Sireuil (Charente)

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Sireuil
Sireuil (Charente)
Mairie de Sireuil.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité GrandAngoulême
Maire
Mandat
Jean-Luc Martial
2020-2026
Code postal 16440
Code commune 16370
Démographie
Gentilé Sireuillois
Population
municipale
1 167 hab. (2021 en augmentation de 1,04 % par rapport à 2015)
Densité 117 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 36′ 59″ nord, 0° 00′ 38″ est
Altitude Min. 20 m
Max. 88 m
Superficie 10,01 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Angoulême
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Val de Nouère
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Sireuil
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Sireuil
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Sireuil
Liens
Site web www.ville-sireuil.fr

Sireuil est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont les Sireuillois et les Sireuilloises[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et accès[modifier | modifier le code]

Sireuil est située 5 km à l'ouest de Châteauneuf-sur-Charente et 12 km à l'ouest d'Angoulême, sur la rive droite de la Charente.

Le bourg de Sireuil est aussi à 3,5 km à l'ouest de Nersac et 6 km au sud d'Hiersac, chef-lieu de son canton[2].

La D 699, route d'Angoulême à Châteauneuf et Jonzac, passe en limite sud de la commune, sur la rive gauche de la Charente. La D 7, route de Blanzac et Claix à Hiersac, franchit la Charente et traverse la commune du sud au nord, en passant par le bourg. Plus au sud, la D 7 rejoint la N 10 entre Angoulême et Bordeaux sur la commune de Roullet-Saint-Estèphe. La D 53 et la D 84 traversent aussi la commune[3].

Bien que la ligne d'Angoulême à Saintes traverse le sud de la commune, la gare la plus proche est celle de Châteauneuf, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Cognac, Saintes et Royan.

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

L'habitat est assez dispersé dans la commune, et celle-ci compte de nombreux petits hameaux : la Côte à l'est et surplombant la vallée de la Charente étant le principal, mais aussi les Groisillers, Cheville et Trotte-Panier, le Bois de la Roche, les Pierrières et Chez Decoux le long de la D 84, la Vallade et Chez les Rois plus près du bourg, et enfin Chez Pâtureau et le lotissement Bellevue près du pont sur la Charente[3].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune occupe un plateau calcaire datant du Cénomanien (Crétacé) occupant l'intérieur d'une boucle de la Charente. On peut trouver une zone minuscule de Jurassique (Portlandien) à l'est (au pied de la Tourette), car la commune est sur la limite nord du Crétacé.

Le calcaire a été exploité par des carrières de pierre de taille à ciel ouvert ou souterraines, souvent reconverties en champignonnières. Elles sont situées le long de la route de Trois-Palis à Champmillon.

La vallée de la Charente est occupée par des alluvions datant du Quaternaire, qui sont récentes dans la partie inondable, mais dont les plus anciennes atteignent une dizaine de mètres par endroits sur la rive convexe (le Moizan et les anciennes tanneries), et recouvrent parfois le plateau (au nord-ouest de la Côte)[4],[5],[6].

La commune occupe l'intérieur d'un large méandre de la Charente, un plateau qui est à une altitude moyenne de 60 m. Le point culminant est à une altitude de 88 m, situé aux Brandes de Chez Decoux au nord. Le point le plus bas est à 20 m, situé le long de la Charente en limite ouest. Le bourg, situé au bord de la Charente, est à environ 30 m d'altitude[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Sireuil.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Charente, la Boëme, le Claix, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[8],[Carte 1].

Sireuil est sur la rive droite de la Charente, en aval d'Angoulême et en amont de Châteauneuf, fleuve qui borde la commune à l'est et à l'ouest. Au sud, une petite partie de la commune est sur la rive gauche.

Deux petits ruisseaux temporaires naissent au centre de la commune se jettent dans la Charente. On trouve aussi dans ces vallons quelques sources et fontaines[3].

Gestion des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [10].

Climat[modifier | modifier le code]

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sireuil est une commune rurale[Note 1],[11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,1 %), terres arables (30 %), cultures permanentes (22,2 %), zones urbanisées (9,3 %), forêts (6,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Sireuil est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) Saintes-Cognac-Angoulême, regroupant 46 communes concernées par un risque de débordement du fleuve Charente (34 en Charente et 12 en Charente-Maritime), un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[19]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de l'hiver 1779, de 1842, de 1859, du du , du , de mars-avril 1962, du et du . Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[20]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2021[21],[17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sireuil.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[22]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 582 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 582 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[17].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les formes anciennes sont Ciroilhio (non datée, avant le XIIIe siècle), Syrolio en 1324[26].

