Saint-Pellerin (Manche)

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Saint-Pellerin
Saint-Pellerin (Manche)
L'église Notre-Dame.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Saint-Lô
Commune Carentan-les-Marais
Intercommunalité Communauté de communes de la Baie du Cotentin
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Sylvie Lebaron
2020-2026
Code postal 50500
Code commune 50534
Démographie
Gentilé Saint-Pellerinais
Population 352 hab. (2020 en diminution de -9.04 % par rapport à 2015)
Densité 81 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 17′ 52″ nord, 1° 10′ 42″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 35 m
Superficie 4,37 km2
Élections
Départementales Carentan
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Carentan-les-Marais
Localisation
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Saint-Pellerin

Saint-Pellerin est une ancienne commune française du département de la Manche et de la région Normandie, peuplée de 352 habitants[Note 1]. Elle a été intégrée le dans la commune de Carentan-les-Marais.

Géographie[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme Sanctus Peregrinus sans date[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Des fouilles réalisées lors de la construction de la RN 174, ont mis au jour une occupation gauloise[2]. À l'époque antique, le chemin nommé Chasse Ferrée, qui relie dans ce secteur Carentan au plateau de Neuilly-la-Forêt, permettait de traverser la Vire au Vay-Morant, et était à la pointe de deux itinéraires conduisant à Bayeux/Augustodurum ou à Vieux/Aregenuæ. Cette construction antique a été attestée lors de la fouille d'un tronçon sur la commune en 2012[3].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
juin 1995[4] décembre 2016 Michel Néel[5] SE Employé de banque
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[7],[Note 2].

En 2020, la commune comptait 352 habitants, en diminution de −9,04 % par rapport à 2015 (Manche : 0,44 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
319269340375382394437414384
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
387419417393398403384413408
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
394346330262275270306293288
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
301304310358349314317375391
2018 - - - - - - - -
361--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[9].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP) beurre d'Isigny et crème d'Isigny[10].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Notre-Dame des XIIIe – XVIIIe siècles avec tour-porche en façade et clocher campaniforme (en forme de cloche renversée) du XVIIIe. Elle abrite une chaire à prêcher du XIXe, un tableau christ en croix classé au titre objet aux monuments historiques[11] et cinq autres tableaux classés également : l'Envoi de la peste, le Christ et les Pèlerins d'Emmaüs, la Nativité, saint Jean Baptisye enfant et saint Louis-Beltran, légués par Charles Eugène Desplanques (1793-1824), capitaine de cavalerie[12].
  • If funéraire du cimetière.
  • Manoir du Bois du XVIIe siècle avec un portail à deux piliers coiffés de chaperons et tour carrée du colombier. C'est dans ce manoir qu'est né, en 1846, Charles Sébline.
  • Manoir de Silans des XVIe – XVIIIe siècles.
  • Ferme de la Morinière et ses vestiges du XVIe siècle.
  • Lavoir.

Activité et manifestations[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Charles Sébline (Saint-Pellerin, - Aulnoye, ), ancien élève du lycée Lebrun de Coutances, homme politique, préfet des Pyrénées-Orientales, du Vaucluse, de l'Aisne, sénateur de l'Aisne, maire de Montescourt-Lizerolles (Aisne)[13].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 220.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 591.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2015.
  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Delattre, 2002, p. 220.
  2. « S'approprier la presqu'île : encadrement, contrôle territorial et développement des lieux de pouvoir », dans Laurence Jeanne, Laurent Paez-Rezende, Julien Deshayes, Bénédicte Guillot, et la collaboration de Gaël Léon, ArchéoCotentin, t. 2 : Les origines antiques et médiévales du Cotentin à 1500, Bayeux, Éditions OREP, , 127 p. (ISBN 978-2-8151-0790-7), p. 13.
  3. Gaël Léon, « Le franchissement de la baie des Veys », dans Laurence Jeanne, Laurent Paez-Rezende, Julien Deshayes, Bénédicte Guillot, et la collaboration de Gaël Léon, ArchéoCotentin, t. 2 : Les origines antiques et médiévales du Cotentin à 1500, Bayeux, Éditions OREP, , 127 p. (ISBN 978-2-8151-0790-7), p. 51.
  4. « Municipales à Saint-Pellerin. Le maire, Michel Néel, repart », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  5. Réélection 2014 : « Saint-Pellerin (50500) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  6. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  7. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
  10. AOP Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny.
  11. « Tableau (panneau peint) : Christ en croix », notice no PM50001057, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  12. Gautier 2014, p. 591.
  13. « Sénat - dossiers d'histoire - Le Sénat et la guerre de 14-18 - Charles Sébline » (consulté le ).