Recoules-Prévinquières

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Recoules-Prévinquières
Recoules-Prévinquières
Château de Recoules
Blason de Recoules-Prévinquières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Communauté de communes de Sévérac-le-Château
Maire délégué Clémence Anglade
Code postal 12150
Code commune 12196
Démographie
Gentilé Recouquiérois(e)
Population 516 hab. (2013)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 20′ 30″ nord, 2° 58′ 11″ est
Altitude Min. 609 m
Max. 1 040 m
Superficie 25,2 km2
Élections
Départementales Tarn et Causses
Historique
Commune(s) d'intégration Sévérac-d'Aveyron
Localisation
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Recoules-Prévinquières
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Recoules-Prévinquières

Recoules-Prévinquières est une ancienne commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle du Sévérac-d'Aveyron.

Il ne faut pas confondre le village de Recoules-Prévinquières avec le hameau de Recoules de la commune de Prévinquières, entre Rodez et Villefranche-de-Rouergue.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Rose des vents Gaillac-d'Aveyron Buzeins Rose des vents
N Lapanouse
O    Recoules-Prévinquières    E
S
Vézins-de-Lévézou Lavernhe

Site[modifier | modifier le code]

Le village de Recoules-Prévinquières est situé sur la route nationale 88 entre Rodez et Sévérac-le-Château, au carrefour des routes de Vézins-de-Lévézou, conduisant aux lacs du Lévézou, et de Buzeins, direction de Saint-Geniez-d'Olt et de l'Aubrac.

La commune est un véritable nid de verdure sur la haute vallée de l'Aveyron et de l'Olip. L'altitude moyenne est de 625 m au bourg, le point le plus élevé culmine à 1 017 m sur le plateau du Lévézou. De cet endroit le regard embrasse toute la vallée, avec les nombreux villages et hameaux qui s'y blottissent, de Sévérac jusqu'aux environs de Laissac.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

La présence de nombreux dolmens aux environs de Recoules (St Amans de Varès, Rouquiès, Buzeins, Buzareingues, Cornuéjuols) prouve que la région était habitée par des communautés pastorales vers 1500 av. J.-C.

Antiquité[modifier | modifier le code]

Les Romains s’établirent dans la région : on retrouve nombre de tegulae et vestiges d’habitations. Des fouilles archéologiques ont été entreprises sur de nombreux sites : Plateau de Courry, la Fageolle près du Vialaret au Méjanel, Pic de Buzeins (poteries divers, fragments d’amphores, monnaies, statuettes).

Recoules[modifier | modifier le code]

Dès 1216, des documents prouvent la venue des De Garceval à Recoules, par suite d’une alliance avec les seigneurs de Prévinquières. Pendant près de cinq siècles, le château et ses dépendances ont été la possession ininterrompue de cette famille. La place du Couderc était au Moyen Âge le cœur du village. En 1344, Aymeric de Garceval passe un accord avec les habitants au sujet de ce Couderc : il leur interdit d’y entasser bois et fumier, ainsi que d’en extraire la pierre. Dans les actes anciens figure souvent le nom des Bompards, riches bourgeois de Recoules, notaires de père en fils, dont la maison, véritable petit manoir, avec tour et colombier existe encore à Recoules, non loin du vieux porche. En 1558, la peste fit son apparition au Cayrol, dépendance directe de Recoules. Pour se préserver de la contagion, d’un commun accord, le seigneur et les habitants de Recoules décident de faire abattre le Pont du Cayrol pour empêcher le passage des habitants de ce hameau. En 1794, les habitants de Recoules réunis sur la place publique, brûlèrent tous les actes féodaux.

Prévinquières[modifier | modifier le code]

Il appartenait à la famille de ce nom. Bernard de Prévinquières partir en croisade et mourut en Terre Sainte, en 1095. Le bourg était entouré de murailles et de fossés. L’enceinte était percée de plusieurs portes : Paimbelle, porte de Tourres, portail conduisant à la Font Bordelèze, porte Del Four. Prévinquières avait alors deux églises : la chapelle Sainte-Marie et l’église Saint-Jean.

Méjanel[modifier | modifier le code]

Les maisons du village se pressent autour du château bâti au cours du XVIe siècle. Construit en pierre de calcaire du pays, il est flanqué au midi de deux tours rondes et à l’angle nord-est d’une petite tourelle en cul de lampe. La façade est ornée de croisées à meneaux et la porte d’entrée entourée de moulures. Les mines de charbon du Méjanel employaient autrefois une vingtaine d’ouvriers.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
An III 1846 Viala    
1846 1848 Dufour    
1848 1863 comte de Ricard    
1863 1870 Jean-François Mas    
1870 1876 Prosper Marcorelle    
1878 1896 Antoine Mas[1]   Docteur-médecin
1896 1900 Baptiste Julien    
1900 1912 Casimir Lescure    
1912 1941 Émile Marcorelle    
1941 1944 délégation de trois membres
nommés par le gouvernement de Vichy
   
1944 1945 Émile Marcorelle    
1945 1953 Adrien Pelat    
1953 1968 Paul Lescure    
1968 1977 Gabriel Lescure    
1977 2008 Pierre Vermande DVG  
2008 2016 Raymond Guitard DVG Retraité de l'enseignement

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[3],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 516 habitants, en augmentation de 10,97 % par rapport à 2008 (Aveyron : 0,57 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8231 0021 0361 0511 1121 0421 1371 1051 120
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0661 0761 0891 0611 2481 0671 025952886
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
865932870854730703699746663
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2013
582510503418444428464482516
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee à partir de 2006[5].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Château de Recoules[modifier | modifier le code]

Logo monument historique Inscrit MH (2001)[6]

Château du Méjanel[modifier | modifier le code]

Logo monument historique Inscrit MH (1991)[7]

Château de Varès[modifier | modifier le code]

Au nord-ouest de Recoules se trouve le château de Varès datant du XVIe[8] appartenant depuis les années 1950 à la SNCF. Aujourd'hui il accueille, durant la saison estivale des colonies de vacances du CCGPF (CCE SNCF).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de la commune de Recoules-Prévinquières

Les armes de la commune de Recoules-Prévinquières se blasonnent ainsi :
Écartelé : aux 1er et 4e de gueules au bourdon de pèlerin d’or posé en barre et accompagné de deux coquilles du même, aux 2e et 3e d’or au lion de gueules, sur le tout d’azur à quatre rocs d’échiquier d’or.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Bernard Seillier), Severac : Busens, La Panosa, Recolas-Previnquièras, La Vèrnha / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Severac, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-29-7, ISSN 1151-8375, BNF 36693000)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]