Pont-Salomon

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Pont-Salomon
Pont-Salomon
L'église de Pont-Salomon.
Blason de Pont-Salomon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Yssingeaux
Intercommunalité Communauté de communes Loire et Semène
Maire
Mandat
David Rabeyrin
2020-2026
Code postal 43330
Code commune 43153
Démographie
Gentilé Pontois(es)
Population
municipale
1 876 hab. (2021 en diminution de 9,24 % par rapport à 2015)
Densité 223 hab./km2
Population
agglomération
374 643 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 20′ 19″ nord, 4° 14′ 55″ est
Altitude Min. 552 m
Max. 803 m
Superficie 8,43 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Étienne
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Étienne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aurec-sur-Loire
Législatives Première circonscription
Localisation
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Pont-Salomon
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Pont-Salomon

Pont-Salomon est une commune française située dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

La commune de Pont-Salomon et les communes voisines.

Localisée sur les berges de la rivière Semène, la commune de Pont-Salomon se situe à la lisière Est du département de la Haute-Loire, à 630 mètres d'altitude. Son histoire récente la rattache cependant davantage à la vallée de l'Ondaine, dans la Loire, important foyer industriel. La genèse de Pont-Salomon est en effet intimement liée à la fabrication des lames de faux (ou faulx).

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Pont-Salomon se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Elle se situe à 54 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, à 29 km d'Yssingeaux[2], sous-préfecture, et à 9 km d'Aurec-sur-Loire[3], bureau centralisateur du canton d'Aurec-sur-Loire dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Saint-Ferréol-d'Auroure (2,0 km), La Chapelle-d'Aurec (3,2 km), Saint-Didier-en-Velay (4,4 km), La Séauve-sur-Semène (4,7 km), Aurec-sur-Loire (5,0 km), Saint-Just-Malmont (5,1 km), Fraisses (5,7 km), Firminy (6,4 km).

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 863 mm, avec 9,2 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Monistrol-sur-Loire », sur la commune de Monistrol-sur-Loire à 8 km à vol d'oiseau[7], est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,3 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pont-Salomon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[I 2],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne, une agglomération inter-départementale regroupant 32 communes[I 3] et 374 643 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[I 4],[I 5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6],[I 7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,1 %), zones agricoles hétérogènes (34,1 %), prairies (17,2 %), zones urbanisées (11,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 905, alors qu'il était de 865 en 2013 et de 797 en 2008[I 8].

Parmi ces logements, 89,4 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 8,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 68,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 30,6 % des appartements[I 9].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Pont-Salomon en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,8 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 68,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 10].

Le logement à Pont-Salomon en 2018.
Typologie Pont-Salomon[I 8] Haute-Loire[I 11] France entière[I 12]
Résidences principales (en %) 89,4 71,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,8 16,1 9,7
Logements vacants (en %) 8,8 12,4 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les premières mentions du lieu-dit sont orthographiées de la façon suivante : Pont Salamon ou Le Pont Sallamon[14].

Le nom de la commune ne doit rien au monarque biblique, et encore moins au viaduc qui enjambe la vallée et qui date de la fin du XXe siècle.

Louis Mandrin aurait utilisé les lieux dans le cadre de la contrebande de sel[15]. Le commerce de sel est en tous cas lié à une des origines étymologiques du lieu : Pont-Salomon signifierait le pont (lieu de rencontre, de contact, d'échange...) des sauniers.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le village de Pont-Salomon est mentionné pour la première fois au milieu du XVIe siècle. À cette date, plusieurs moulins existent déjà dans ce lieu, certains d'entre eux étant probablement des « moulins à soie » liés à l'importante activité de tissage de la soie qui existe alors dans la ville voisine de Saint-Didier[16].

L'utilisation des ressources hydrauliques locales ne cesse de se développer par la suite, s'adaptant aux développements industriels successifs. Au XIXe siècle, Pont-Salomon devient un village-usine. Il est conçu selon les principes du fouriérisme par Pierre-Frédéric Dorian et ses successeurs a vu le jour au cœur du XIXe siècle : de simple lieu-dit, il est devenu commune, puis paroisse par la volonté des industriels locaux.

