Publius Sempronius Sophus (consul en -268)

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Publius Sempronius Sophus
Fonctions
Censeur
avec Manius Valerius Maximus Corvinus Messalla
Consul
avec Appius Claudius Russus
Sénateur romain
Biographie
Naissance
Date et lieu inconnusVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
P.Sempronius P.f.P.n. SophusVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
République romaine archaïque (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Période d'activité
IIIe siècle av. J.-C.Voir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Sempronii Sophi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Gens
Autres informations
Distinction
Triomphe romain ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Publius Sempronius Sophus est un homme politique romain du IIIe siècle av. J.-C., fils de Publius Sempronius Sophus (consul en 304 av. J.-C.).

Biographie[modifier | modifier le code]

En 268 av. J.-C., il est élu consul avec Appius Claudius Russus[1]. Il s'empare d'Asculum capitale des Picentes (aujourd'hui Ascoli Piceno, en Italie centrale). Un tremblement de terre survient au moment d'engager le combat, créant la panique des soldats dans les deux camps[2]. Sempronius promet pour apaiser ce prodige de construire un temple dédié à Tellus[3] et incite ses troupes à profiter de l'affolement de leurs adversaires pour attaquer[4]. Pour cette victoire et la soumission des Picentes, Sempronius obtient un triomphe[1].

En 252 av. J.-C., il est censeur avec Manius Valerius Maximus, avec sévérité. Ils rayent seize sénateurs de la liste du Sénat[5]. Ils punissent quatre cents jeunes chevaliers qui ont négligé d'ffectuer des travaux de fortifications qu'on leur avait ordonné, en les privant du cheval fourni par l'État (l'equus publicus) et en les rétrogradant dans la dernière classe de citoyens[6].

Un autre exemple de sévérite de Sempronius est la répudiation de son épouse, pour avoir assisté aux jeux sans l'avoir informé[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Eutrope, Abrégé d'Histoire romaine, II, 16.
  2. Paul Orose, IV, 4.
  3. Florus, Epitome, I, 14.
  4. Frontin, Stratagèmes, I, 12, 3.
  5. Periochae de Tite-Live, XVIII, 5.
  6. Valère Maxime, Des faits et des paroles mémorables, II, 9, 7.
  7. Valère Maxime, Des faits et des paroles mémorables, VI, 3, 12.