Saint-Marcel-du-Périgord

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Saint-Marcel-du-Périgord
Saint-Marcel-du-Périgord
Le bourg de Saint-Marcel-du-Périgord.
Blason de Saint-Marcel-du-Périgord
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord
Maire
Mandat
Yves Wrobel
2020-2026
Code postal 24510
Code commune 24445
Démographie
Gentilé Saint-Marcelois
Population
municipale
141 hab. (2021 en diminution de 2,76 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 54′ 59″ nord, 0° 42′ 47″ est
Altitude Min. 81 m
Max. 195 m
Superficie 11,46 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bergerac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lalinde
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Marcel-du-Périgord
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Saint-Marcel-du-Périgord est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation géographique[modifier | modifier le code]

Saint-Marcel-du-Périgord est une des 557 communes du département de la Dordogne et dépend administrativement de l'arrondissement de Bergerac et du canton de Lalinde.

La commune est située dans la vallée de la Louyre dans le Périgord Pourpre, à 22 km à l'Est de Bergerac, 10 km au Nord de Lalinde, 40 km au Sud de Périgueux et 50 km à l'Ouest de Sarlat. Elle est arrosée par 3 ruisseaux : le Barbeyrol, la Louyre et la Sérouze. La D32 Bergerac-Sainte Alvère traverse la commune.

Elle est à proximité des principaux sites touristiques et préhistoriques de la Dordogne : Les Eyzies de Taillac, Sarlat, les Grottes de Lascaux et de Rouffignac, le Gouffre de Proumessac, les vallées de la Dordogne et de la Vézère. De nombreux châteaux à visiter parsèment les environs comme ceux de Castelnaud, Montbazillac avec son célèbre vignoble, Lanquais. Autres sites à voir : la Roque Gageac, le château de Beynac qui domine la Dordogne et les vestiges de ses vieux manoirs, les bastides de Lalinde, Beaumont-du-Périgord, Villefranche-du-Périgord, Eymet.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte de Saint-Marcel-du-Périgord et des communes avoisinantes en 2015, avant la création des communes nouvelles de Sainte-Alvère-Saint-Laurent Les Bâtons, puis de Val de Louyre et Caudeau.

Saint-Marcel-du-Périgord est limitrophe de six autres communes.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Marcel-du-Périgord est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 806 - Bergerac » et « no 807 - Le Bugue » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

Carte géologique de Saint-Marcel-du-Périgord.

Relief et paysages[modifier | modifier le code]

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 81 mètres et 195 mètres[6],[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 11,46 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 11,27 km2[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Louyre, la Sérouze, le ruisseau de Barbeyrol et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[15],[Carte 1].

La Louyre, d'une longueur totale de 25,51 km, prend sa source dans la commune de Val de Louyre et Caudeau (territoire de l'ancienne commune de Cendrieux) et se jette dans le Caudeau en rive gauche sur la commune de Lamonzie-Montastruc[16]. Elle arrose la commune au nord d'est en ouest sur près de deux kilomètres et demi, formant plusieurs bras.

Son affluent de rive gauche le ruisseau de Barbeyrol traverse le territoire communal d'est en ouest sur près de six kilomètres, passant juste au sud du bourg, et servant de limite naturelle sur plus de trois kilomètres en deux tronçons, face à Pressignac-Vicq et Saint-Félix-de-Villadeix.

Autre affluent de rive gauche de la Louyre, la Sérouze arrose le sud-ouest de la commune sur deux kilomètres, la bordant sur un kilomètre et demi face à Cause-de-Clérans et Liorac-sur-Louyre.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 904 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[21]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bergerac à 19 km à vol d'oiseau[22], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 792,9 mm[23],[24]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Marcel-du-Périgord est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[26],[27],[28].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[29],[30].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,5 %), zones agricoles hétérogènes (20,1 %), terres arables (16,5 %), prairies (7,9 %)[31]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Liste des lieux-dits[modifier | modifier le code]

Lieux-dits présents sur le cadastre napoléonien[32] et le nouveau cadastre (plan révisé 1936, mis à jour en 1987)[33] :

(Lieux-dits cités par ordre alphabétique)

la Bénéchie, Bois de Caban, le Bourg, le Brandal, Carpenet, Castang, Cazal, Chambary, Combes de Brial, Conte, l'Émerle, Fontsec, les Grimats ou Grimas, la Guibesse (ou Loïbesse), le Juge, Leysartade (ou Leyssartade), Limousin, Maison-Neuve, Moulin-Neuf, la Pelousie, Pémaly (ou la Pémalie), Pérel (ou Perrel), Plaisance, Puijalard (ou Puyjalard), aux Queyroux (ou les Queyroux), les Teulettes, Tiregand, la Tour, Vignettes.

Lieux-dits apparus dans le nouveau cadastre :

Barbeyrols, Bois de Belletie, Bois du Prêtre, les Bories, Capelanet, l'Échine de l'Âne, Fonds des Vignes, Font-Lavier, Lafrestal, Peyre-Levade, la Peyrière, la Picanelle, Rompinou, les Siottets et les Vieilles Vignes.

