Saramon

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Saramon
Saramon
Le village et l'église Saint-Pierre.
Blason de Saramon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Auch
Intercommunalité Communauté de communes des Coteaux Arrats Gimone
Maire
Mandat
Éric Balducci
2020-2026
Code postal 32450
Code commune 32412
Démographie
Gentilé Saramonais, Saramonaises
Population
municipale
862 hab. (2021 en augmentation de 6,68 % par rapport à 2015)
Densité 66 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 31′ 25″ nord, 0° 45′ 54″ est
Altitude 200 m
Min. 166 m
Max. 266 m
Superficie 13,03 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Auch
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Astarac-Gimone
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saramon
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Saramon
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Saramon
Liens
Site web Site officiel

Saramon est une commune française située dans le département du Gers, dans le canton Astarac-Gimone, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Gimone, la Lauze et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saramon est une commune rurale qui compte 862 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelés les Saramonais ou Saramonaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : une maison, inscrite en 1925, une maison, inscrite en 1925, et la lanterne à piliers, inscrite en 1973.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Saramon est une commune de Gascogne, traversée par la Gimone, est au carrefour des routes départementales D 104, D 12 et de l'ancienne route nationale 626 qui relie Saramon à Lombez et à Castelnau-Barbarens). Le village est en bordure de l'Astarac et du Savès à une altitude moyenne de 200 mètres.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Boulaur, Castelnau-Barbarens, Lartigue, Mongausy, Saint-Élix-d'Astarac, Saint-Martin-Gimois, Sémézies-Cachan et Tirent-Pontéjac.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Saramon se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saramon.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Gimone, la Lauze, un bras de la Gimone, le ruisseau de Castagnau, le ruisseau de Cougin, le ruisseau de Gajon, le ruisseau de Gatchères, le ruisseau de la Huguenaude, le ruisseau de Lamothe, le ruisseau de la Muraille, le ruisseau de la Peyrie, le ruisseau de Larrouy, le ruisseau du Cros, le ruisseau du Ténac et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 25 km de longueur totale[4],[Carte 1].

La Gimone, d'une longueur totale de 135,7 km, prend sa source dans la commune de Saint-Loup-en-Comminges et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Castelferrus, après avoir traversé 54 communes[5].

La Lauze, d'une longueur totale de 22,9 km, prend sa source dans la commune d'Aussos et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Gimone sur le territoire communal, après avoir traversé 11 communes[6].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 750 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lahas à 11 km à vol d'oiseau[9], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[13] : les « prairies humides de la Gimone à Saramon » (87 ha), couvrant 5 communes du département[14] et deux ZNIEFF de type 2[Note 2],[13] :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saramon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[17],[I 1],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,9 %), zones agricoles hétérogènes (37,9 %), zones urbanisées (5,9 %), forêts (0,3 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saramon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saramon.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 486 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 486 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2002, 2009 et 2018. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1994, 2003 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[20].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage de la Gimone, un ouvrage de classe A[Note 5] disposant d'une retenue de 25 millions de mètres cubes. La fiche réflexe du PPI définit le temps d'arrivée de l'onde et la zone d'accueil selon la position des habitants concernés par rapport à la Gimone (rive droite ou gauche)[25],[26],. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[27],[26]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Vers 1657 les religieux de Saramon, Dom Dominique Prunières en tête, s'opposèrent à l'introduction de la Congrégation des bénédictins de St-Maur dans leur couvent.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1959 1971 Joseph Rey    
1971 1983 Jean Montastruc PS Conseiller général du canton de Saramon (1971-1985)
1983 2001 André Laffont DVG  
mars 2001 2020 Jean-Pierre Salers DVG Artisan
Conseiller général du canton de Saramon (2004-2015)
puis départemental du canton d'Astarac-Gimone depuis 2015
2020 En cours Éric Balducci DVG  
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29]. En 2021, la commune comptait 862 habitants[Note 6], en augmentation de 6,68 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
9569411 0541 1161 2161 2761 1741 2831 260
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 2991 3181 2041 2411 2401 2321 2201 123984
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
996974819806829797767740742
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
779759717661673759782808834
2021 - - - - - - - -
862--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[32] 1975[32] 1982[32] 1990[32] 1999[32] 2006[33] 2009[34] 2013[35]
Rang de la commune dans le département 34 38 35 41 39 39 40 40
Nombre de communes du département 466 462 462 462 463 463 463 463

Enseignement[modifier | modifier le code]

La ville est dotée d'un groupe scolaire (classes maternelles et primaires).

