Saint-Pierre (Alpes-de-Haute-Provence)

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Saint-Pierre
Saint-Pierre (Alpes-de-Haute-Provence)
La mairie-salle des fêtes
Blason de Saint-Pierre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Castellane
Intercommunalité Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
Maire
Mandat
Sauveur Patricola
2020-2026
Code postal 04200
Code commune 04194
Démographie
Population
municipale
96 hab. (2021 en diminution de 1,03 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 54′ 46″ nord, 6° 55′ 31″ est
Altitude Min. 617 m
Max. 1 199 m
Superficie 5,62 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nice
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Castellane
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Pierre
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Saint-Pierre
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Saint-Pierre
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Saint-Pierre

Saint-Pierre (parfois Saint-Pierre-d'Entrevaux ou Saint-Pierre-Figette) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Saint-Pierrois[1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La localité apparaît pour la première fois dans les textes au XIe siècle (ecclesia sancti Petri), selon l’église placée sous le patronage de l’apôtre Pierre, en occitan Pèire, francisé par la suite[2]. Le nom de Puget-Figette est formé du diminutif de puy, dans le sens de montagne : c’est donc la petite montagne[3].

La communauté de Chaudol apparaît dès 1044 (Caldo) ; son nom est formé sur la racine oronymique (désignant une montagne) *KaL-[4].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le village est issu du déplacement de Puget-Figette, communauté existante depuis au moins le XIIIe siècle[5], et située sur une colline plus au nord. Le village change d’emplacement après les guerres de religion, et prend le nom de Saint-Pierre vers 1660[6].

Au départ, la communauté dépend du prieuré Saint-Pierre, relevant de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, du XIe siècle au XIVe siècle[7]. Le fief appartient aux Glandevès (XIIIe siècle), puis aux Rostang (XIVe siècle) et aux Villeneuve (XVe siècle)[5]. Au XIIe siècle, l’habitat se regroupe sur une colline, entre la cime de Borrel et le pic Salomon, avec le nom de Puget-Figette et avec une église sous le vocable de Saint-Étienne[7]. À cette époque et jusqu’en 1245, la communauté de Saint-Pierre relevait de la baillie d’Outre-Siagne, circonscription administrative du comté de Provence. Celle-ci est ensuite démembrée en plusieurs circonscriptions plus petites, et après une période de stabilisation, on sait qu’en 1264 Saint-Pierre faisait partie de la viguerie de Puget-Théniers[8].

La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Mais ce dernier, entre les mauvais souvenirs qu'il a laissé lors de sa tentative de conquête en 1368[9] et la confusion des premières années sur la réalité de la mort de Jeanne Ire[10], ne se rallie que peu de communautés. La communauté de Figette (Saint-Pierre) est conquise par le parti angevin au début de la guerre[11] après que la confiscation ait été prononcée (Jean de Grimaldi, l’ancien seigneur, étant carliste). Le village est donné en récompense à Pierre Balbi, seigneur de Tende, le [12].

Les communautés médiévales de Chaudol et Chauragnesse, fortement dépeuplées par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans), sont annexées par celle de Saint-Pierre au XVe siècle[13], la communauté de Saint-Pierre étant elle-même déclarée inhabitée en 1471[7]. Le prieuré est abandonné avec la crise démographique[7].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Au XVIe siècle, le terroir est progressivement repeuplé, en s’installant autour du château : la communauté porte le nom de Saint-Pierre-Figette[7]. Au XVIIIe siècle, l’habitat se déplace à nouveau[7]. À la fin de l’Ancien Régime, Saint-Pierre est rattachée à la viguerie d’Annot[7] et le hameau de Besseuges, qui faisait partie de la communauté, est réuni à celle de La Penne en 1760[7]. Le fief appartient aux d’Arquier (XVIIe siècle) puis aux Rasque jusqu’à la Révolution[5].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune reprend son ancien nom de Puget-Figette[14],[15].

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités. Dès 1817, le cadastre dit napoléonien de Sausses est achevé[16].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le village est situé à 760 m d’altitude[17], à 5 km de La Rochette et 8 de La Penne.

La particularité de la commune est d'être située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence mais le code postal est le 06260 correspondant à Puget-Théniers[18].

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Saint-Pierre et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

La commune est accessible par les D2211A et D10, depuis Puget-Théniers qui se trouve sur la route nationale 202.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Un réseau des lignes de transport dessert régulièrement l'ensemble des communes des départements des Alpes-de-Haute-Provence - Alpes-Maritimes et Var[19],[20].

Environnement[modifier | modifier le code]

La commune compte 383 ha de bois et forêts, soit 68 % de sa superficie[1].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le col du Trébuchet 1 141 m et un relief proche "Le Pic de Salomon".

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Pierre est exposée à troisrisques naturels[21] :

  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain.

