Sirius (auteur)

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Sirius
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
XàbiaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Max MayeuVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Marco, Badour, Capitaine PamphileVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université libre de Bruxelles (en)
UCLouvain Saint-Louis BruxellesVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Genre artistique
Distinctions
Œuvres principales

Sirius, de son vrai nom Max Mayeu, né à Soignies (province de Hainaut) le et mort le à Jávea (Costa Blanca, Espagne), est un dessinateur de bande dessinée belge, principalement connu pour sa série historique Les Timour.

Biographie[modifier | modifier le code]

Max Mayeu naît le à Soignies[1],[2]. Il est le fils d'un ingénieur[3], durant sa jeunesse, il est amené à déménager très souvent en fonction des affectations de celui-ci[4]. Sa scolarité est partagée entre la Belgique[4] et la France où il passe le baccalauréat avec dispense à l'âge de quinze ans en habitant Tarbes[3]. Il suit des études de droit à l'Institut Saint-Louis de Bruxelles puis à l'Université libre de Bruxelles[3], il étudie la philosophie[5]. Ayant terminé son cursus universitaire, il publie ses premiers dessins dans diverses publications estudiantines[1]. Il choisit comme nom de plume Sirius comme l'étoile ou comme le nom de son bateau, il avoue à Alain De Kuyssche en 1980[6] :

« Je ne parviens pas à me souvenir si, d'abord j'ai choisi mon pseudonyme pour le donner ensuite à mon bateau ; ou si je possédais un bateau appelé Sirius, qui m'a inspiré dans le choix de mon pseudonyme. »

Puis il collabore à La Libre Belgique pour son supplément Le Patriote illustré où il anime une rubrique intitulée Le Point de vue de Sirius qu'il illustre également, il travaille aussi pour le quotidien bruxellois La Dernière Heure[1]. Il crée seul en 1938, pour Le Patriote illustré, Bouldaldar et Colégram, un petit garçon et une sorte de lutin, qu'il reprend dans plusieurs autres journaux : dans Bravo !, en 1943, sous le titre de Polochon ; puis dans La Libre junior, Pistolin, Spirou et Bonnes Soirées[1]. Cette série poétique et fantastique[7] revient bien plus tard dans Spirou en 1970 avec un court récit de 16 planches puis 10 ans plus tard avec un récit à suivre de 44 planches Armande du lac des brumes qui sera encore suivi par deux autres courts récits jusqu'en 1981[8]. Cette création d'avant-guerre a pour particularité d'utiliser, parmi les premières, des phylactères à l'instar des bandes dessinées américaines[7].

Il crée ensuite, en 1942, le personnage de L'Épervier bleu dans les pages du journal de Spirou[1]. En 1953, à la suite de démêlés avec la censure[3], il doit interrompre cette série, qu’il ne reprendra que vingt ans plus tard, toujours dans Spirou[1]. En Effet, la Commission de surveillance et de contrôle des publications destinées à l'enfance et à l'adolescence ne concevait pas qu'un aventurier, accompagné d'un jeune adolescent, se posât sur la Lune à la poursuite de gangsters. À ses yeux, c'était invraisemblable et il ne fallait pas inculquer de fausses idées à la jeunesse. L'histoire retiendra que Tintin et Milou marcheront sur la Lune, dans le journal Tintin, en… 1953 ![9]. Sirius en éprouve un sentiment de dégoût à l'encontre de cette mesure protectionniste[5].

Il revient à la fantaisie en 1944, avec Caramel et Romulus, publié dans L’Espiègle au grand cœur, un supplément de Spirou[1],[10]. Puis il réalise, en 1946, une bande dessinée historique, Godefroid de Bouillon, un album est publié aux éditions Dupuis en 1950 et connaît une réédition dans une version tronquée du début du récit dans la collection « L'Histoire en Bandes Dessinées » chez le même éditeur et étrangement son titre en est modifié en ôtant la dernière lettre du prénom[11].

À partir de 1947, il illustre Coureur des mers et surtout Les Grands Combats de Cor des romans de Xavier Snoeck, dans la collection « L’Hebdomadaire des grands récits » des éditions Dupuis[12] . Cette dernière série préfigure Images de l’histoire du monde[3]. En 1953, sur une idée de Xavier Snoeck, il commence la grande saga des Timour, qui raconte l'histoire d'une famille à travers les âges et les pays pour Spirou[13]. La série s'échelonne sur trente-quatre volumes dont trente-deux chez l'éditeur historique du journal, et ne s’arrête que dans les années 1990[1].

