Quai d'Orsay

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7e arrt
Quai d'Orsay
Voir la photo.
Quai d'Orsay en direction du pont Alexandre-III.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 7e
Quartier Invalides
Gros-Caillou
Début Pont de la Concorde et rue Aristide-Briand
Fin Pont de l'Alma et place de la Résistance
Morphologie
Longueur 1 270 m
Largeur 29 m
Historique
Création 1705
Dénomination Décret du 11 mars 1808
1815
Ancien nom Quai Bonaparte
quai de la Grenouillère
Géocodification
Ville de Paris 6874
DGI 6952
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Quai d'Orsay
Géolocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 7e arrondissement de Paris)
Quai d'Orsay
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Le quai d’Orsay est un quai situé sur la rive gauche de la Seine dans le 7e arrondissement de Paris, où se trouvent notamment le ministère des Affaires étrangères, surnommé « le Quai d'Orsay » par métonymie[a], et le palais Bourbon.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Ce quai débute au pont de la Concorde et rue Aristide-Briand et se termine au pont de l'Alma et place de la Résistance. Il donne accès à la promenade Gisèle-Halimi, située sur les berges de la Seine, et à l'esplanade Habib-Bourguiba, située sur les quais hauts entre les ponts de l'Alma et des Invalides.

Il désigne communément, par métonymie, le ministère des Affaires étrangères, qui y a son siège au no 37, dans un hôtel construit expressément pour abriter l’institution au milieu du XIXe siècle. Dans ce cas, on écrit « le Quai d’Orsay » ou « Quai d’Orsay »[a] et l’on peut aussi dire plus simplement « le Quai ».

Le palais Bourbon, siège de l’Assemblée nationale, ainsi que l’hôtel de Lassay, résidence officielle du président de cette dernière, se trouvent également sur ce quai à proximité immédiate du ministère.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Le quai d'Orsay doit son nom à Charles Boucher, seigneur d’Orsay, conseiller au Parlement de Paris, qui était prévôt des marchands de Paris lorsque les travaux du quai furent engagés en 1707.

Historique[modifier | modifier le code]

Le quai fut ouvert à partir de 1808 en prolongement du quai construit en 1708, à partir du pont Royal, et qui portait le nom de « quai d'Orsay ».

Le 15 juillet 1918, durant la Première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose quai d'Orsay (partie devenue quai Branly) à l'angle de la rue de la Fédération[1].

Par arrêté du , une partie du quai d’Orsay prend le nom de « quai Branly ».

En 1947, une autre partie du quai d’Orsay (du no 1 au no 31 inclus) a pris le nom de « quai Anatole-France ». De ce fait, la première adresse du quai d'Orsay se trouve être au no 33, qui est l'Assemblée nationale.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a et b Pour désigner le ministère par métonymie, l’expression est écrite avec une majuscule au mot « quai ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. [bpt6k4605797h/f6.item lire en ligne] sur Gallica
  2. « Registre des décès, Paris 7e arrondissement », sur Etat-Civil de Paris (consulté le ).
  3. « Monument à Aristide Briand », notice sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr.
  4. Archives nationales de France, minutier central des notaires de Paris, MC/ET/XCIII.
  5. Antoine Jacques Louis Jourdan, Dictionnaire des sciences médicales, Paris, CLF, Panckoucke, 1820, pp. 90-91.
  6. « La pompe à feu du Gros Caillou, actuel 65-67 quai d’Orsay », Paris musées.
  7. « À Paris Clocher d’Amérique », Le Monde, 15 février 1992.
  8. Charles Clément-Grandcourt, Paris architectures : années vingt et trente, AAM Éditions, 2003 (ISBN 2-87143-132-9).
  9. « 67, quai d’Orsay », sur pss-archi.eu.
  10. « Paris 14e : l'OFCE déménage au 10-18, place de la Catalogne », businessimo.com, 21 septembre 2017.
  11. a et b Plaque commémorative sur la façade.
  12. « En images : 9 appartements parisiens de 30 à plus de 50 000 euros le mètre carré », L’Express, 8 mars 2012.
  13. Jean Serge, Le Temps n’est plus de la bohême, 1991.
  14. Michel Raynaud (sous la direction de), Michel Roux-Spitz, architecte (1888-1957), Éditions Mardaga, 1983.
  15. Marion Bley, « Un penthouse Art déco et sa terrasse fleurie comme un jardin sur la Seine », AD Magazine, 21 février 2023.
  16. Simon Texier, Architectures Arts déco (1910-1939). Paris et environs. 100 bâtiments remarquables, Parigramme, 2022 (ISBN 9-782373-95-1363).
  17. La Cité, volumes 33 à 34, 1934, p. 78.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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