La commune de Saint-Pierre n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[22] ; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[22] ; le Dicrim existe depuis 2011[23].

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1984 pour un tremblement de terre, et pour des inondations, coulées de boue et glissements de terrain en 1994[21]. Le dernier tremblement de terre fortement ressenti dans la commune est celui du , et dont l’épicentre était situé à Bussana Vecchia, en Italie ; il a atteint une intensité macro-sismique ressentie de VII et demi sur l’échelle MSK (causant d’importants dégâts aux maisons)[24],[25].

Sismicité[modifier | modifier le code]

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d'Entrevaux auquel appartient Saint-Pierre est en zone 2 (sismicité moyenne) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[26], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[21]

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[27] :

  • rivière le Rioulan ;
  • Ruisseau de Besseuges ;
  • vallons de st-antonin, des miolans ;
  • gros vallon ;
  • ravin des moulières.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[28]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[29].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 989 mm, avec 5,4 jours de précipitations en janvier et 4,4 jours en juillet[28]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ascros », sur la commune d'Ascros à 7 km à vol d'oiseau[30], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 930,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 34,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −10,7 °C, atteinte le [Note 1],[31],[32].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[33]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[34].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Pierre est une commune rurale[Note 2],[35]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[36],[37].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[38],[39].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (77,3 %), prairies (19,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[40].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Héraldique[modifier | modifier le code]

Saint-Pierre
Blason de Saint-Pierre Blason
Fascé d'or et de gueules de six pièces et deux clefs d'argent passées en sautoir, brochant sur le tout[41],[42].
Détails
Armes parlantes. Clés de saint Pierre.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Culture de céréales, de légumineuses et de graines oléagineuses[43].
  • Élevage.

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Gite rural[44].
  • Restaurant à La Penne[45].

Commerces[modifier | modifier le code]

  • Commerces de proximité à Puget-Théniers.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Municipalité[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Mai 1945   César Dalmas[46]    
Maire en 1970   Annette Aerts SE  
mars 1983 mars 2014 Michel Chièr[47] DVG[48],[49],[50]  
avril 2014 juin 2016 Patrick Nobile[51] DVD  
juillet 2016 En cours Sauveur Patricola[52] DVD  

Le maire Sauveur Patricola accorde sa signature à Marine Le Pen pour la présidentielle de 2017[53].

Budget et fiscalité 2019[modifier | modifier le code]

En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[54] :

  • total des produits de fonctionnement : 137 000 , soit 1 417  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 142 000 , soit 1 466  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 81 000 , soit 837  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 58 000 , soit 595  par habitant.
  • endettement : 51 000 , soit 521  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 21,67 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 30,00 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 83,88 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017[55].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Saint-Pierre fait partie:

Urbanisme[modifier | modifier le code]

La Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le avec effet le , regroupe désormais 41 communes. Cet Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi)[57].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

En 2021, Saint-Pierre comptait 96 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2008, 2013, 2018, etc. pour Saint-Pierre). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.

Évolution démographique
1471 1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
inhabité185198109179162199144180199
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
20718214614514512713912493105
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
11110711997118107981049153
1968 1975 1982 1990 1999 2008 2021 - - -
513750717311196---
Population sans doubles comptes de 1962 à 1999 ; population municipale depuis 2006
(Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[5], EHESS[15], Insee à partir de 1968[58],[59],[60])

L’histoire démographique de Saint-Pierre, après l’abandon complet au XVe siècle et la lente croissance allant de la fin du XVe siècle aux années 1830, est marquée par une période d’« étale » où la population reste stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1831 à 1856. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de diminution de longue durée. En 1921, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1851[61] (même si elle repasse ponctuellement au-dessus de ce seuil, en 1926-1931 et 1946). Le mouvement de perte se poursuit jusqu’aux années 1970, où le plancher représente une perte de 82 % du maximum de 1851. Depuis, on assiste à un mouvement inverse qui a permis un triplement de population par rapport au minimum historique de 1975, et un retour au-dessus du seuil de la moitié de la population de 1851.

Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Comme de nombreuses communes du département, Saint-Pierre se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte chacune leur école dispensant une instruction primaire aux garçons, au village chef-lieu[62]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[63], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent la commune[64]. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles des trois communes sont scolarisées.

La commune de Saint-Pierre dépend de l'Académie d'Aix-Marseille (Rectorat de Nice).

Elle est dotée d’une école[65] comportant une classe unique en primaire et une classe unique en maternelle. Dans le même bâtiment, un point-lecture informatisé (Le réseau des Médiathèques de la Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière (CCAPV) est installé, dans le cadre d'un réseau de 8 médiathèques et 10 bibliothèques qui maillent le territoire répartit en 5 secteurs.