Pont-Salomon est certainement l'un des derniers lieux en France où l'épopée de l'ère industrielle reste encore parfaitement lisible : ateliers (dont une forge du XIXe équipée de martinets hydrauliques, actuel Musée de la faux et de la vie ouvrière), biefs, école, église, logements et jardins ouvriers jalonnent un site particulièrement riche et bien conservé. L'Association de la Vallée des forges assure la valorisation de ce patrimoine au travers de ses recherches et publications.

Dans ce village, l'artiste Pierre Andrès (1922-2011) a créé « Les Machines singulières » pendant plus de vingt ans (1982-2005) dans une ancienne usine d'outillages agricoles qu'il avait transformée en atelier de menuiserie.

Création de la commune[modifier | modifier le code]

La commune a été créée en 1865 à partir de portions des territoires communaux d'Aurec-sur-Loire, de Saint-Didier-en-Velay et de Saint-Ferréol-d'Auroure[17].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

L'école.


Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Pont-Salomon est membre de la communauté de communes Loire et Semène[I 13], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à La Séauve-sur-Semène. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[18].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Yssingeaux, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 13].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Aurec-sur-Loire pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 13], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[19].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

L'ancien presbytère, dans lequel est installée la mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1977 Paul Pitiot    
1977 1995 Henri Rouchon    
1995 2001 Michel Reymond PS  
2001 2008 Gérard Montelimard SE  
2008 2014 Michel Reymond PS  
2014 2020 Laurent Coletto DVD  
2020 En cours David Rabeyrin[20]    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1866. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

En 2021, la commune comptait 1 876 habitants[Note 5], en diminution de 9,24 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
1 2681 1621 1521 4771 3871 3461 3441 3131 277
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
1 3031 2311 3301 2851 2751 2831 4651 3981 546
1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019
1 3521 3411 6371 6641 7131 7431 8802 0311 902
2021 - - - - - - - -
1 876--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 976 hommes pour 984 femmes, soit un taux de 50,2 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (50,87 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 14]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,2 
3,8 
75-89 ans
7,3 
17,6 
60-74 ans
13,6 
22,4 
45-59 ans
22,2 
18,8 
30-44 ans
19,0 
17,2 
15-29 ans
17,9 
19,7 
0-14 ans
18,8 
Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2020 en pourcentage[I 15]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,4 
8,2 
75-89 ans
11,6 
20,2 
60-74 ans
20,2 
21,4 
45-59 ans
20,4 
16,9 
30-44 ans
16,3 
15,2 
15-29 ans
13,3 
17,2 
0-14 ans
15,9 

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 801 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 1 950 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 580 [I 16] (20 800  dans le département[I 17]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 18] 6,5 % 9,2 % 5,9 %
Département[I 19] 6,3 % 7,7 % 7,7 %
France entière[I 20] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 284 personnes, parmi lesquelles on compte 74 % d'actifs (68,1 % ayant un emploi et 5,9 % de chômeurs) et 26 % d'inactifs[Note 7],[I 18]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 21]. Elle compte 423 emplois en 2018, contre 431 en 2013 et 581 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 879, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,4 %[I 22].

Sur ces 879 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 99 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 23]. Pour se rendre au travail, 93,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 1,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 24].

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Pont-Salomon présente un certain nombre de bâtiments notables, liés intimement à l'histoire de la révolution industrielle :

