Stefano Tofanelli

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Stefano Tofanelli
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

Stefano Tofanelli (Lucques, - Lucques, ) est un peintre italien néoclassique actif à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle à Rome et dans sa ville natale.

Biographie[modifier | modifier le code]

À l'âge de dix ans Stefano Tofanelli entre dans l'atelier du peintre Giuseppe Antonio Luchi (1709-1774) et en 1767 il rejoint l'école de Bernardino Nocchi qui en 1769 l'emmène à Rome où il devient l'élève de Niccolò Lapiccola.

Il est employé par les graveurs pour faire pour leur compte des copies de dessins de peintres célèbres.

Pour Volpato, il réalise une copie de Parnasse de Raphaël, Sibylle et deux prophètes de Michel-Ange, le Martyre de Guido Reni, Aurore et Jour et Nuit de Guercino ainsi qu'un copie de paysage de Claude Lorrain.

Pour l'artiste Raffaello Morghen, il copie les dessins de Poussin (Danse des Heures), de Raphaël (la Jurisprudence, la Transfiguration, et miracle de Bolsena, et la Madeleine de Murillo.

Il travaille également pour les graveurs Pietro Bettelini, Pietro Fontana et Giovanni Folo.

Tofanelli peint également des retables, des portraits et des scènes mythologiques.

En 1781 il ouvre une école d'Art à Rome, mais par la suite il retourne à Lucques où en 1802 il devient professeur de dessin à l'Université de San Frediano.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Prière de Zeus au temple,
  • Jésus parmi les docteurs du temple,
  • Centaure charmé par le génie de Bacchus,
  • Sainte Anne adorant l'Enfant Jésus (1796), Basilica di San Frediano (Lucques)
  • Apothéose de Romulus parmi les dieux, Palazzo Altieri, Rome.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Michael Bryan et Robert Edmund Graves (éditeur), Dictionary of Painters and Engravers, Biographical and Critical, vol. 2 : L-Z, York St. #4, Covent Garden, London, George Bell and Sons, , Original de Fogg Library, numérisé le 18 mai 2007 (lire en ligne), p. 577

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]