Les établissements scolaires les plus proches sont à :

  • Collèges : Puget-Théniers, Annot ;
  • Lycées : Vence, Valdeblore.

Santé[modifier | modifier le code]

Les professionnels et établissements de santé les plus proches[66] :

  • médecins à Villars-sur-Var ;
  • kinésithérapeute à Touët-sur-Var ;
  • Infirmiers à Villars-sur-var ;
  • pharmacie à Entrevaux ;
  • hôpitaux à Puget-Théniers.

Cultes[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Puget-Figette, en ruines, avec son église et le donjon XIIe siècle, dit tour Saint-Étienne ;
  • maison fortifiée dite château des Isnardy, du nom d'une des plus vieilles familles notables de Saint-Pierre (1673) ;
  • église Saint-Étienne (XIXe siècle) :
    • deux cierges porte-pascals, en bois doré et peint[68],
    • bustes de saint Pancrace et saint Fortunat, style Louis XIV (fin XVIIe siècle[69]), classés monuments historiques au titre objet[70],
    • un tableau représentant l’Adoration des bergers, signé du peintre Joseph André et daté par lui de 1662, classé monument historique au titre objet[71],
    • un triptyque représentant la Vierge à l’Enfant (sculptée) entre saint Pierre et saint Paul (peints) ;
  • chapelle au village, 1612 (date figurant sur une pierre enchâssée dans la façade) ;
  • chapelle au hameau du château ;
  • ruines de la tour du Douanier, entre Saint-Pierre et Besseuge[72].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Roger Brunet, « Canton d’Entrevaux », sur Le Trésor des régions (consulté le ).
  2. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne). § 28517, p. 1633.
  3. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 81.
  4. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Marseille, Laffite Reprints, (1re éd. 1950), p.212.
  5. a b c et d Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 197.
  6. Notice no IA04001683, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture Village de Saint-Pierre
  7. a b c d e f g et h Daniel Thiery, « Saint-Pierre », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 17 août 2012.
  8. Philippe Jansen, « Les droits comtaux dans les vigueries de Provence orientale d’après l’enquête de 1333 », Rives méditerranéennes, no 37, 2010, mis en ligne le 15 octobre 2011, p. 3-4.
  9. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, vol. 40, no 162,‎ , p.405 (lire en ligne).
  10. Alain Venturini, « Vérité refusée, vérité cachée : du sort de quelques nouvelles avant et pendant la Guerre d'Union d'Aix (1382- 1388) », Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public. 24e congrès, Avignon, 1993, p. 183-185.
  11. Xhayet 1990, p. 416.
  12. Xhayet 1990, p. 421.
  13. Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 171 et 197.
  14. Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, mis en ligne en 2002 [1], consulté le 18 novembre 2008.
  15. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Pierre », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  16. Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du XIXe siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, XVIIIe – XXIe siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. (ISBN 978-2-86004-016-7), p. 10.
  17. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », , 72 p. (ISBN 2-7399-5004-7).
  18. Description des Alpes-Maritimes
  19. Réseau des lignes régulières de transports des Alpes de haute-Provence
  20. Départ de Saint-Pierre
  21. a b et c Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 17 août 2012.
  22. a et b Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 98.
  23. Document, base Dicrim, consultée le 17 août 2012.
  24. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Saint-Pierre », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 17 août 2012.
  25. BRGM, « fiche 1130045 », Sisfrance, consultée le 17 août 2012.
  26. Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence,, , p.39.
  27. L'eau dans la commune
  28. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  45. Auberge de La Penne
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  47. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Saint-Jurs à Soleihas (sic) (liste 7), consulté le 10 mars 2013.
  48. Michel Chièr est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Daniel Gluckstein à l’élection présidentielle de 2002, Parrainages élection présidentielle 2002, consulté le 28 juillet 2010 et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002.
  49. Michel Chièr est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Gérard Schivardi (PT) à l’élection présidentielle de 2007, Parrainages élection présidentielle 2007, consulté le 28 juillet 2010 et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2007.
  50. Michel Chièr est l’un des 500 élus qui ont parrainé Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle de 2012, Conseil constitutionnel, « Listes des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République », Journal officiel, 31 mars 2012.
  51. https://www.laprovence.com/actu/en-direct/3972222/saint-pierre-le-maire-decede-lors-du-congres-des-maires-a-paris.html
  52. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
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  55. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
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  66. [2]
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  70. Tous deux classés par l’arrêté du 25 juillet 1978, « notice du buste de saint Pancrace », notice no PM04000380, « notice du buste de saint Fortunat », notice no PM04000381, base Palissy du ministère de la Culture, consultées le 27 août 2008.
  71. Arrêté du 25 juillet 1978, Notice no PM04000382, base Palissy du ministère de la Culture, consultée le 27 août 2008.
  72. Collier 1986, p. 311.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]