Saint-Geyrac

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Saint-geyrac)

Saint-Geyrac
Saint-Geyrac
L'église Saint-Cyr de Saint-Geyrac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux
Maire
Mandat
Nils Fouchier
2020-2026
Code postal 24330
Code commune 24421
Démographie
Gentilé Saint Geyracois
Population
municipale
193 hab. (2021 en diminution de 4,93 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 05′ 18″ nord, 0° 54′ 53″ est
Altitude Min. 153 m
Max. 257 m
Superficie 17,10 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Périgueux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Isle-Manoire
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Geyrac
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Geyrac
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Saint-Geyrac
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Saint-Geyrac

Saint-Geyrac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Geyrac est incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte de Saint-Geyrac et des communes avoisinantes en 2016, avant la création de la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche.

Saint-Geyrac est limitrophe de six autres communes.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Geyrac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[2].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4b-c, date du Santonien moyen à supérieur, composée de calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac), faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 783 - Thenon » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].

Carte géologique de Saint-Geyrac.

Relief et paysages[modifier | modifier le code]

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 153 mètres et 257 mètres[6],[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 17,10 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 17,87 km2[4].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le ruisseau de Saint-Geyrac[15],[Carte 1].

Le Saint-Geyrac, d'une longueur totale de 20,36 km, prend sa source à Fossemagne et se jette dans le Manoire en rive gauche à Boulazac Isle Manoire (territoire de l'ancienne commune de Saint-Laurent-sur-Manoire)[16],[17]. Il traverse le nord de la commune d'est en ouest sur près de cinq kilomètres, dont 800 mètres servent de limite avec Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne » et « Vézère-Corrèze ». Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Le SAGE « Vézère-Corrèze », dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze[19]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].

La quasi-intégralité du territoire communal dépend du SAGE Isle - Dronne. Seule une infime partie au sud, en limite de Saint-Félix-de-Reillac-et-Mortemart, est rattachée au SAGE Vézère-Corrèze.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[21]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[22].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 937 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[21]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bassillac et Auberoche à 9 km à vol d'oiseau[23], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 480,0 mm[24]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Geyrac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[26],[27],[28].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[29],[30].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59 %), zones agricoles hétérogènes (32,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,6 %), prairies (2,6 %)[31]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Geyrac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].

Saint-Geyrac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[34]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[35],[36].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Geyrac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[37]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[38]. 90 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[39].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[32].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le saint tutélaire et patron de la paroisse est saint Cyr, martyr à Tarse en Cilicie. C’était un enfant de trois ans. Il mourut avec sa mère sainte Juliette. On le fête le 16 juin. Le nom grec Kyrikos est souvent déformé en Cirice, Cirq, Cricq, Ciers, Ciergues. Geyrat pourrait bien être aussi une déformation de Cyr.

À cent mètres de l’église se trouvait une chapelle dédiée à saint Cirice. Le lieu est resté dit de la Chapelle Saint-Cirice. L’église possède une statue de Saint-Cirice et de sa mère : statue fort ancienne en bois qui se trouve actuellement au musée d’art religieux de Chancelade.

Le nom a évolué :

  • En 1273, dans les archives des comtes du Périgord (Archambaud III, mort en 1295) : Sengeyrac.
  • Un document pontifical d’Innocent VI (1352-1362) écrit aussi Sengeyracum.
  • En 1365, Sanctum Geyracum.
  • En 1380, ecclésiastiques de Sengeyraco (PV de Pierre des Mortiers).
  • En 1555, Sengeirat.
  • En 1688, sur un acte notarié, S Geira.

Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Saint Geyrat[40].

La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom d'Union[6].

En occitan, la commune porte le nom de Sengeirac[41].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le curé Farginel, dans le but d’éviter toutes polémiques, met par écrit le plan des tombeaux en l’église de Saint-Geyrac le . Voici la transcription telle quelle, la compréhension du texte original ne posant pas de difficultés particulières[42] :

Saint-Geyrac le .

