : The Arab
- Réalisation : Rex Ingram
- Scénario : Rex Ingram, d'après la pièce The Arab d'Edgar Selwyn[1]
- Photographie : John F. Seitz[1]
- Musique : Ted Baron[1]
- Montage : Grant Whytock[1]
- Production :
- Société de production : Metro-Goldwyn Pictures
- Distribution : Metro-Goldwyn Pictures
- Pays :
États-Unis - Genre : Drame
- Durée : 67 minutes (7 bobines)[1]
- Format : Noir et blanc
- Lieu de tournage :
Tunisie[1] - Dates de sortie :
- États-Unis : (première)
- États-Unis : [2]
- France : (Lille)[3]
Distribution[modifier | modifier le code]
- Ramón Novarro : Jamil Abdullah Azam
- Alice Terry : Mary Hilbert
- Max Maxudian : le gouverneur
- Jean de Limur : Hossein
- Paul Vermoyal : Iphraim
- Adelqui Migliar : Abdullah
- Alexandresco : Oulad Nile
- Justa Uribe : Myrza
- Jerrold Robertshaw : Dr. Hilbert
- Paul Franceschi : Marmount
- Giuseppe di Campo : Selim
Critique[modifier | modifier le code]
- Variety, : « Il s'agit là du meilleur de tous les films de cheiks. Dans son rôle de cheik, Novarro est à son apogée. Bien qu'il s'agisse dans une certaine mesure d'un film « sexuel », il peut être recommandé pour des cours de lycée »[1],[4].
Autour du film[modifier | modifier le code]
- L'actrice principale Alice Terry est la femme du réalisateur Rex Ingram.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Ramon Novarro: A Biography of the Silent Film Idol, 18991968; With a Filmography d'Allan R. Ellenberger, p.202-203
- (en) The decline of sentiment: American film in the 1920s, de Lea Jacobs, p.327
- « L'Arabe », Cinémato : Revue cinématographique hebdomadaire, , p. 7 (Disponible sur le site gallica.bnf.fr)
- Citation originale : « This is the finest sheik film of them all. As a Sheik, Novarro is the acme. Though this is in a measure a "sex" picture, it may be recommended to high school classes »
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Liens internes[modifier | modifier le code]
Autres versions cinématographiques de la pièce The Arab :
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
