Paroisse de Saint-Stephen

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Paroisse de Saint-Stephen
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick
Subdivision régionale Charlotte
Statut municipal District de services locaux
Maire
Mandat
Aucun
Aucun
Constitution
Démographie
Population 312 hab. (2011 en diminution)
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 10′ nord, 67° 20′ ouest
Superficie 3 026 ha = 30,26 km2
Divers
Langue(s) Anglais
Fuseau horaire UTC-4
Indicatif +1-506
Code géographique 1302034
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
Voir sur la carte administrative du Nouveau-Brunswick
Paroisse de Saint-Stephen

La paroisse de Saint-Stephen est à la fois une paroisse civile[note 1] et un district de services locaux (DSL) canadien du comté de Charlotte, située au sud-ouest du Nouveau-Brunswick. Le nom légal du DSL en français est la paroisse de Saint Stephen[1].

Le DSL comprend en fait une petite partie seulement de la paroisse civile, le reste étant compris dans Dennis-Weston, Western Charlotte et la ville de Saint-Stephen.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

La paroisse de Saint-Stephen se trouve au sud-ouest du comté de Charlotte, à 124 kilomètres de route à l'ouest de Saint-Jean et à 137 km au sud-ouest de Fredericton. Le fleuve Sainte-Croix coule à l'ouest et au sud du territoire. L'état américain du Maine se trouve sur l'autre rive.

La paroisse de Saint-Stephen est limitrophe de Western Charlotte au nord et de Saint-Stephen à l'est. Outre Saint-Stephen, les villes les plus proches sont Saint-Andrews, à 41 km au sud-est, et Saint-George, à 53 km à l'est. De plus, la localité de Maine, la ville de Baileyville et la Plantation de Baring se trouvent au-delà du fleuve, du côté américain.

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

La paroisse comprend les hameaux de Burnt Hill, Mohannes et Upper Mills.

Histoire[modifier | modifier le code]

Mohannes est fondé en 1784 par une partie des membres de la Penobscot Association of Loyalists[2]. La paroisse civile est érigée en 1786[3]. Upper Mills fait aussi partie de la concession à l'association Penobscot mais est colonisé plus tard[4]. La localité devient avant 1830 un important centre d'exploitation forestière, favorisé par sa situation aux chutes d'eau[4].

La municipalité du comté de Charlotte est dissoute en 1966[5]. La paroisse de Saint-Stephen devient un district de services locaux en 1967[5].

Démographie[modifier | modifier le code]

D'après le recensement de Statistique Canada, il y avait 1856 habitants en 2001, comparativement à 1890 en 1996, soit une baisse de 1,8 %. La paroisse compte 708 logements privés, a une superficie de 104,41 km² et une densité de population de 17,2 habitants au km².

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprise Charlotte, membre du Réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique[6].

Administration[modifier | modifier le code]

Comité consultatif[modifier | modifier le code]

En tant que district de services locaux, la paroisse de Saint-Stephen est administrée directement par le Ministère des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, secondé par un comité consultatif élu composé de cinq membres dont un président. Il n'y a actuellement aucun comité consultatif.

Budget et fiscalité[modifier | modifier le code]

Commission de services régionaux[modifier | modifier le code]

La paroisse de Saint-Stephen fait partie de la Région 10[7], une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [8]. Contrairement aux municipalités, les DSL sont représentés au conseil par un nombre de représentants proportionnel à leur population et leur assiette fiscale[9]. Ces représentants sont élus par les présidents des DSL mais sont nommés par le gouvernement s'il n'y a pas assez de présidents en fonction[9]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, l'aménagement local dans le cas des DSL, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[10].

Représentation et tendances politiques[modifier | modifier le code]

Drapeau du Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick: La paroisse de Saint-Stephen fait partie de la circonscription provinciale de Charlotte-Campobello, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Curtis Malloch, du Parti progressiste-conservateur. Il fut élu en 2010.

Drapeau du Canada Canada: La paroisse de Saint-Stephen fait partie de la circonscription électorale fédérale de Nouveau-Brunswick-Sud-Ouest, qui est représentée à la Chambre des communes du Canada par Gregory Francis Thompson, ministre des Anciens Combattants et membre du Parti conservateur. Il fut élu lors de la 40e élection fédérale, en 1988, défait en 1993 puis réélu à chaque fois depuis 1997.

Vivre dans la paroisse de Saint-Stephen[modifier | modifier le code]

L’école secondaire St. Stephen de Old Ridge accueille les élèves de la 9e à la 12e année provenant des environs de Saint-Stephen. C'est une école publique anglophone faisant partie du district scolaire #10. Elle compte également un programme d'immersion française et un autre d'éducation alternative. Il n'y a aucune école francophone dans le comté, les plus proches étant à Saint-Jean ou Fredericton. Les établissements d'enseignement supérieurs les plus proches sont quant à eux situés dans le Grand Moncton.

La centrale hydroélectrique de Milltown, opérée par Énergie NB, a une capacité de 4 mégawatt avec ses 7 turbines[11]. Elle fonctionne depuis 1928.

Le bureau de poste et le détachement de la Gendarmerie royale du Canada les plus proches sont à Saint-Stephen.

Les anglophones bénéficient du quotidien Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean, et de l'hebdomadaire Saint Croix Courier, publié à Saint-Stephen. Les francophones ont accès par abonnement au quotidien L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, ainsi qu'à l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe.

Municipalités limitrophes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Au Nouveau-Brunswick, une paroisse civile est une subdivision territoriale ayant perdu toute signification administrative en 1966 mais étant toujours utilisée à des fins de recensement.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Districts de services locaux », sur gnb.ca (consulté le ).
  2. (en) William F. Ganong, A Monograph of the Origins of the Settlements in New Brunswick, Ottawa, J. Hope, , 185 p., p. 151
  3. Ganong 1904, p. 170
  4. a et b Ganong 1904, p. 177
  5. a et b Jean-Guy Finn, Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables : plan d'action pour l'avenir de la gouvernance locale au Nouveau-Brunswick, Fredericton, , 83 p. (ISBN 978-1-55471-181-9, lire en ligne [PDF]), p. 30
  6. « Réseau Entreprise » (consulté le ).
  7. « Les communautés dans chacune des 12 Commissions de services régionaux (CSR) », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  8. « Conseils d'administration des commissions de services régionaux annoncés », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  9. a et b « Gouvernance des nouvelles commissions de services régionaux », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  10. « Services obligatoires », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  11. (fr) Énergie NB, Carte du réseau [lire en ligne (page consultée le 20 novembre 2008)].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) William F. Ganong, A Monograph of the Origins of the Settlements in New Brunswick, Ottawa, J. Hope, , 185 p.
  • (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Ottawa, Énergie, Mines et Ressources Canada,