Richard Maguet

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Richard Maguet
Richard Maguet, Autoportrait (fin des années 1930), localisation inconnue.
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Maître

Richard Maguet né le à Amiens et mort le à Sully-sur-Loire est un peintre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1913, Richard Maguet se rend pour la première fois à Paris pour y gagner sa vie et peindre. Son maître, le sculpteur Albert Roze (1861-1952) l'envoie alors vers le peintre Berthold Mahn (1885-1975)[1] avec qui il va travailler et qui deviendra l'un de ses meilleurs amis. Le , il est engagé dans la Première Guerre mondiale où il participe à la bataille de Verdun. Il obtiendra la croix de guerre.

En 1919, il est démobilisé[1] et retourne à Paris où il travaille dans l'imprimerie. L'année suivante, il épouse Lucienne.

En 1922, il réalise plusieurs dessins humoristiques et publicités illustrées pour des journaux. Il dessine également des maquettes de costumes pour Marthe Ray. Il présente ses premières œuvres au Salon d'automne et au Salon des indépendants. Il devient père d'un fils, Bernard[réf. nécessaire].

En 1928, il fait plusieurs séjours dans l'Yonne notamment à Cravant, puis à Boulogne-sur-Mer avec Eugène Corneau (1894-1976) et Jean Launois (1898-1942). L'année suivante, il retourne dans l'Yonne à Valloux.

En 1930, il est nommé sociétaire du Salon d'automne.

En 1932, il visite Nîmes, Arles, Saintes-Maries-de-la-Mer et Saint-Rémy-de-Provence. Il part pour l'Algérie où il séjourne à la villa Abd-el-Tif et il obtient le prix Abd-el-Tif avec le sculpteur Marcel Damboise.

En 1933, son épouse meurt d'une crise cardiaque. Il voyage au Maroc[1] suivi l'année suivante d'un voyage dans le sud algérien, puis retourne au Maroc.

En 1935, il rentre à Paris. Il épouse en secondes noces Denise Titre, arrière-petite fille d'Élisée Reclus, géographe français. Elle publiera une monographie de Richard Maguet.

En 1938, après avoir peint La Pêche et Les Dormeurs, il obtient la bourse des Amis de Saint-Paul-de-Vence.

En 1939, lors de la Seconde Guerre mondiale, il s'engage pour défendre la France. Il meurt sous les bombardements le à Sully-sur-Loire. Il est inhumé dans le carré militaire du cimetière de Saint-Père-sur-Loire. Marcel Damboise réalisera sa stèle funéraire.

Expositions[modifier | modifier le code]

  • 1922 : Salon d'automne et Salon des indépendants.
  • 1924-1925 : la Maison Blanc.
  • 1925-1926 : galerie André, Charles Fegdal préface sa première exposition particulière.
  • 1927 : Salon des Tuileries.
  • 1928 : exposition particulière, galerie Eugène Blot.
  • 1932 : exposition particulière, galerie Vildrac.
  • 1934 : Les pensionnaires de la villa Abd-el-Tif : Richard Maguet, Marcel Damboise, Émile Bouneau, André Hambourg, villa Abd-el-Tif, Alger[2].
  • 1935 : exposition particulière, Galerie Bernier. Il envoie Paysage Algérien et Mauresque au pavillon de Marsan à l'exposition sur l'Afrique française.
  • 1936 : Les Femmes d'Alger au Salon d'automne. Exposition particulière chez Marcel Bernhiem.
  • 1937 : Nature Morte aux Raisins, L'Atelier. Exposition chez Marcel Bernhiem. Envoie Fenêtre sur Alger à l'Exposition universelle de 1937. Exposition de dessins à la galerie Balcon.
  • 1938 : « Les artistes de ce temps » au Petit Palais. Le Ravin de la femme Sauvage au Comtemporaty Art of Seventy-nine Countries à New-York. Expositions à Prague et West La Have (Canada) Les Femmes d'Alger et La Nature morte à la Chéchia.
  • 1939 : La Résurrection de Lazarre exposée au Salon d'automne de 1940. L'Été et Les Jeunes Gens à l'exposition d'Arrhus (Danemark). La Nature morte à la Chéchia et une aquarelle de Touggourt figurent aux « Artistes de l'Empire français » à Paris. Galerie Effinger, La Haye (Hollande). Nature morte aux trois pipes à l'exposition Internationale de New-York. Il fait partie du groupe Le retour à la terre. Exposition particulière chez Rodrigues.

Expositions posthumes[modifier | modifier le code]

  • 1941 : rétrospective de ses œuvres au Salon d'automne.
  • 1949 : galerie André Maurice, Paris.
  • 1950 : exposition Afrique du Nord, Lisbonne.
  • 1953 : La peinture contemporaine, Salon d'automne.
  • 1955 : galerie André Maurice.
  • 1965 : musée de Picardie, Amiens.
  • 1976 : 57 peintures, aquarelles et dessins, Toulouse.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Charles Portier, « Richard Maguet, des tranchées à la villa Abd-el-Tif », sur cdha.fr, Mémoire Vive n°57, (consulté le ).
  2. Robert Parentié, André Hambourg, La Bibliothèque des arts, Paris, 1991, p. 221.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Édouard Deverin, Du chemin des dames au GQG : R.A.S. 1914-1919 : Dessins de Richard Maguet, Paris, Les étincelles, 1931.
  • Élisabeth Cazenave, Albert Camus et le Monde de l'Art, , Éditions Fol'fer-Association Abd El Tif (ISBN 978-2-35791-003-4).

Liens externes[modifier | modifier le code]