Telemaco Signorini

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Telemaco Signorini
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
FlorenceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Mouvement
Père
Giovanni Signorini (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Telemaco Signorini
Signature

Telemaco Signorini né le à Florence et mort dans la même ville le est un peintre et graveur italien.

Il est rattaché au mouvement des Macchiaioli.

Biographie[modifier | modifier le code]

Telemaco Signorini commence son apprentissage près de son père, Giovanni, peintre à la cour du grand-duc, et fréquente les cours de dessin à l'Académie de beaux-arts de Florence.

Habitué du Caffè Michelangiolo, il se lie d'amitié avec Odoardo Borrani et Vincenzo Cabianca, avec lequel il peint souvent en plein air.

En 1856, il va à Venise où il réalise divers dessins des églises et de palais.

Protagoniste du groupe des Macchiaioli, il part en 1858 en Ligurie en recherche d'inspirations sur la luminosité dans ses tableaux, aboutit à des contrastes forts de taches noires et de zones claires, impressions immédiates de l'ombre et de la lumière, en abandonnant la touche fragmentée qui animait les esquisses de tableaux d’histoire. Il laissa une empreinte importante dans le village de Riomaggiore dans les Cinque Terre, où il vint pour la première fois en 1860. Il y peignit les habitants et le paysage. Un de ses chefs-d'œuvre Les Toits de Riomaggiore est conservé à la Galerie d'Art moderne de Florence.

En 1859, il participe aux événements militaires en partant pour le front en suivant les troupes des Garibaldi.

En 1861, il part à Paris et rencontre le peintre Corot, âgé. La même année, il rejoint Diego Martelli, Giuseppe Abbati et Tedesco[Qui ?] à Castiglioncello. En 1865, il aborde même un thème social, avec la peinture La Sala delle agitate al S. Bonifazio di Firenze.

Parmi ses élèves, on compte Giorgio Kienerk[1].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Dates non documentées
  • Petite fille écrivant, huile sur bois, 26 × 14 cm, Florence, Collection Ojetti[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (it) Giorgio Kienerk, la vita e le opere, Commune di Fauglia.
  2. « Intérieur de l'hôpital », sur Ca' Pesaro (consulté le ).
  3. « Jour de vent ».
  4. « Leith », sur Webgallery (consulté le ).
  5. (it) « https://www.uffizi.it/en/artworks/prison-in-portoferraio », sur Le Gallerie dei Uffizi (consulté le ).
  6. « La Fin d'août », sur Imago-images (consulté le ).
  7. D. Durbé, Le Post-Impressionnisme, Paris, Rive-Gauche ProductionsColl. Art en Mouvement, , 351 p. (ISBN 2 86535 023 1), p. 25 L'Impressionnisme et l'art moderne.

Annexes[modifier | modifier le code]

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