Stéphane Biakolo

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Stéphane Biakolo
Image illustrative de l’article Stéphane Biakolo
Biographie
Nom Stéphane Biakolo Awona
Nationalité Drapeau de la France France
Drapeau du Cameroun Cameroun
Naissance (42 ans)
Albi (France)
Taille 1,85 m (6′ 1″)
Poste Attaquant
Parcours junior
Années Club
1996-1997 US Albi
1997-2000 Montpellier HSC
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
2000-2002 Inter Milan 000 0(0)
2001-2002 → Sporting Charleroi 012 0(1)
2002-2004 Chamois niortais 074 (18)
2004-2006 Le Havre AC 011 0(0)
2006-2007 SCO Angers 027 0(1)
2007 Stade lavallois 007 0(2)
2008 US Albi 017 0(3)
2008-2012 FC Martigues 100 (32)
2012 AS Possession 008 0(7)
2013-2014 JS Saint-Pierroise 048 (13)
2015 AS Capricorne 020 0(9)
2016-2017 RC Saint-Benoît 013 0(3)
2017-2018 Saint-Louisienne
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1997-1998 France - 16 ans 001 0(0)
2001-2002 Cameroun
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).
Dernière mise à jour : 28 avril 2016
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Stéphane Biakolo, né le à Albi (Tarn), est un footballeur franco-camerounais. Il évolue au poste d'attaquant.

Formé au Montpellier HSC, il signe son premier contrat professionnel à l'Inter Milan. Il évolue ensuite au Sporting de Charleroi puis notamment aux Chamois niortais, au Havre AC et au FC Martigues.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation à Montpellier[modifier | modifier le code]

Stéphane Biakolo commence le football à 15 ans au sein de l'US Albi puis rejoint en 1997 le centre de formation du Montpellier HSC[1]. Attaquant physique et doté d'un bon jeu de tête mais faible dribbleur[2], il évolue dans les rangs juniors de l'équipe montpelliéraine et dispute une rencontre pour un but marqué avec la réserve professionnelle en 1998-1999[3], il est également appelé en équipe de France des moins de 16 ans. En , Stéphane Biakolo est en fin de contrat avec le MHSC et il est alors recruté par l'Inter Milan. Il déclare alors son souhait de ne pas être prêté : « J'espère simplement qu'on ne me louera pas. Ça, ça me fait peur. Je souhaite jouer pour l'Inter[1] ».

Transfert à l'Inter Milan[modifier | modifier le code]

Il signe avec le club milanais un contrat de cinq ans pour 20 000 francs nets mensuels[1]. Stéphane Biakolo fait la préparation de début de saison avec l'effectif professionnel. Il inscrit en juillet un but lors du Trofeo Valle d'Aosta, une compétition amicale[4] puis en août remporte la Coppa Pirelli[5]. Il ne fait cependant aucune apparition officielle avec l'Inter et se contente d'évoluer avec la Primavera squadra, l'équipe de jeunes du club où il inscrit sept buts en 27 matchs[6].

Prêt au Sporting Charleroi[modifier | modifier le code]

Winfried Schäfer en 2011.
Winfried Schäfer appelle Biakolo en équipe du Cameroun en 2001.

En 2001, il est prêté au Sporting de Charleroi, club de Division 1 entraîné par Enzo Scifo[7]. En club, il connaît des difficultés d'adaptation au championnat belge[8] et ne parvient pas à s'imposer comme titulaire[6]. En octobre, il est cependant appelé par le sélectionneur du Cameroun Winfried Schafer pour participer à un camp d'entraînement des « Lions » en vue de la Coupe d'Afrique des nations 2002[9]. Il ne dispute cependant aucune rencontre avec la sélection. Il n'entre pas en jeu lors du match de préparation face au FC Cologne disputé le [10], ni lors du match amical, joué le , face à la Pologne[11]. En décembre, il est sélectionné pour la CAN[12] mais, il est remplacé au dernier moment par Patrick Suffo[13]. De retour au Sporting avec trois semaines de retard, il est alors relégué en équipe B par Enzo Scifo[14].