L'origine du nom de Sireuil remonterait à un nom de personne gaulois Sirus auquel est apposé le suffixe gaulois -ialo qui signifie « champ, clairière »[27],[Note 3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

En surplomb de la Charente, une maçonnerie gallo-romaine, dite le Fa, et mesurant 30 pieds de long, 20 de large et 20 de haut, a été réemployée au Moyen Âge. Elle a servi de base à la construction d'un petit fort auquel elle a donné son nom : la Tour du Fâ. L'étymologie du mot Fâ fait probablement référence à un fanum[28],[29].

Grégoire de Tours évoque un Oratorium Siroialense dont l'autel a été consacré par saint Martin et où se produisent de nombreux miracles (dont la guérison d'un paralytique)[30]. Auguste Longnon a localisé cet oratoire à Sireuil et l'hypothèse paraît acceptée par tous[31],[32], d'autant plus qu'un puits récemment trouvé au nord du Fa en ferait un mausolée peut-être lié au fleuve[28].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

L'église, romane du XIIe siècle, était le siège d'un prieuré dépendant de l'abbaye de La Couronne.

La petite forteresse de la Tour du Fa, qui mesurait 10 mètres sur 8 mètres de côté, a été assiégée en 1385 par Louis de Bourbon dans la guerre en Guyenne contre les Anglais[29]. Elle sera ensuite incluse dans le domaine du château de Saint-Hermine.

Au tout début du XVe siècle, la seigneurie du Fâ appartenait à Jean de Saint-Hermine qui était un puissant seigneur. La famille de Saint-Hermine était une des plus anciennes de l'Angoumois, et s'est divisée en plusieurs branches.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Joachim de Saint-Hermine, arrière petit-fils de Jean, fut un des cent gentilshommes de la Maison du roi François Ier. Son fils Jean embrasse le protestantisme. Lors des guerres de religion, au XVIe siècle, le prince de Condé le nomma gouverneur du Poitou, de l'Aunis et de la Saintonge[33]; en cette qualité, il chassa le gouverneur catholique de La Rochelle, Chabot de Jarnac, mais il dut lui rendre la ville lors de la paix de Longjumeau.

Une poésie consacrée au prince de Condé le mentionne :

« À lui se sont rangés à l'envi tous les bons,
Qui ont, par leurs vertus, fait illustrer leurs noms,
Entre lesquels on voit le sire de Saint-Hermine. »

Jean se maria avec Lucrèce de Lusignan et eut un fils, Joachim, qui lui aussi devint protestant, mais revint à la foi catholique. En 1596, celui-ci devint gentilhomme ordinaire de la Chambre d'Henri IV.

Dans les années 1760, la seigneurie du Fâ passa aux mains de Pierre Pasquet et de sa femme Marie-Suzanne de Galard de Béarn, nièce de Saint-Hermine, avant d'être vendue, et le domaine fut morcelé au XIXe siècle[34].

Outre les vestiges de la tour du Fâ (quadrilatère de 10 mètres x 7 mètres encore visible au XIXe siècle[35]), le château de Saint-Hermine, appelé longtemps la Tour du Fa et maintenant le Château, comprenait aussi un parc donnant sur le fleuve avec un petit port. Le parc a été coupé par la route[36].

Les registres de l'état civil de Sireuil remontent à 1640[34].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Aciérie puis tanneries[modifier | modifier le code]

En 1838, une tréfilerie succède à un ancien moulin à blé sur la Charente, au nom de Malagou, Cordier et Bouzac. Dans l'année qui suit, une forge est ajoutée, puis un haut fourneau en 1846. La société devient alors anonyme. Pierre-Émile Martin, ingénieur et industriel, met au point un procédé d'affinage de l'acier qu'il expérimente à Sireuil et en 1860, la forge devient une aciérie qui comprend un four Martin, un haut fourneau, quatre fours à puddler et deux marteaux-pilons. C'est, dans son genre, la seconde usine du département, après la fonderie de Ruelle. Environ 150 ouvriers y travaillent. On y fond des poutres métalliques, et aussi des canons de fusils pendant la guerre de 1870. Mais après le départ d'Émile Martin, l'usine périclite rapidement, et en 1882, le matériel commence à être vendu[34]. L'usine ferme en 1884.

Une usine de fabrication de feutre y est ouverte en 1894 par M. Lehmann (Procop), papetier à La Couronne.

En 1923, l'usine devient une tannerie. Des ateliers de fabrication en shed sont construits entre 1926 et 1930, ainsi que le bâtiment frigorifique où sont stockées les peaux. Le finissage s'effectue aux étages. En 1960, les tanneries de Sireuil emploient 400 à 500 personnes. Mais l'effectif n'est plus que de 40 personnes en 1977. L'activité s'arrête en 1981.

