Porte de Clignancourt

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Porte de Clignancourt
Illustration de la Porte de Clignancourt
L’arrêt de tram porte de Clignancourt vu de Paris en 2022.
Précédent Sens anti-horaire
Porte de Montmartre
Porte de Clignancourt Sens horaire
Porte des Poissonniers
Suivant
Géographie
Boulevard (s) Boulevard Ney
Arrondissement (s) 18e
Commune limitrophe Saint-Ouen
Coordonnées 48° 53′ 53″ nord, 2° 20′ 39″ est
Transports en commun
Petite Ceinture Boulevard Ornano
Petite ceinture RATP (T)(3b)
Porte de Clignancourt (Puces de Saint-Ouen)
Métro (M)(4)
Porte de Clignancourt
Bus (BUS)RATP5685137166255341
Routes
Route nationale 14

Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La porte de Clignancourt, parfois appelée porte Ornano[1], est l'une des 17 portes percées dans l'enceinte de Thiers, une fortification édifiée au milieu du XIXe siècle pour protéger Paris, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La porte de Clignancourt est aujourd'hui une entrée importante située au nord de Paris, en limite de Saint-Ouen, desservie par le boulevard périphérique et la nationale 14.

La ligne 4 du métro de Paris y a son terminus. Depuis le , elle est également desservie par la ligne 3b du tramway d'Île-de-France.

Historique[modifier | modifier le code]

La porte de Clignancourt dans les années 1930. La vue est prise vers Saint-Ouen, sur l'ancienne zone des fortifications de Paris, où ont été construites les HBM à gauche du cliché. Les tramways, sans doute de la STCRP, ont été supprimés au milieu des années 1930.

Le , durant la première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose sur les fortifications entre les portes Montmartre et de Clignancourt sur le côté Saint-Ouen[2].

Cette enceinte, détruite après la Première Guerre mondiale, bénéficiait d'un espace inconstructible, la Zone, qui a été urbanisée dans l'entre-deux-guerres, notamment par la construction des HBM de la Ville de Paris[3].

C'est à la porte de Clignancourt que l'« ennemi public numéro un », Jacques Mesrine, fut abattu le , afin qu'il ne s'engage pas sur le périphérique[4].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Art[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. PARIS (XVIIIe) Le Boulevard Ornano
  2. [bpt6k4605797h/f6.item lire en ligne] sur Gallica
  3. « La Zone, porte de Clignancourt en 1937 », www.carnavalet.paris.fr (consulté le 1er mars 2019).
  4. « Dans le rétro. 2 novembre 1979, Mesrine tombe à Clignancourt », www.leparisien.fr (consulté le 1er mars 2019).

Articles connexes[modifier | modifier le code]