Voyci ceux qui ont droit de tombeaux et de chapelle
Mr de la vidalie droit de chapelle et de tombeaux
en icelle du cotte de lepitre
Le Sr reynaud a droit de chapelle et de tombeaux
‘Il y a dans la chapelle 2 poutres et six chevrons et 22 tables ou planches’
Le Sr brassat de la grelerie droit de chapelle
et de tombeaux sil fait paver et couvrir la chapelle
Les Srs montayaud lestelou et ladel droit de
chapelle et de tombeaux avec dautres dont les places
sont interdites
Dans la nef de leglise du cotte de levangile brassac
sive lapeyriere sont en pocession de six pieds
de large et six en long ‘pres’ la grosse pile de la chapelle
de raynaud
plus bas les sengilion famille eteinte
succederent les escaliers six pieds de large et
six pieds en long famille estainte encore
plus bas la chapelle famille etainte toutes
ces places qui estoint serviles ont recouvert
leur liberte en faveur de leglise
plus bas sont les tombeaux de fondalby six
pied de large et six en long
plus bas sont les tombeaux des deux
famille de tibal de laureille en indivis de
six pied de large et six pied de long sous la rante ‘annuelle’
plus bas et pres les fons baptismeaux plasses
vaquantes et interdites
du cotte de lepitre pres la pile de la chapelle
de notre Dame sont les tombeaux du Sr larue
six pieds de large et six pieds en long
plus bas les tombeaux du Sr chabasse sivé
forty de loubiat trois places vaquantes entre
deux et ledit sieur la rue et le sieur chabasse
de six pieds de large et six en long
plus bas les tombeaux de pierre de loubiat sivé
de monsieur peyly par succession de six pieds de
large et six en long
plus bas une place qui a eté vandue a pierre
lacombe marguillier aux conditions quil payeroit
et quil fairoit paver il na jamay voulu faire ny
lun ny lautre laquelle place est interdite six
pieds de large
plus bas sont les tombeaux de doujnisou destreguilh
soubs une rente obituelle dont les arrerages sont grands,
pres le benitier six pieds de large et six en long
le milieu de leglise de six pieds de large depuy
la porte jusques au sanctuaire libre toutes les places
non pavées demeurent interdites
Farginel curé a my ces memoires pour eviter les
contestations ordinaires qui arrivent ordinairement
entre les curés et les parroissiens a quoy on doit ajouter
foy il ny a qu’a appeler les enciens en foy de quoy
jay signé. Le 18 may 1735
Farginel, curé

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[43],[44].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[45]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
janvier 1790   François Reynaud   Avocat
1792   M. Brassat    
1793 (an III)   Claude Beaupuy    
1795   M. Desmaison    
1800 (an VIII)   Pierre Brassat Meynot    
1807 1830 François Desmaison    
1830   François Gérard    
1832 1834 François Desmaison[Note 6]    
1834 1840 Pierre Foulcon Peyli    
1840   M. Laroche Lacoudomie   Médecin
1842 février 1879 Joseph Brachet Lamenuze[Note 6]    
1879   M. Foulcon Peyli    
1881 1900 Marc de Salleneuve    
1900 1926 Marc Fournet de Vaux    
novembre 1926 juillet 1932 Jean Augustin Théodore[Note 6]    
décembre 1932 1945 Louis Plazanet    
mai 1945 février 1947 Théophile Renaudie[Note 6]    
juin 1947 1953 Louis Bord    
mai 1953   Gaëtan de Lorgeril    
mars 1959 1971 André Beaupuy    
mars 1971   Robert Théodore    
1977 juin 1995 René Bellinet    
juin 1995[46] juillet 2020 Jean-François Mathieu DVG[47] Retraité de l'éducation nationale
juillet 2020 En cours Nils Fouchier DVG[48] Directeur de centre social

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Justice[modifier | modifier le code]

En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Geyrac relève[49] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de Saint-Geyrac se nomment les Saint Geyracois[50].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[52].

