Rogers Communications

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Rogers Communications
logo de Rogers Communications
illustration de Rogers Communications

Création 1920
Fondateurs Edward S. Rogers, Sr.Voir et modifier les données sur Wikidata
Personnages clés Edward S. Rogers : Président
Forme juridique Appel public à l'épargne
Action TSX : RCI.ARCI.B
NYSE : RCI
Siège social Toronto
Drapeau du Canada Canada
Direction Tony Staffieri (PDG)
Activité Télécommunication
Télévision
Radio
Sport
Produits Téléphonie fixeVoir et modifier les données sur Wikidata
Filiales Chatr (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 23 500 environ en 2019
Site web www.rogers.com

Capitalisation $32,17 milliards (2022)
Chiffre d'affaires $15,39 milliards (2022)
Résultat net $1,68 milliard (2022)

Rogers Communications Inc. ou Rogers est une entreprise canadienne présente dans les télécom et les médias. Avec Telus, BCE, et Quebecor, elle fait partie des 4 grands opérateurs télécom du Canada.

Rogers contrôle les marques Fido et Chatr.

Par le biais de sa filiale Rogers Wireless, le groupe détient début 2022 un portefeuille de 11 millions de clients mobiles/data.

Par le biais de sa filiale Rogers Cable, il vend aussi la télévision, la téléphonie filaire et internet à 4,7 millions de foyers en Ontario, au New Brunswick et en Terre Neuve.

Par le biais de sa filiale Rogers Media, le groupe détient des chaines de télévision (Sportsnet, City TV, FX Canada, OMNI) et différentes radios (98.1 CHFI, City News 680, Sportsnet 590 The FAN).

Le groupe est enfin présent dans le sport. Rogers détient 100% des Toronto Blue Jays ainsi que 38% des Toronto Maple Leafs, Toronto FC, Toronto Raptors, et Toronto Argonauts.

Son siège est situé à Toronto.

Histoire[modifier | modifier le code]

En , Rogers acquiert l'opérateur mobile Mobilicity pour 440 millions de dollars canadiens, en plus de signer l'achat de fréquences à Shaw Communications pour 100 millions de dollars canadiens. Dans le même temps, Rogers vend des fréquences à Wind Mobile, dans le but d'avoir l'aval du gouvernement pour ses acquisitions[1].

Le , Rogers s'associe à Altice USA pour faire une offre de rachat des actifs canadiens de Cogeco pour 4,9 milliards de dollars canadiens[2]. L'offre est cependant rejetée par Cogeco[3].

En mars 2021, Rogers annonce l'acquisition de Shaw Communications pour 20 milliards de dollars canadiens soit environ 16 milliards de dollars américains, en plus d'une reprise de dette de 6 milliards de dollars canadiens, ce qui créerait le deuxième plus grand opérateur réseau du Canada, mais un éventuel rejet des autorités de la concurrence est envisagé par les analystes[3],[4]. En mai 2022, les autorités de la concurrence canadiennes s'opposent aux concessions proposés par les deux groupes[5].

En juillet 2022, les services internet, le service 911 et les terminaux de paiement raccordés par Rogers ont été interrompus pendant plus de 12 heures à la suite d'une mise à jour de maintenance[6], et certains clients en ont été affectés pendant plusieurs jours.

Identité visuelle (logotype)[modifier | modifier le code]

Principaux actionnaires[modifier | modifier le code]

Au [7].

Rogers Control Trust 9,78%
Royal Bank of Canada 8,32%
Beutel, Goodman & Co 5,40%
BMO Asset Management 4,06%
Thornburg Investment Management 3,56%
Caisse de dépôt et placement du Québec 2,72%
BlackRock Asset Management Canada 2,71%
The Vanguard Group 2,49%
Fidelity (Canada) Asset Management 2,29%
Southeastern Asset Management 2,21%

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Canada's Rogers says to buy Mobilicity, Shaw airwaves, Alastrair Sharp et Allison Martell, Reuters, 24 juin 2015
  2. La Presse canadienne, « Altice USA fait une offre publique d'achat pour Cogeco », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  3. a et b Éric Desrosiers, « La transaction Rogers-Shaw fait craindre un déficit de concurrence », sur Le Devoir,
  4. Philippe Mercure, « Achat de Shaw par Rogers : La bouchée qui passe de travers », sur La Presse,
  5. « Proposed Rogers-Shaw merger concessions insufficient - competition agency » Accès libre, sur Reuters,
  6. « Trois leçons que les DSI peuvent tirer de la panne du FAI Rogers au Canada », sur cio-online.com,
  7. Zone Bourse, « ROGERS COMMUNICATIONS INC. : Actionnaires etc.. », sur www.zonebourse.com (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]