Passage convaincant à Niort[modifier | modifier le code]

Non conservé en fin de saison par le club belge, Stéphane Biakolo est alors libéré de son contrat par l'Inter Milan et il rejoint les Chamois niortais en Ligue 2[15], son agent ayant de bons contact avec le président du club[2]. Il commence la saison comme titulaire[6] et retrouve la sélection pour un stage en Allemagne[16]. Souvent utilisé comme remplaçant le reste de la saison, il réalise sous les ordres de Philippe Hinschberger une deuxième année pleine en inscrivant 11 buts en 31 matchs[17] dont un doublé face à Amiens SCF[18]. En fin de contrat, il reçoit de nombreuses propositions mais préfère prolonger son contrat avec le club niortais. À la suite d'un changement d'entraîneur, il perd sa place de titulaire[19] et, en , il résilie son contrat et s'engage pour une durée de six mois avec deux ans de contrat en option au Havre AC où il retrouve l'entraîneur Philippe Hinschberger[20],[21]. Il joue 10 rencontres avec le club havrais avant d'être victime, en mars, d'une rupture des ligaments croisés du genou[22]. Il reprend l'entraînement en septembre[23] mais perd sa place en équipe première, l'entraîneur Thierry Uvenard lui préférant en attaque Guillaume Hoarau et Kandia Traoré. Il dispute sa seule rencontre de la saison 2005-2006, le face au Grenoble Foot 38[24].

Condamnation judiciaire[modifier | modifier le code]

En fin de contrat avec Le Havre AC[25], il signe en septembre avec le SCO Angers, club de National[26]. En fin de saison, le club angevin retrouve la Ligue 2 en terminant troisième du National, Stéphane Biakolo n'est pas conservé dans l'effectif. Il rejoint alors le Stade lavallois, autre club de National, où il retrouve Philippe Hinschberger et signe un contrat d'un an avec un an supplémentaire en option[27]. En , il est condamné à trois mois de prison ferme pour conduite sans permis, sa quatrième condamnation pour défaut de permis de conduire depuis 2006[28]. À la suite de cette affaire, son contrat est résilié en novembre par le Stade lavallois[29],[30].

Rebond en CFA puis à La Réunion[modifier | modifier le code]

Stéphane Biakolo retourne alors en à l'US Albi, son club formateur, qui évolue en CFA. Il déclare alors « Je voulais vraiment arrêter le football. Mais j'ai compris que la solution était de me poser à nouveau à Albi, auprès de gens avec qui je voulais renouer. Je suis venu à Albi non pas pour reprendre goût au football mais pour reprendre goût à la vie[31] ». Il dispute 17 rencontres pour trois buts marqués avec le club albigeois[17] puis, en juin, signe au FC Martigues, qui vient de descendre en CFA[32]. Après un début de saison difficile, le club martégal enchaine huit victoires de suite et termine à la cinquième place du groupe B, Stéphane Biakolo termine meilleur buteur de l’équipe avec 16 réalisations en 30 rencontres[17],[33]. Nommé capitaine de l'équipe la saison suivante, il atteint avec ses coéquipiers les huitièmes de finale de la Coupe de France en 2011. Les Martégaux sont éliminés à ce stade de la compétition par le Paris SG, sur le score de quatre à un[34]. En championnat, le club termine deuxième du groupe B et retrouve alors le National. Dixhuitième du championnat National en 2012, le FC Martigues est relégué et Stéphane Biakolo quitte alors le club[35].

Il rejoint alors La Réunion, et signe à l'AS Possession, club de D1P. Il fait ses débuts le face à la Saint-Pauloise FC et inscrit les deux buts victorieux de son équipe qui quitte alors la zone de relégation[36]. Il marque au total six buts lors de sa demi-saison au club et attire les regards des clubs réunionnais de la SS Saint-Louisienne et de la JS Saint-Pierroise[37]. Il s'engage finalement avec la JS Saint-Pierroise en [38]. Après deux saisons avec ce club, il rejoint en l'AS Capricorne[39]. Le club parvient à se maintenir en fin de saison et il s'engage en avec le RC Saint-Benoît, son quatrième club réunionnais[40].