En 2021, la commune comptait 193 habitants[Note 7], en diminution de 4,93 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
600525539536696687676590662
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
712708706702680601563575587
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
551520514468432409437375306
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
265253244235212199225220242
2014 2019 2021 - - - - - -
207197193------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2015[54], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 92 personnes, soit 45,3 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (douze) a augmenté par rapport à 2010 (neuf) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,8 %.

Établissements[modifier | modifier le code]

Au , la commune compte 21 établissements[55], dont sept au niveau des commerces, transports ou services, sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatre dans la construction, et trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[56].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

À droite sur la route départementale 6 en venant de Périgueux, le château de Montferrier du XVIIe siècle est accosté de communs et d’un pavillon Louis XIII. Sur les collines, en face du château, la chartreuse de la Côte (ou gentilhommière de la Cotte) conserve des boiseries intéressantes du XVIIIe siècle. Avant le château, se situe la chartreuse de la Grêlerie du XVIIIe siècle.

L'église Saint-Cyr, romane, retouchée au XVe siècle, ornée d’un portail du XIIIe siècle, est inscrite aux monuments historiques depuis 1974[57]. Elle conserve une cuve baptismale du XIIe siècle, un Christ en bois du XVIIe siècle, un autel de bois doré du XVIIIe siècle et, placé au-dessus de la porte, un portrait de saint François de Sales offert par un habitant de Saint-Geyrac en 1739.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  6. a b c et d Décédé en fonctions.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Geyrac » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Insee, zonage en aires urbaines 2010 de Périgueux », Insee (consulté le ).
  2. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  3. « Carte géologique de Saint-Geyrac » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  4. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Geyrac », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  5. « Notice associée à la feuille no 783 - Thenon de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  6. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Geyrac », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  15. « Fiche communale de Saint-Geyrac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  16. « Confluence Saint-Geyrac-Manoire au Moulin de la Lèdre » sur Géoportail (consulté le 24 septembre 2022)..
  17. Sandre, « le ruisseau de Saint-Geyrac »
  18. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  19. « SAGE Vézère-Corrèze », sur gesteau.fr (consulté le ).
  20. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  21. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  22. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  23. « Orthodromie entre Saint-Geyrac et Bassillac et Auberoche », sur fr.distance.to (consulté le ).
  24. « Station météorologique Périgueux-Bassillac, commune de Périgueux-Bassillac - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  25. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  26. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  28. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  29. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  30. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  31. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  32. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Geyrac », sur Géorisques (consulté le ).
  33. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  34. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  35. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le ).
  36. « Plans Départementaux et Inter-Départementaux de Protection des Forêts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consulté le ).
  37. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  38. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  39. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  40. « St. Geyrat » sur Géoportail (consulté le 2 octobre 2010)..
  41. Le nom occitan des communes du Périgord - Sengeirac sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
  42. Archives Départementales de la Dordogne ( ADD - E DEP 1350 ) retranscrit par Gabriel Foglia le 25 juin 2007
  43. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 11 septembre 2020.
  44. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 18 novembre 2020.
  45. [PDF] Les Maires de la Commune de St Geyrac, Saint-Geyrac en Périgord !, consulté le 20 mars 2021.
  46. Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 28 août 2014.
  47. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 22.
  48. https://programme-candidats.interieur.gouv.fr/elections-departementales-2021/data-pdf-propagandes/1-24-07-2.pdf
  49. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
  50. Fiche commune Saint-Geyrac, Union des maires de la Dordogne, consultée le 17 novembre 2016.
  51. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  52. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  54. Dossier complet - Commune de Saint-Geyrac (24421) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 8 janvier 2019.
  55. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
  56. Dossier complet - Commune de Saint-Geyrac (24421) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 8 janvier 2019.
  57. « Église de Saint-Geyrac », notice no PA00082841, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consultée le 2 octobre 2010.
  58. « Tableau : Le Couronnement de la Vierge », notice no PM24000671, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture. Consultée le 30 septembre 2010.