Surcouf (frégate)

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Surcouf
illustration de Surcouf (frégate)
La frégate Surcouf à la mer au large de Toulon
(13 avril 2004).

Type Frégate légère furtive (FLF)
Classe La Fayette
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Lancement 3 juillet 1993
Statut en service
Équipage
Équipage 15 officiers, 85 officiers mariniers, 53 quartiers-maîtres et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur 125 mètres
Maître-bau 15,40 mètres
Tirant d'eau 4,80 mètres
Tirant d'air 40 mètres
Déplacement 3 200 tonnes et 3 600 tonnes à pleine charge
Propulsion 4 diesels SEMT Pielstick 12PA6V280 STC2
Puissance 21 000 ch (15 400 kW)
Vitesse 25 nœuds (maxi.)
Caractéristiques militaires
Armement 8 missiles MM 40 Exocet Block 2[1]
Système Crotale naval CN2 (VIII x 1 + 16 missiles en soute)
2 systèmes Simbad avec 2 missiles MM 40 Exocet Block 2 />1 canon de 100 mm Mle 68 TR
2 canons de 20 mm F2
Électronique Radar DRBV-15C
Sonar BlueWatcher (expérimenté depuis 2017)
Rayon d'action 7 000 nautiques (13 000 km) à 15 nœuds ou 9 000 nautiques (16 500 km) à 12 nœuds, 50 jours en vivres
Aéronefs 1 hélicoptère Panther ou NH-90
Carrière
Pavillon France
Port d'attache Toulon
Indicatif F711

La frégate Surcouf est le deuxième bâtiment de la classe La Fayette d'une série qui compte cinq unités de la Marine nationale française. Son indicatif visuel est F711. Lancée en 1993, elle est parrainée par la ville de Saint-Malo depuis le . Il s'agit d'une frégate légère furtive.

Destination[modifier | modifier le code]

Les frégates de type La Fayette ont été conçues principalement pour faire respecter les intérêts maritimes de l'État dans les espaces d'Outre-mer, mais elles peuvent aussi assurer d'autres missions telles que l'intégration à une force d'intervention, la protection du trafic maritime, l'accompagnement d'un groupe aéronaval, réaliser des missions spéciales ou humanitaires.

Au , le navire était en préparation opérationnelle à Toulon[2].

En , le navire est équipé d'un sonar BlueWatcher de Thales[3],[4].

Traversée de longue durée[modifier | modifier le code]

Lors de sa traversée de longue durée (TLD) clôturant sa période d’essais et décidant de son admission au service, le Surcouf a eu l'occasion de faire des escales hors de son port d'armement. Son premier "fait d'armes" fut de donner le départ de la Route du Rhum en au large de Saint-Malo, sa ville marraine. Ce départ prenait place dans le contexte de la campagne présidentielle française, le Premier ministre et futur candidat Édouard Balladur vint à Saint-Malo et embarqua pour donner le signal à partir du ferry Bretagne. Deuxième escale à Londres au début de 1995 pour montrer aux Britanniques le savoir-faire français dans le cadre du programme Horizon puis enfin escale à Indret et à Nantes.

Missions[modifier | modifier le code]

Fin 1995, le Surcouf a accompli une navigation en Atlantique Nord pour mettre au point le système de tranquillisation du bâtiment. Il fit escale à Reykjavik, Miquelon, Boston et Lisbonne.

En 2013, la frégate participe à l'opération Atalante et arrête 12 pirates présumés[5] de concert avec un navire américain USS Halyburton[6]. Ils sont transférés à l'Ile Maurice. Mais la cour intermédiaire les acquitte un an plus tard, le [7].

Au , le navire était en préparation opérationnelle à Toulon[2].

À partir de , le Surcouf rejoint la force opérationnelle combinée 150 pour quelques semaines[8].

Le , la frégate intercepte un boutre contenant 200 kg de drogue dans le cadre de son mandat pour la force opérationnelle combinée 150. Le , une deuxième interception permet la saisie de 200 kg d’héroïne supplémentaires[9].

La frégate participe à la mission Jeanne d'Arc 2018[10]. En compagnie d'une frégate italienne, le Federico Martinengo, elle mène le des exercices avec le patrouilleur chypriote Commodore Andreas Ionnades. Une manœuvre maritime très politique au moment où des tensions redoublent avec la Turquie[11].

Du 9 au , les bâtiments de la mission Jeanne d'Arc, le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre et la frégate Surcouf[12], ont participé à l’exercice multinational ARC21[13].

Galerie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Frégates La Fayette : le choix des trois unités rénovées acté », sur Mer et Marine, (consulté le ).
  2. a et b Cols bleus, le magazine de la Marine Nationale no 3023 du 23 novembre 2013 pages 4 et 5
  3. « Une première La Fayette équipée d’un sonar », sur Mer et Marine, (consulté le ).
  4. « Thales va tester le sonar BlueWatcher sur la frégate Surcouf », sur Mer et Marine, (consulté le ).
  5. http://www.lemarin.fr/articles/detail/items/ocean-indien-la-fregate-surcouf-participe-a-larrestation-de-12-pirates-presumes.html
  6. Nicolas Gros-Verheyde, « Un groupe pirates déjoué près des côtes somaliennes. 12 suspects arrêtés », sur B2 - Bruxelles2, (consulté le )
  7. Nicolas Gros-Verheyde, « Les 12 pirates jugés à Maurice acquittés », sur B2 - Bruxelles2, (consulté le )
  8. « 404 », sur colsbleus.fr (consulté le ).
  9. « Importante saisie d'héroïne par la frégate Surcouf au large de l'Afrique de l'Est - Zone Militaire », sur Zone Militaire, (consulté le ).
  10. S.F., « La mission Jeanne-d'Arc est rentrée à Toulon », sur Var-Matin (consulté le ).
  11. Nicolas Gros-Verheyde, « Manœuvres navales franco-italiennes en protection de Chypre », sur B2 Le blog de l'Europe politique, (consulté le )
  12. La marine française participe à des manœuvres inédites dans la zone indopacifique.
  13. Indo-Pacifique : Les forces françaises, américaines et japonaises s’exercent à reprendre une île.