Reconversion[modifier | modifier le code]

En 2021 il devient entraîneur des U18 du FA Carcassonne[41].

Statistiques[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous résume les statistiques en match officiel de Stéphane Biakolo durant sa carrière de joueur[42],[17],[43].

Statistiques de Stéphane Biakolo au 23 février 2013
Saison Club Championnat Coupe nationale Coupe de la Ligue Total
Division M. B. M. B. M. B. M. B.
2000-2001 Drapeau de l'Italie Inter Milan Série A - - - - - - 0 0
2001-2002 Drapeau de la Belgique Sporting de Charleroi (prêt) Jupiler League 12 1 - - - - 12 1
2002-2003 Drapeau de la France Chamois niortais Ligue 2 25 4 3 1 1 0 29 5
2003-2004 Drapeau de la France Chamois niortais Ligue 2 31 11 - - 1 0 32 11
juil.-janv.
2004-2005		 Drapeau de la France Chamois niortais Ligue 2 14 2 - - - - 14 2
janv.-juin
2004-2005		 Drapeau de la France Le Havre AC Ligue 2 10 0 - - - - 10 0
2005-2006 Drapeau de la France Le Havre AC Ligue 2 1 0 - - - - 1 0
2006-2007 Drapeau de la France Angers SCO National 26 1 1 0 - - 27 1
juil.-nov.
2007-2008		 Drapeau de la France Stade lavallois National 5 1 2 1 - - 7 2
janv.-juin
2007-2008		 Drapeau de la France US Albi CFA 17 3 - - - - 17 3
2008-2009 Drapeau de la France FC Martigues CFA 30 16 - - - - 30 16
2009-2010 Drapeau de la France FC Martigues CFA 18 3 - - - - 18 3
2010-2011 Drapeau de la France FC Martigues CFA 29 7 2 1 - - 31 8
2011-2012 Drapeau de la France FC Martigues National 21 5 - - - - 21 5
Total sur la carrière 232 54 8 3 2 0 242 57