Par la suite, le bâtiment d'eau est transformé en micro-centrale hydroélectrique. Les autres bâtiments sont désaffectés[37].

Pierre de taille[modifier | modifier le code]

La commune est connue pour ses carrières de pierre calcaire produisant la pierre de Sireuil aussi appelée pierre de Brétignac.

Ces pierres étaient évacuées par charroi, mais aussi par la ligne Angoulême-Saintes qui passe sur la rive gauche de la Charente et où la commune possède une gare au lieu-dit Chez Massé. Ces pierres s'exportaient dans toutes les parties de France, et parfois à l'étranger[34].

Administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1855 1874 Pierre-Émile Martin   Ingénieur industriel
         
2001 2014 Régis Rouyer SE Responsable de fabrication en retraite
2014 En cours Jean-Luc Martial    

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].

En 2021, la commune comptait 1 167 habitants[Note 4], en augmentation de 1,04 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
673764746821639847892813933
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
889937914964872609535643771
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
748795689754930903919947978
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
1 0239898991 1211 1271 1731 1831 1681 158
2021 - - - - - - - -
1 167--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,7 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 580 hommes pour 578 femmes, soit un taux de 50,09 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
0,5 
6,2 
75-89 ans
8,7 
21,6 
60-74 ans
20,1 
21,2 
45-59 ans
23,9 
20,3 
30-44 ans
20,9 
11,0 
15-29 ans
10,0 
19,1 
0-14 ans
15,9 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2020 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,6 
75-89 ans
11,8 
20,3 
60-74 ans
20,9 
20,9 
45-59 ans
20,5 
16,8 
30-44 ans
16,1 
15,6 
15-29 ans
13,6 
16,4 
0-14 ans
14,5 

Remarques[modifier | modifier le code]

Sireuil n'a pas trop souffert de l'exode rural de par son passé industriel. Actuellement la population se maintient et remonte grâce à la proximité d'Angoulême.

Économie[modifier | modifier le code]

La viticulture occupe une partie importante de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[44].

Certains producteurs vendent cognac, pineau des Charentes et vin de pays à la propriété.

Équipements, services et vie locale[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Sireuil possède deux écoles publiques. L'école élémentaire Jean-Zay, comprenant quatre classes, et l'école maternelle Camille-Saint-Saens comprenant deux classes.

Le secteur du collège est Châteauneuf[45].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Église paroissiale[modifier | modifier le code]

Le prieuré Saint-Orient a été fondé au XIIe siècle sur l'île de la Liège et dépendait de l'abbaye de La Couronne, de l'ordre augustinien[46].

L'église paroissiale du XIIe siècle qui comporte un chevet orné de colonnes a été remaniée au XVe siècle. Elle est inscrite monument historique depuis 1925[47].

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Aujourd'hui disparu, le Fâ était une construction gallo-romaine qui surplombait la Charente et a servi de base à un petit fort, appelé la Tour du Fâ, au Moyen Âge (cf. plus haut paragraphe Histoire). Cette petite forteresse de 10 mètres sur 8[28], se dressait à côté du château de Saint-Hermine, appelé maintenant le Château[29]. Les vestiges de cette tour étaient encore visibles au XIXe siècle[35].

L'escalier et la terrasse de la mairie.

La mairie occupe un logis du XVIIIe siècle situé près de l'église qui est inscrit monument historique depuis 1964[48].

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

  • La Charente et le chemin de halage ; un port de plaisance assez important est aménagé près du pont.
  • Anciennes carrières de pierre.
  • Le GR 4 qui va de Royan à Grasse traverse le sud de la commune (rive gauche).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Buste de Pierre-Émile Martin en face de la mairie.
  • Pierre-Émile Martin (1824-1915), ingénieur et industriel français. Il a mis au point le procédé d'affinage de l'acier (fours Martin), qu'il a testé à la fonderie de Sireuil. Il a aussi été maire de la commune entre 1855 et 1874.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. La commune de Sireuil en Dordogne a la même étymologie.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Sireuil » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  3. a b c et d Carte IGN sous Géoportail
  4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  5. Carte du BRGM sous Géoportail
  6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'Angoulême », sur Infoterre, (consulté le ).
  7. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  8. « Fiche communale de Sireuil », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  9. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  10. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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  17. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Sireuil », sur Géorisques (consulté le ).
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
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  20. « cartographie des risques d'inondations du TRI Saintes-Cognac-Angoulême », sur nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  23. a et b « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Sireuil », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
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