Saint-Jean-Chrysostome

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Saint-Jean-Chrysostome
Saint-Jean-Chrysostome
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Municipalité Lévis
Statut Quartier
Arrondissement Les Chutes-de-la-Chaudière-Est
Date de fondation 1828
Démographie
Population 16 826 hab.[1] (2021)
Géographie
Coordonnées 46° 43′ 04″ nord, 71° 11′ 52″ ouest
Localisation
Carte
Quartiers de la ville de Lévis.

Saint-Jean-Chrysostome est un secteur de l'arrondissement des Chutes-de-la-Chaudière-Est à Lévis, au Québec (Canada). D'abord un centre de commerce du bois, Saint-Jean-Chrysostome devient progressivement un territoire agricole, puis une banlieue de Québec.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le secteur est nommé d'après la paroisse qui l'a vu naître, elle-même désignée en l'honneur de Jean Chrysostome, archevêque de Constantinople et rappelant la mémoire de John Caldwell, seigneur de Lauzon. La paroisse porte pendant une courte période le nom de Saint-Jérôme, honorant Jérôme Demers, prêtre à Saint-Nicolas[2].

Avant l'érection de la paroisse, Saint-Jean-Chrysostome porte le nom de Taniata, qui signifie « là où poussent les peupliers » en abénaqui[3].

Le bureau de poste porte un temps le nom de Saint-Jean-Chrysostome, comté de Lévis, afin de le distinguer de celui de Saint-Chrysostome en Montérégie[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Saint-Jean-Chrysostome est situé au sud de Saint-Romuald, à l'est de Charny, au nord de Sainte-Hélène-de-Breakeyville et Saint-Lambert-de-Lauzon et à l'ouest de Pintendre. Le secteur est borné son extrémité ouest par la rivière Chaudière, puis à l'est par la rivière Etchemin[2].

Saint-Jean-Chrysostome est une banlieue principalement résidentielle et rurale de la région de Québec[2].

On trouve sur son territoire un aéroport d'aviation civile[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le secteur de Saint-Jean-Chrysostome est peuplé dès le début du xixe siècle. Une paroisse est érigée en 1828, la quatrième à être détachée de la paroisse-mère de la seigneurie de Lauzon, Saint-Joseph-de-la-Pointe-de-Lévy[2].

Une municipalité de paroisse est érigée en 1845, dissoute dans la municipalité de comté en 1847, puis rétablie en 1855. Cette année-là, on ouvre le premier bureau de poste. À cette époque, l'exploitation du bois par la famille Breakey est la principale activité économique[2].

Saint-Romuald, Charny et Sainte-Hélène-de-Breakeyville se détachent successivement du territoire de Saint-Jean-Chrysostome en 1855, 1903 et 1909[2].

Par la suite tournée vers l'agriculture, la municipalité de Saint-Jean-Chrysostome atteint le statut de ville en 1965, alors qu'elle est progressivement intégrée à l'espace économique et sociologique de la grande région de Québec. La ville de Saint-Jean-Chrysostome est annexée à Lévis le 1er janvier 2002[2].

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique
1861 1871 1881 1891 1901 1911 1921 1931 1941
2 5001 7071 9241 8021 7571 0071 1301 0321 238
1951 1956 1961 1966 1971 1976 1981 1986 1991
1 4691 4491 4711 6331 9053 6066 9308 79712 717
1996 2001 2006 2011 2016 2021 - - -
16 16117 08918 06118 22717 55616 826---

Éducation[modifier | modifier le code]

Saint-Jean-Chrysostome comporte 5 écoles primaires ainsi qu'une école secondaire du premier jusqu'au troisième niveau qui font partie de la Commission scolaire des Navigateurs.

  • École Primaire Taniata
  • École Primaire de la Nacelle
  • École Primaire de la Rose-Des-Vents
  • École Primaire Les Mousserons
  • École Primaire L'Alizé
  • École Secondaire l'Horizon

Attraits[modifier | modifier le code]

L'ensemble religieux du noyau villageois, soit l'église et le presbytère, forment un site patrimonial cité. L'église, d'inspiration néoclassique[4], contient un orgue Casavant[5].

Au cœur de l’ancien village, l’église et le presbytère sont classés « site patrimonial » depuis 2001. L’église, d'inspiration néoclassique, a été construite entre 1848 et 1850 d’après des plans de l’architecte Thomas Baillargé. Le presbytère a été érigé en 1871 et il est le seul de la ville de Lévis doté d’une architecture traditionnelle québécoise. Détruit par un incendie en 1871, le presbytère a été rebâti à partir des fondations et des murs encore sains[6].

Le parc Champigny, à vocation sportive, accueille aussi des spectacles lors du Festivent.

Personnalités liées[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Statistique Canada. 2023. « 4210835.04 à 4210835.07 [secteurs de recensement]»  et « 24250117, 24250033 [Aires de diffusion] » Profil du recensement, Recensement de la population de 2021, produit nº 98-316-X2021001 au catalogue de Statistique Canada. Ottawa. Diffusé le 29 mars 2023. (https://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2021/dp-pd/prof/index.cfm?Lang=F)
  2. a b c d e f g h et i « Lévis - Lévis (Ville) », sur toponymie.gouv.qc.ca (consulté le )
  3. Ville de Lévis, « Liste des nouveaux odonymes sur le territoire de la Ville de Lévis », Site web,‎ , voir p. 36 (lire en ligne, consulté le )
  4. Ministère de la Culture et des Communications, « Site du patrimoine de l'Église-et-du-Presbytère-de-Saint-Jean-Chrysostome », Répertoire du patrimoine culturel du Québec, sur patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le )
  5. Musique et musiciens/ Music and Musicians.Église paroissiale, Saint-Jean-Chrysostome, Qué.https://www.musiqueorguequebec.ca/orgues/quebec/sjchrysostomeq.html
  6. « Site du patrimoine de l'Église-et-du-Presbytère-de-Saint-Jean-Chrysostome », sur Ministère de la Culture et des Communications. Direction générale du patrimoine et des institutions muséale. Répertoire du patrimoine culturel du Québec (consulté le )
  7. (en) « Gabriel Beaupré at eliteprospects.com », sur www.eliteprospects.com
  8. (en) « Will Pelletier at eliteprospects.com », sur www.eliteprospects.com
  9. (en) « Jonathan Roy at eliteprospects.com », sur www.eliteprospects.com