En 1955, il passe ses vacances à Jávea au bord de la Méditerranée à naviguer à la voile sur son cotre Marconi de 8 m de long et il vient de s'offrir une seconde embarcation : un Snipe qu'il avoue avoir acheté pour le prix d'un tandem. Selon Jean Doisy alias Le Fureteur, il voue une passion dévorante aux bateaux, il ne manque jamais l'occasion de placer une séquence maritime dans Timour[14].

Dans Pilote, il crée en 1972, avec Gérald Forton, une série destinée à un public plus adulte : les aventures humoristiques, grinçantes et fantastiques de Pemberton, marin malchanceux[1]. Puis Forton émigre aux États-Unis. De 1974 à 1980, Sirius continue seul la série. En 1977, à l’occasion de la création du Trombone illustré, il parodie la série dans une aventure d'un certain Penthergast qui ressemble à s'y méprendre à Pemberton[1].

Homme réservé, dédaignant honneurs et notoriété, Sirius s’est tenu à l’écart de l’agitation orchestrée autour de la bande dessinée après le succès d’Astérix[15]. Pour raisons de santé, il vit ses dernières années sur la Costa Blanca, dans le sud de l’Espagne, ce qui ne fait qu'accentuer la coupure avec son milieu professionnel et avec les médias.

Il meurt à Jávea, le à l'âge de 85 ans[1].

Un créateur de personnages de papier[modifier | modifier le code]

Les héros issus du crayon, des mains et de l'imaginaire foisonnant de Sirius sont nombreux. Ils relèvent de genres narratifs très différents :

Niki le lapin; Bouldaldar et Colégram; Célestin Virgule; Caramel et Romulus, Fred Morgan; L'épervier Bleu, Éric accompagné de son ami Larsen et de Sheba, la famille Timour au fil des siècles; Pemberton et son cousin Penthergast; Godefroi de Bouillon; Simon le danseur; Gaspard la tisane.

Bandes dessinées prépubliées et publiées en album[modifier | modifier le code]

Les bandes dessinées qu'il a publiées sont traitées dans les articles spécialisés indiqués ci-dessus.

Bouldaldar[modifier | modifier le code]

Sirius est le créateur, scénariste et dessinateur de Bouldaldar depuis 1938[Note 1].

  • 22 albums publiés ou en cours de republication regroupant 26 histoires.

L'Épervier bleu[modifier | modifier le code]

Sirius est le créateur, scénariste et dessinateur de L'Épervier bleu depuis 1942[Note 2]. Près de 600 planches ont été publiées.

  • 14 albums publiés de pagination variable. En 1966, Samedi-Jeunesse entame la publication en replacement et en noir et blanc de six chapitres de L'Épervier bleu totalisant 58 pages dans ses nos 105 à 110[16],[17].

Timour[modifier | modifier le code]

Sirius est le dessinateur de Timour, scénarisé par Xavier Snoeck, puis, pour les derniers épisodes, par Sirius lui-même.

  • 32 volumes + deux hors-série.

Simon le danseur[modifier | modifier le code]

Sirius est le dessinateur de Simon le danseur depuis 1970, scénarisé par Daniel Jansens.

Pemberton[modifier | modifier le code]

Sirius est le créateur, scénariste et dessinateur de Pemberton depuis 1972. 231 planches ont été publiées.

  • 5 albums dont un inédit publié en tirage limité à titre posthume regroupant 7 histoires.

Autres œuvres publiées non apparentées à des séries[modifier | modifier le code]

Ses autres créations prépubliées en histoire à suivre
  • Niki Lapin[Note 3]
    • Inédit en album classique
  • Caramel et Romulus[Note 4]
    • Inédit en album classique
  • Mémoires de Célestin Virgule[Note 5]
    • Inédit en album classique
  • Les Aventures de Fred Morgan[Note 6]
    • Inédit en album classique
  • Godefroid de Bouillon[Note 7]
  • Gaspard la tisane[Note 8]

Illustrations[modifier | modifier le code]

L’Aile rouge[modifier | modifier le code]

Série parue dans le Journal de Spirou[18]. Scénario : les six premiers numéros sous le pseudonyme d’Yves Legros, les suivants sous le nom Xavier Snoeck :

  1. L’Aile rouge à la rescousse, JdS 46_01 - 429, dessin : Sirius (1945)
  2. Le Combat souterrain de l'Aile rouge, JdS 430 - 447, dessin : Sirius (1946)
  3. La Naissance de l'Aile rouge, JdS Almanach 47, dessin : Sirius (1946)

« L’Hebdomadaire des grands récits »[modifier | modifier le code]

