Thalassa (navire)

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Thalassa
illustration de Thalassa (navire)
Le Thalassa dans la rade de Brest en 2016

Type Navire océanographique
Histoire
Chantier naval Manche Industrie Marine (Leroux et Lotz), Dieppe
Lancement 1996
Statut En service
Équipage
Équipage de 17 à 25 selon les missions
Caractéristiques techniques
Longueur 73,65 m
Maître-bau 14,90 m
Tirant d'eau 6,1 m
Déplacement 3 000 t
Propulsion Diesel/Electrique
Puissance 2 200 kW
Vitesse 11 - 14,7 nœuds
Carrière
Armateur Ifremer
Pavillon Français
Port d'attache Nantes
Indicatif FNFP
MMSI 227297000
IMO 9070307

Le Thalassa est un navire océanographique lancé en 1996, propriété de l'Ifremer. Il est venu remplacer un précédent navire du même nom et occupant les mêmes fonctions.

Thalassa I[modifier | modifier le code]

Le Thalassa 1 a été construit en 1960 au chantier Augustin Normand du Havre pour les besoins de l'ISTPM, un des instituts ayant constitué l'Ifremer, c'est le premier chalutier industriel français à pêche arrière. Au cours de ses 36 années d'exploitation il a fait 38 tours du monde. Après avoir été un musée à Lorient, il a été détruit en au Havre.

L'ancien Thalassa

Thalassa[modifier | modifier le code]

Le nouveau Thalassa a été construit à Dieppe par le chantier Manche Industrie Marine (Leroux et Lotz) et a commencé ses missions en .

L'institut océanographique espagnol IEO a participé au financement et a utilisé le navire pour ses campagnes PELACUS de mars et septembre jusqu'en 2012.

Il est armé par le GIE Genavir, également armateur des autres navires de la Flotte océanographique française, opérée par l’Ifremer.

Missions[modifier | modifier le code]

L'activité principale du navire est la recherche halieutique, notamment lors de trois missions annuelles d'évaluation des stocks :

En dehors de ces missions, sa polyvalence lui permet d'effectuer des missions d'océanographie physique ou de biologie. Il est en outre capable d'opérer le ROV Victor 6000, notamment lors de la mission IceCTD en Islande en 2012.

Propulsion[modifier | modifier le code]

  • Quatre diesel alternateur (DA) de type MWM Deutz (modèle : TBD 604 BV 12) d'une puissance unitaire de 1 128 kW. Le fonctionnement normal est sur un à trois DA selon la puissance nécessaire, le quatrième DA étant réservé pour la maintenance.
  • L'énergie produite alimente, outre l'électricité nécessaire pour le bord, l'unique moteur électrique de propulsion de type synchrone (Cegelec type RP 38P 12/12) de 2 200 kW à 150 tr/min. Hélice à pales fixes.
  • Pour les équipements scientifiques et de navigation, deux groupes tournants Leroy Somer de 30 kVA (un seul en service à la fois) produit un courant 220 VAC 50 Hz régulé et sauvegardé par batteries.
  • Propulseur avant électrique (obturé) Brünvoll de 440 kW.
  • Propulseur arrière hydraulique Brünvoll de 264 kW.
  • Gouvernail articulé de type Becker.

Apparaux de pont[modifier | modifier le code]

  • Un portique arrière basculant - CMU 10/22 t.
  • Un portique latéral et treuils hydrologie et bathysonde - CMU 5 t.
  • Deux treuils de funes, câble acier Ø 26 mm - CMU 15 t.
  • Deux enrouleurs de chaluts - CMU 30 t.
  • Un treuil de netsonde (bâbord) & un treuil de dragage (tribord).
  • Deux puits du type Travocéan (Ø 12 et Ø 20 pouces).
  • Grue télescopique - CMU 10 t à 10 m.
  • Un faux pont peut être mis en place sur la plage arrière pour les opérations ne nécessitant pas la rampe arrière de chalutage.
  • Cinq emplacements de containers 20 pieds.

Équipements Scientifiques[modifier | modifier le code]

  • Sondeur de pêche multifaisceaux Simrad ME 70[1] - avec option bathymétrie 0-500 m.
  • Sondeur de pêche monofaisceau Simrad EK 60[2] 6 fréquences: 18, 38 ,70, 120, 200 et 333 kHz.
  • Courantomètres Doppler Teledyne RDI Ocean Surveyor ADCP[3] 38 kHz et 150 kHz.
  • Sondeur hydrographique Simrad EA500 - 12 kHz.
  • Sonar de pêche omnidirectionnel Simrad SR 240 - 24 kHz.
  • Centrale de synchronisation acoustique Ifremer OSEA.
  • Capteurs de chalut Marport[4] : Trawl Explorer, distancemètres panneaux et pointes d'ailes, immersion et température.
  • Thermosalinomètre Seabird[5] SBE 21[6].
  • Bathythermographe Sippican[7] MK21[8].
  • Centrale météo Météo-France BATOS[9].
  • Centrale horaire ACEB[10] Sofy EXP320[11].

Équipements de navigation[modifier | modifier le code]

Personnels[modifier | modifier le code]

L'équipage minimum en transit est composé de 17 officiers et marins :

  1. Commandant
  2. Second Capitaine
  3. Lieutenant 0-4 (navigation)
  4. Chef mécanicien
  5. Second Mécanicien
  6. Troisième mécanicien
  7. Officier électronicien
  8. Maître d’équipage
  9. Matelot de quart 0-4
  10. Matelot de quart 4-8
  11. Matelot de quart 8-12
  12. Maître machine
  13. Maître électricien
  14. Ouvrier mécanicien
  15. Chef Cuisinier
  16. Maître d'hôtel
  17. Aide de cuisine

En mission, sont ajoutés :

  1. lieutenant 8-12 (commissaire)
  2. Second cuisinier
  3. Second maître d'hôtel
  4. Chef ramendeur
  5. Chef de bordée
  6. Trois matelots de roulante

Ce qui porte l'équipage à 25 personnes.

À ces 25 membres d'équipage viennent se rajouter jusqu'à 25 scientifiques.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]