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b et c Fabrice Vironneau, « Cet Albigeois va jouer avec Ronaldo », sur ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le )
  2. ↑ a et b Emile Zola Ndé Tchoussi, « Stéphane Biakolo : Un talent brut à polir », sur camlions.com, (consulté le )
  3. ↑ « Montpellier réserve pro 1998/1999 », sur stat2foot.com (consulté le )
  4. ↑ Erik Garin, « Trofeo Valle d'Aosta », sur rsssf.com, RSSSF, (consulté le )
  5. ↑ Erik Garin, « Coppa Pirelli », sur rsssf.com, RSSSF, (consulté le )
  6. ↑ a b et c « Stéphane Biakolo », sur pailladins.free.fr, (consulté le )
  7. ↑ Georges Hupez, « Le Sporting de Charleroi tient donc «son» renfort offensif pour la saison prochaine. Inconnu sur la scène internationale seniore, le Français Stéphane Biakolo devient Zèbre pour un an. », sur archives.sudpresse.be, Sudpresse, (consulté le )
  8. ↑ J.-F. P., « Réaction », sur dhnet.be, La Dernière Heure/Les Sports, (consulté le )
  9. ↑ (en) « Cameroon to tackle Poland », sur BBC News, BBC, (consulté le )
  10. ↑ Benoît Balla, « Les Lions du match FC Cologne – Cameroun », sur cameroon-info.net, (consulté le )
  11. ↑ « Feuille du match Pologne vs. Cameroun », sur soccerway.com,
  12. ↑ J.-F. P., « Biakolo à la Can », sur dhnet.be, La Dernière Heure/Les Sports, (consulté le )
  13. ↑ « Légère modification de la liste des 22 sélectionnés camerounais », sur panapress.com, (consulté le )
  14. ↑ J.-F. P., « Au Mambourg », sur dhnet.be, La Dernière Heure/Les Sports, (consulté le )
  15. ↑ « Biakolo à Niort : ça coince », sur camfoot.com, France Football, (consulté le )
  16. ↑ « Lions Indomptables : les 24 de Bitburg », sur camfoot.com, (consulté le )
  17. ↑ a b c et d (en) « Stéphane Biakolo Awona complete profile on Playerhistory », sur soccerdatabase.eu (consulté le )
  18. ↑ Fabien Zaghini, « Hécatombe chez les prétendants », sur rescue.maxifoot.com, (consulté le )
  19. ↑ Nabil Oulami, « Biakolo, le plaisir retrouvé », sur football365.fr, "But !", (consulté le )
  20. ↑ P.T., « Niort : Arrivée de Ferrier, départ de Biakolo au Havre », sur football365.fr, Groupe Sporever, (consulté le )
  21. ↑ « Niort: Ferrier arrive, Biakolo part au Havre », sur foot-national.com, (consulté le )
  22. ↑ J.R., « Le Havre : Biakolo opéré », sur football365.fr, Groupe Sporever, (consulté le )
  23. ↑ S.C., « Le Havre : Biakolo retrouve le groupe », sur football365.fr, Groupe Sporever, (consulté le )
  24. ↑ « HAC - Grenoble (4-1) : à sens unique », sur infohac.com, (consulté le )
  25. ↑ « HAC-Amiens : Présentation », sur infohac.com, (consulté le )
  26. ↑ Sam Couratin, « Angers : un buteur franco-camerounais », sur news.maxifoot.fr, (consulté le )
  27. ↑ « Football : Stéphane Biakolo officiellement lavallois », sur laval.maville.com, Ouest-France, (consulté le )
  28. ↑ « Le joueur du Stade lavallois Stéphane Biakolo condamné à trois mois de prison ferme », sur laval.maville.com, Ouest-France, (consulté le )
  29. ↑ « Football : National : Laval et Biakolo vers la rupture », sur laval.maville.com, Ouest-France, (consulté le )
  30. ↑ « Football : le Stade lavallois et Biakolo d'accord pour se séparer », sur laval.maville.com, Ouest-France, (consulté le )
  31. ↑ Dominique Jeay, « Biakolo de retour au bercail », sur ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le )
  32. ↑ D.M., « Martigues : Trois nouvelles recrues », sur mercato365.com, Groupe Sporever, (consulté le )
  33. ↑ Olivier Bonnet, « Le beau gâchis », Reflets, le magazine de la ville de Martigues, no 28,‎ , p. 29 (ISSN 0981-3195, lire en ligne)
  34. ↑ Carlos Hernandez, « Martigues : merci pour tout et à la prochaine », sur laprovence.com, La Provence, (consulté le )
  35. ↑ Erwann Penland, « Martigues : Biakolo part vers la Réunion », sur foot-national.com, (consulté le )
  36. ↑ Antoine Mounien, « AS Possession - Saint-Pauloise FC 2 - 1 », sur liguefoot-reunion.fff.fr, FFF, (consulté le )
  37. ↑ « Biakolo plutôt Cigogne », sur clicanoo.re, Clicanoo, (consulté le )
  38. ↑ M. Payet, « JSSP : 'C’est LE gros club' », sur clicanoo.re, Clicanoo, (consulté le )
  39. ↑ « Foot express », sur clicanoo.re, (consulté le )
  40. ↑ « Mercato Express », sur clicanoo.re, (consulté le )
  41. ↑ « Football agglomération Carcassonne : Stéphane Biakolo, un nouvel entraîneur passé... par l'Inter Milan ! », sur lindependant.fr, (consulté le )
  42. ↑ « La fiche de Stéphane Biakolo », sur lfp.fr, LFP (consulté le )
  43. ↑ « Fiche de Stéphane Biakolo », sur footballdatabase.eu

Liens externes[modifier | modifier le code]

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