Saint-Alban (Ain)

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Saint-Alban
Saint-Alban (Ain)
La mairie de Saint-Alban.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Nantua
Intercommunalité Communauté de communes Rives de l'Ain - Pays du Cerdon
Maire
Mandat
Béatrice De Vecchi
2020-2026
Code postal 01450
Code commune 01331
Démographie
Population
municipale
192 hab. (2021 en augmentation de 9,71 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 05′ 46″ nord, 5° 27′ 14″ est
Altitude Min. 376 m
Max. 634 m
Superficie 8,08 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Pont-d'Ain
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-Alban
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Saint-Alban

Saint-Alban est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Alban est composée de plusieurs hameaux et lieux-dits. Aucun d'entre eux ne porte le nom de « Saint-Alban » :

  • Bôches,
  • Chamagnat (chef-lieu),
  • Coiron,
  • Le Mortaray.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Challes-la-Montagne Ceignes Rose des vents
Poncin N Labalme
O    Saint-Alban    E
S
Cerdon

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 401 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vieu », sur la commune de Vieu-d'Izenave à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 610,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Alban est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,7 %), zones agricoles hétérogènes (28,2 %), prairies (15,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Pendant la Révolution française, Saint-Alban prend le nom révolutionnaire d'Alban-sur-Cerdon[13].

Hameaux[modifier | modifier le code]

Bôches[modifier | modifier le code]

Fief (Bosches) avec château, en Bugey, inféodé, en 1335, par Humbert V de Thoire-Villars, sire de Thoire-Villars, à Pierre de La Balme, dit l'Escaillon, chevalier, qui lui en fit hommage le .

Il resta dans sa famille jusqu'à Marguerite de La Balme, fille de Jean de La Balme, laquelle le porta en mariage à Pierre, bâtard de Groslée, et testa le . Humbert de Groslée, vidame de Genève, son fils aîné, le laissa par testament, en 1507, à Claudine Pegieu, femme de Vincent de la Touvière, écuyer, dont les héritiers le vendirent, en 1532, à Louis de Bussy. Des de Bussy, Boches passa aux de Champdor.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Alban est membre de la communauté de communes Rives de l'Ain - Pays du Cerdon, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Jujurieux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[14].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Nantua, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[15]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Pont-d'Ain pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[15], et de la cinquième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[16].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
juin 1995 mars 2008 Maryse L'Huillier    
mars 2008 En cours Béatrice De Vecchi DVG  
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].

En 2021, la commune comptait 192 habitants[Note 2], en augmentation de 9,71 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
440410435527522508564570566
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
493470446440408387404348331
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
315319291254216209200181159
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
144138114119122133172175163
2015 2020 2021 - - - - - -
175192192------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

La commune est située dans la zone d'appellation contrôlée Vin du Bugey-Cerdon. Elle fait également partie de celle du Comté.

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

chapelle en ruines près de Saint-Alban.
  • Ruines de l'ancienne église sur un rocher.
  • Château féodal de Mortaray, restauré en ferme.
  • Chapelle Notre-Dame-de-Confort.
  • Ruines du château de Bôches
La maison forte est inféodée en 1335 par le sire de Thoire-Villars à Pierre de la Balme[21].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Saint-Alban et Vieu-d'Izenave », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Vieu », sur la commune de Vieu-d'Izenave - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Vieu », sur la commune de Vieu-d'Izenave - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Les noms révolutionnaires des communes de France par Figuères.
  14. « communauté de communes Rives de l'Ain - Pays du Cerdon - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  15. a et b « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Saint-Alban », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 17 (cf. Bôches).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]