Renaud VI de Pons

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Renaud VI de Pons
Titres de noblesse
Vicomte de Turenne
Vicomte de Carlat
Biographie
Naissance
Décès
Famille
Maison de Pons (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
NN de Flotte, Dame de Plassac (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoints
Marguerite de Perigord (d)
Marguerite de La Trémoïlle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Jeanne batarde de Pons, Same de St.Maigrin, Roussillon, Blossac (d)
Jacques I de Pons, Vicomte de Turenne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Conflit
Blason
Donjon de Pons (1187)

Renaud VI, sire de Pons (1343-1426), fils de Renaud V de Pons et de la fille de Guillaume de Flotte de Ravel, seigneur de Ravel, fut un important seigneur féodal du XIVe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Durant son enfance son tuteur est Guillaume de Montlieu.

Possessions[modifier | modifier le code]

Renaud VI de Pons est vicomte de Carlat (qu'il vend en 1392) et en partie de Turenne, comte de Blaye, seigneur de Ribérac, de Montfort, d’Aillac, de Carlux, de Plassac, de Royan, des îles de Marennes, d'Oléron, de Saint-Mégrin, de Viroul (Virouil), de Château-Renaud, conservateur des trêves de Guyenne, chevalier banneret, titré « cousin du roi ». Il fut un des guerriers diplomates les plus célèbres du XIVe siècle[1].

Carrière[modifier | modifier le code]

Lieutenant du roi en Poitou, Saintonge et Angoumois, il cumule les titres obtenus par les alliances de ses pères aux familles seigneuriales. Vivant en pleine guerre de Cent Ans, il s'allie aux Anglais par intérêt, quitte et reprend quatre fois le parti anglais en 1369 et 1370.

En 1371 il revient définitivement au roi de France et se distingue durant les campagnes de Poitou, de Saintonge et du Périgord, en combattant au côté du connétable Bertrand du Guesclin.

Il assiège Soubise en août 1372[2], puis Pons à la fin septembre de la même année où la ville se rend aux armées du roi de France[3]. Charles V concède alors qu’il lui doit la Guyenne et, plus tard, Charles VI le surnomme : « le père protecteur et conservateur des deux Aquitaines ».

Les conquêtes anglaises en France (1382-1453). D'après C. Colbeck «The public schools historical atlas », 1905. University of Texas at Austin.
les fortifications de Pons.
Sceau de Renaud de Pons, Quittance de 200 francs or, musée archéologique de Pons.

Par la suite, Renaud VI est nommé lieutenant de l'amiral de France en 1381.

Renaud VI fut conservateur des trêves de Guyenne pour la première fois en 1384 et le demeura pendant trente ans. La grandeur des sires de Pons est alors à son apogée.

De lui provient cet adage fort connu en Saintonge :

Si roi de France ne puis être,
Sire de Pons voudrais être.

Il participe aux sièges de Mortagne, de Blaye et de Bourg, en 1406 et 1407.

De 1408 à 1415, il participe à des négociations avec les Anglais. Des missions particulières lui sont confiées mais il cesse cette activité en 1417 et meurt en 1427.

Famille[modifier | modifier le code]

Il se marie plusieurs fois :

Le 8 novembre 1364 ou 1365 avec Marguerite de Périgord, fille de Roger-Bernard de Périgord et d'Éléonore de Vendôme, qui lui donne un fils :

Le 17 janvier 1411 avec Marguerite de La Trémoïlle, fille de Guy, comte de Guines, et de Marie de Sully, qui lui donne :

En 1416 avec Catherine de Montbron, dont il eut :

  • Marie de Pons, qui épousa Jean Gaudin, chevalier, seigneur de Martigné-Ferchaut, d'Assé et de Lavardin

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives historiques de Saintonge et d’Aunis, 1902, par Jules Chavanon, archiviste paléographe, tomes XII et tome XXXI.
  2. J. COMBES, La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, éditions Bordessoules, 1981, p.168
  3. J. COMBES, La Charente-Maritime - L'Aunis et la Saintonge des origines à nos jours, éditions Bordessoules, 1981, p.169

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Biographie dans l’Art en Saintonge et en Aunis
  • Histoire généalogique de Courcelles,
  • Archives historiques de Saintonge et d’Aunis, 1902, par Jules Chavanon, archiviste paléographe, tomes XII et tome XXXI.
  • Archives du Poitou (1881-90)