Manifestations culturelles et événements[modifier | modifier le code]

La fête de la Saint-Victor est l'occasion de la perpétuation d'un rituel spectaculaire : deux défilés de fusiliers à travers la ville (le samedi et le dimanche) accompagnent jusqu'en l'église la procession consacrée au saint.

Sports[modifier | modifier le code]

Première équipe du Sporting en 1940.

Le football est représenté par le Sporting Club Saramonais, club fondé en 1940 qui évolue actuellement en Promotion Excellence pour l'équipe première et Promotion District pour l'équipe réserve. L'équipe joue à domicile au stade de La Garenne. Le Sporting Club Saramonais compte aussi une école de football.

Saramon a aussi accueilli la Route du Sud. En effet, la deuxième étape de l'édition 2017 partant de la communauté de communes du Sor et de l'Agout s'est terminée à Saramon et a vu la victoire d'Elia Viviani au sprint.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 410 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 840 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 810 [I 4] (20 820  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 4,2 % 8,6 % 5,8 %
Département[I 7] 6,1 % 7,5 % 8,2 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 466 personnes, parmi lesquelles on compte 76,8 % d'actifs (71 % ayant un emploi et 5,8 % de chômeurs) et 23,2 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 350 emplois en 2018, contre 345 en 2013 et 355 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 340, soit un indicateur de concentration d'emploi de 102,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,4 %[I 10].

Sur ces 340 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 120 travaillent dans la commune, soit 35 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 80,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 8,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

77 établissements[Note 9] sont implantés à Saramon au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 77 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
12 15,6 % (12,3 %)
Construction 13 16,9 % (14,6 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
18 23,4 % (27,7 %)
Information et communication 1 1,3 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 3 3,9 % (3,5 %)
Activités immobilières 2 2,6 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
10 13 % (14,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
9 11,7 % (12,3 %)
Autres activités de services 9 11,7 % (8,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,4 % du nombre total d'établissements de la commune (18 sur les 77 entreprises implantées à Saramon), contre 27,7 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[36] :

  • Établissements Trémont Frères, fabrication d'aliments pour animaux de ferme (1 285 k€)
  • Scheier France Hydroseeding Technology, services d'aménagement paysager (638 k€)
  • Saramon Auto-Control, contrôle technique automobile (79 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant l'est du département du Gers[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 33 19 18 13
SAU[Note 12] (ha) 970 944 823 871

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 33 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 19 en 2000 puis à 18 en 2010[39] et enfin à 13 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 61 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[40],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 970 ha en 1988 à 871 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 29 à 67 ha[39].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Pierre.
La tour Saint-Victor (effondrée le ), adossée au chevet de l'église.
Photographie ancienne de la partie supérieure d’une des deux maisons Renaissance de Saramon.
Montants sculptés et colonnettes de la maison Renaissance.
  • Église Saint-Pierre
  • Adossée à l'église, la tour Saint-Victor datant du 19e siècle s'est effondrée le , fragilisée par la sécheresse de 2022[41]
  • Château de Camarade. Propriété privée, ne se visite pas.
  • Château du Karabé (début XIXe siècle). Propriété privée, ne se visite pas.
  • Deux maisons Renaissance situées dans le village. La façade de l’une des deux comporte des fenêtres aux montants sculptés et séparées entre elles par des colonnettes.
  • L'entrée Est de Saramon, au lieu-dit "la brèche" (route 626, menant à Lombez), est dotée d'une lanterne à piliers inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques du Gers.
  • Dans les années 1920, un ensemble fut composé par un antiquaire parisien, Georges-Joseph Demotte, et intitulé "cloître de Saramon". Cette collection fut vendue à William R. Hearst en 1923 puis dispersée après sa mort dans différentes collections américaines. Si la ville de Saramon fut associée à ce "cloître", cette attribution est injustifiée. La diversité stylistique des pièces milite pour de multiples provenances (Saint-Gaudens, Agen, Pamiers, Lombez, etc.).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'azur à une crosse épiscopale d'or accostée de deux croisettes pattées du même, au chef écartelé d'or et de gueules.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[24].
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saramon » sur Géoportail (consulté le 12 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saramon » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saramon » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saramon » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saramon » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Plan séisme
  3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Fiche communale de Saramon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
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  6. Sandre, « la Lauze »
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