Artbooks[modifier | modifier le code]

  • Pepperland 1970 1980, Peperland, Bruxelles, 1980
    Scénario et dessin : collectif dont Sirius - Couleurs : noir et blanc,
    Artbook. BD hommage à librairie Pepperland, titrée en page 1 : 80 chats pour Tania, 10 ans pour Pepperland. Elle présente un historique de la librairie, des photos, des strips et des dessins de chats.
  • Christelle Pissavy-Yvernault et Bertrand Pissavy-Yvernault, Franquin, Morris, Jijé, Sempé... : 200 couvertures inédites pour le journal Le Moustique, Marcinelle, Dupuis, , 312 p., ill. ; 29,8 cm (ISBN 978-2-8001-6571-4, présentation en ligne).

Vie privée[modifier | modifier le code]

Sirius a une fille prénommée Yvonne qui l'a accompagné pendant toutes ces années et qui l'a vu partir digne, calme en parfait gentleman jusqu'au bout[5].

Réception[modifier | modifier le code]

Prix[modifier | modifier le code]

Postérité[modifier | modifier le code]

Selon Gilles Ratier, rédacteur en chef du site BDzoom[3] :

« Max Mayeu, surtout connu sous le nom de Sirius, fut l’un des piliers originels des éditions Dupuis, pratiquant avec énergie et originalité tous les genres, du réalisme à l’humour, en passant par l’onirisme. Par l’influence qu’il a eue sur de nombreux dessinateurs de l’hebdomadaire de Marcinelle, un peu à l’instar d’un Jijé (Joseph Gillain), on peut dire que son rôle a vraiment été déterminant […] »

Walthéry représente Sirius les cheveux ébouriffés et une pipe en bouche dans la deuxième case de l'avant-dernière planche de Natacha et les Petits Miquets[21].

Marc Hardy rend hommage à Pemberton dans un gag de Pierre Tombal publié dans le premier recueil de cette série.

Franz lui rend hommage et témoigne de son amitié avec celui avec lequel il demeura à Javea pendant sept ans[5] : « Quel type épatant. Quel gamin aussi, il avait toujours quinze ans dans sa tête... Un monsieur très sain, très marrant, qui bossait encore comme un tordu jusqu'à très récemment parce que cela l'amusait voilà tout.[...] Cher vieux Max... ».

François Ayrolles lui rend hommage ainsi qu'à L'Épervier bleu dans son ouvrage Moments clés du journal de Spirou 1937-1985 en 2018[22].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La première aventure de Bouldaldar et Colegram publiée dans La Libre Belgique commence avec le numéro 1 et se poursuivra jusqu'au no 22 en 1951, à raison de 2 planches par numéro.
  2. Les 3 premières planches de L’Épervier bleu ont été publiés en 1942.
  3. Cette histoire de Niki Lapin a été réalisée en 1941 à la demande des papeteries de Genval
  4. Aventure publiée initialement dans l'Espiègle au grand Cœur en 1943 puis dans Spirou du numéro 1 de 1943
  5. Série d'humour parue dans Le Moustique, (hebdomadaire consacré à la radio puis à la télévision).
  6. Série parue dans Jeudi-Magazine et en dernière page d’un fascicule intitulé OK guerre et aventure de 1945 à 1946, série d’aventure qui sera reprise dans Curiosity Magazine de Michel Deligne du no 5 de septembre 1973 à no 19 de décembre 1976.
  7. Cette histoire de Godefroid de Bouillon a été réalisée entre 1946 et 1947. Elle sera partiellement redessinée entre 1977 et 1978 avant une nouvelle publication dans Spirou.
  8. Cette histoire a bénéficié d'une publication dans un supplément de l'hebdomadaire Spirou - Album+.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j et k Dictionnaire mondial de la bande dessinée 2010, p. 785.
  2. « Sirius de son vrai nom Max Mayeu (autre pseudo : Marco) - photos -caricatures », sur toutspirou.fr (consulté le ).
  3. a b c d e et f Gilles Ratier, « Patrimoine : Sirius », BDzoom,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b Dossier Spirou.
  5. a b c et d Un grand navigateur de la BD a jeté l'ancre, p. 5.
  6. Et vogue la galère !, p. 3.
  7. a et b (en) Bas Schuddeboom, « Sirius - Max Mayeu (26 September 1911 - 1 May 1997, Belgium) », sur Lambiek, (consulté le ).
  8. Bernard Coulange, « Bouldaldar (Bouldaldar et Colegram) dans Spirou », sur bdoubliees.com (consulté le ).
  9. François Deneyer, « Biographie Sirius », Daniel Maghen,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Patrick Pinchart, « Sirius est mort », ActuaBD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « Godefroi de Bouillon », sur BD Gest' (consulté le ).
  12. Sirius par Jean-Paul Tibéri, p. 37-38.
  13. Bernard Coulange, « Timour dans Spirou », sur bdoubliees.com (consulté le ).
  14. Sirius met à la voile.
  15. « Sirius - Scénariste-Dessinateur - Né le 26/09/11 à Soignies - (Belge) - Décédé 01/05/97 : bibliographie © Dupuis, biographie », BDParadisio,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. Bernard Coulange, « Mayeu Max (Sirius) dans Samedi Jeunesse », sur bdoubliees.com (consulté le ).
  17. JCHR, « Inventaire du magazine Samedi Jeunesse », sur jchr.be, (consulté le ).
  18. Bernard Coulange, « Aile rouge dans Spirou », sur bdoubliees.com (consulté le ).
  19. a et b (en) « Sirius (b. 1911) - Awards », sur Grand Comics Database (consulté le ).
  20. « Lauréats de la C.B.E.B.D. », sur meletout.net/expertbd, Chambre belge des experts en bande dessinée (consulté le ).
  21. François Walthéry, « Natacha et les Petits Miquets », Spirou, Dupuis, no 2131,‎ , p. 22 (lire en ligne, consulté le ).
  22. Moments clés du journal de Spirou 1937-1985, p. 134.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Périodiques[modifier | modifier le code]