Prévention des risques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Marcel-du-Périgord est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].

Saint-Marcel-du-Périgord est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[36]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[37],[38].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Marcel-du-Périgord.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[39]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[40]. 36,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[41].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[34].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Saint-Martial de Villadeix (connu sous le nom de Saint-Marcel)[42] ; Saint-Marcel ; Saint-Marcel de Villadeix.

En occitan, la commune se nomme Sent Marcèl de Perigòrd[43].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1793, la commune s'appelle Marcel Viladeix et fait partie du canton de Liorac. En 1801, elle devient Saint-Marcel et est rattachée au canton de Lalinde.

Le , la commune de Saint-Marcel change de nom et devient Saint-Marcel-du-Périgord[44].

La commune a pris le nom d’un martyr romain, saint Marcel, qui fut pape de 308 à 309. Au Moyen Âge, elle était le siège d’un archiprêtré dont dépendaient quarante et une paroisses. Cet archiprêtré a été créé par Raymond d’Aspremont, premier évêque de Sarlat[45].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Marcel-du-Périgord a, dès 1790, été rattachée au canton de Liorac qui dépendait du district de Bergerac. En 1800, le canton de Liorac est supprimé, de même que les districts, et la commune est rattachée au canton de Lalinde dépendant de l'arrondissement de Bergerac[6].

Lors de l'importante réforme de 2014 définie par le décret du et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton qui devient plus étendu[46].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

En 2002, Saint-Marcel-du-Périgord intègre la communauté de communes Entre Dordogne et Louyre. Cette structure intercommunale fusionne avec quatre autres pour former au la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[47],[48].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1793 1799 Meynardie    
1799 1803 Patrice Gautier    
1803 1808 Pierre Fontaine   Homme de loi
1808 1843 Jean Lassaigne    
1843 1857 Eugène Meynardie    
1857 1862 Léonard Gonthier-Berthier    
1862 1879 François de Laveyrie    
1879 1884 Jean Delmas    
1884 1886 Édouard Lassaigne    
1886 1909 Félix Babin    
1909 1919 Charles Babin    
1919 1922 Georges Bonvalet   Officier à la retraite
1923 1929 Jean Marchandou    
1929 1959 Léonard Audy   Cultivateur
1959 1965 Georges Gayou   Médecin
1965 1989 Guy Monceau   Boucher
1989 1995 Robert Delteil SE Retraité SNCF
juin 1995[49]
(réélu en mai 2020)
En cours Yves Wrobel SE[50] Agriculteur retraité

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Justice[modifier | modifier le code]

En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Marcel-du-Périgord relève[51] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[53].

En 2021, la commune comptait 141 habitants[Note 6], en diminution de 2,76 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
522489489571550506518550482
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
450469451436424403342362347
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
311274258192217191206209207
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
189153134123140141140141152
2015 2020 2021 - - - - - -
145144141------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2015[55], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent cinquante-huit personnes, soit 40,0 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (dix) a diminué par rapport à 2010 (douze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,2 %.

Établissements[modifier | modifier le code]

Au , la commune compte vingt-deux établissements[56], dont treize au niveau des commerces, transports ou services, trois dans la construction, trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et un dans l'industrie[57].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Marcel a été édifiée à l'époque romane et fut en partie refaite à la Renaissance. C'est par elle qu'est nommé le village Sanctus Marcellus en 1382[58]. Elle présente un portail gothique surmonté de deux niches aveugles, une nef unique et un chœur voûté d’ogives terminé par un chevet plat[59].

Elle a la particularité, après des travaux de rénovation au XIXe siècle, d'être tournée en direction de l'ouest et non de l'est.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Kim Wilde, chanteuse new wave est propriétaire d'une maison de vacances[60].

Gastronomie[modifier | modifier le code]

La gastronomie locale est très variée : foie gras, confits de canard, truffes du Périgord, fraises, noix, cèpes, châtaignes, vins de Bergerac entre autres. Ces spécialités sont proposées dans de nombreuses fermes auberges et des gîtes de campagne.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Marcel-du-Périgord Blason
De gueules au cheval arrêté d'argent, à saint Marcel de même mitré, crossé, auréolé et tenant une fourche dans sa main dextre, au franc-canton cousu d'azur chargé de trois jars aussi d'argent.
Détails
Les trois jars évoquent un des seigneurs de Clérans : le président d’Augeard.
Statut officiel, blason présent sur la page de la commune sur le site du Pays du Grand Bergeracois[61].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Marcel-du-Périgord » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Saint-Marcel-du-Périgord » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Marcel-du-Périgord », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 806 - Bergerac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. « Notice associée à la feuille no 807 - Le Bugue de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  6. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Marcel-du-Périgord », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  15. « Fiche communale de Saint-Marcel-du-Périgord », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
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  17. « SAGE Dordogne Atlantique », sur gesteau.fr (consulté le ).
  18. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
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  20. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  21. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  25. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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