  • « Minuit au pied de la falaise », Spirou, Dupuis, no 923,‎ , p. 29 (ISSN 0771-8071, lire en ligne, consulté le )
  • Jean Doisy, « Sirius met à la voile », Spirou, Dupuis, no 955,‎ , p. 5 (ISSN 0771-8071, lire en ligne, consulté le )
  • Le Fureteur, « Le Fureteur vous parle de... Spirou 1000 : Photo de Sirius à dix-huit ans », Spirou, Dupuis, no 1000 (supplément),‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le )
  • « Spécial Sirius », Spirou, Dupuis, no 1669,‎ (ISSN 0771-8071, lire en ligne, consulté le )
  • M. Archive alias Thierry Martens, « Dossier Spirou : À la rencontre de Sirius », Spirou (supplément), Dupuis, no 1856,‎ , p. 30 (lire en ligne, consulté le )
  • Henri Filippini, « Entrevue avec Sirius », Schtroumpfanzine, no 16,‎ , p. 15-17.
  • Alain De Kuyssche, « Et vogue la galère ! », Spirou, Dupuis, no 2187,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le )
  • Alain De Kuyssche, « Un amusant quiproquo.. : A l'occasion de l'ouverture de la maison de Spirou », Spirou, Dupuis, no 2227,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le )
  • Jean-Claude Faur, À la rencontre de la BD, Marseille, Bédésup (supplément au no 23), , ill. (présentation en ligne).
  • Hommage à Sirius - Catalogue de l’exposition à l’Elfe de Quiévrain (1986).
  • François-Xavier Burdeyron, L'Âge d'or du journal Spirou, Marseille, Bédésup (supplément aux nos 41-42), , 128 p., ill. 30 cm (OCLC 461920597, ASIN 1667439808, présentation en ligne)
  • Sirius (interviewé par Philippe Vandooren), « Interview express », Spirou, Dupuis, no 2485,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le )
  • Anaphèle Crobardin, « Timour : l’éternel retour », Spirou, Dupuis, no 2598,‎ , p. 5-6 (ISSN 0771-8071, lire en ligne, consulté le )
  • Louis Cance, « Remember Sirius », Hop !, AEMEGBD, no 74,‎ (ISSN 0768-9357)
  • Yvan Delporte, Jean Roba et Franz, « Un grand navigateur de la BD a jeté l'ancre », Spirou, Dupuis, no 3088,‎ , p. 3-5 (ISSN 0771-8071, lire en ligne)
  • « Rétro BD : Timour », Bédéka, Posse Press, no 18,‎ , p. 68-75 (ISSN 1765-8381)

Ont également consacré un article bibliographique à Sirius les revues suivantes :

Bédésup no 14-15, Ran Tan Plan no 14, Graffito no 4, L’Âge d’Or no 2,
Le Collectionneur de bandes dessinées no 83.

Articles[modifier | modifier le code]

  • Yves-Marie Labe, « Sirius », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  • Robert Rouyet, « Un étoile s'est éteinte, Sirius créa L'Epervier bleu et les Timour », Le Soir,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]