Le musée de la faulx implanté dans l'ancienne usine.
  • Fabrique de faux du Foultier (abritant le musée de la faulx) ;
  • Fabrique de faux de l'Alliance ;
  • Ateliers (celui du musée de la faulx date du XIXe siècle) ;
  • Biefs, canaux, bassins de retenue, vannes ;
  • Centrales électriques ;
  • L'une des premières toitures en shed de France ;
  • Logements ouvriers caractéristiques (dont la fameuse Caserne) ;
  • Maison de maître dominant l'usine (datant du XXe siècle, soit la période paternaliste, qui succéda à la période fouriériste) ;
  • École construite « par l'usine » ;
  • Église et presbytère (actuelle mairie), également nés de la volonté patronale ;
  • Jardins ouvriers ;
  • Lavoirs ;
  • Viaduc de Pont-Salomon sur la RN 88.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Alexis Massenet (1788-1863) établit à Pont-Salomon les premières forges, en transformant d'anciens moulins. Le jeune Jules (1842-1912) vécut quelque temps dans ce qui n'était alors qu'un petit village, avant de s'établir avec ses parents à Saint-Étienne[25].
  • Pierre-Frédéric Dorian (1814-1873) et Alexis Massenet (père de Jules) sont deux industriels qui ont contribué au développement du village. Pierre-Frédéric Dorian, associé aux frères Jackson et à son beau-père Jacob Holtzer, fut à l'origine de l'essor de Pont-Salomon[26].
  • Fleury Binachon (1816-1889) : directeur des usines de faux, maire de Pont Salomon, député de la Haute-Loire et chevalier de la Légion d'Honneur
  • Jules Massenet (1842-1912) : compositeur français, fils de Alexis Massenet, a passé une partie de son enfance à Pont Salomon
  • Régis Martin Binachon (1865-1938) : maire de Pont Salomon et sénateur de la Haute-Loire
  • Pierre Andrès (1922-2011), artiste contemporain auteur de Machines singulières, y est mort.
  • Roland Romeyer (1945-), président du directoire de l'ASSE, est né à Pont-Salomon.
  • Anthony Losilla (1986-), footballeur professionnel évoluant au VfL Bochum en Allemagne, a débuté le foot au FC Pont Salomon.

Pont-Salomon dans la littérature[modifier | modifier le code]

  • Julien Seybel, Pont-Salomon, village de Haute-Loire entre les deux guerres (souvenirs d'enfance), auto-édition, 1996 (Essai).
  • Joseph Gourgaud, La vallée des forges, Clermont-Ferrand, Editions de Borée, 1999 (Roman, Prix du roman d'Auvergne).
  • Joseph Gourgaud, Le chant des martinets, Clermont-Ferrand, éditions l'Ecir, 2006 (Roman, Prix du Club de lecture "Le livre du mois").
  • Joseph Gourgaud et Gilles Boiron, Vulcanino, le secret de la Lune, auto-édition, 2012 (Conte illustré autour de la fabrication de la faux).

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Pont-Salomon Blason
Écartelé : aux 1er et 4e parti dentelé d'azur et de gueules à un pont isolé d'une arche d'argent, maçonné de sable brochant, aux 2e et 3e d'or à trois ranchiers [fers de faux] de gueules posés en fasce et rangés en pal[27].
Détails
Armes parlantes (pont).
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Métadonnées de la commune de Pont-Salomon » (consulté le ).
  2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Saint-Étienne », sur insee.fr (consulté le ).
  4. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  8. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Pont-Salomon » (consulté le ).
  9. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Pont-Salomon - Section LOG T2 » (consulté le ).
  10. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Pont-Salomon - Section LOG T7 » (consulté le ).
  11. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  12. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  13. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Pont-Salomon » (consulté le ).
  14. « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Pont-Salomon (43153) », (consulté le ).
  15. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Haute-Loire (43) », (consulté le ).
  16. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Pont-Salomon » (consulté le ).
  17. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  18. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Pont-Salomon » (consulté le ).
  19. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  20. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  21. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  22. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Pont-Salomon » (consulté le ).
  23. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  24. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Pont-Salomon et Le Puy-en-Velay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Pont-Salomon et Yssingeaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Pont-Salomon et Aurec-sur-Loire », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Pont-Salomon », sur villorama.com (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Pont-Salomon et Monistrol-sur-Loire », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Monistrol-sur-Loire », sur la commune de Monistrol-sur-Loire - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Monistrol-sur-Loire », sur la commune de Monistrol-sur-Loire - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  16. Pierre-Eric Poble, La citadelle royaliste du Velay "delà les bois", Saint-Etienne, , p. 151.
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  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pascal Chambon et Joseph Gourgaud, Pont-Salomon : les hommes de la faux, Pont-Salomon, Manufacture d'outils agricoles, auto-édition, 1996.
  • Pierre-Eric Poble, La citadelle royaliste du Velay "delà les bois", Saint-Didier-la-Séauve dans la seconde moitié du XVIe siècle, Saint-Etienne, 1997.
  • Joseph Gourgaud, Les usines Massenet à Pont-Salomon (1842-1854), auto-édition, 2007.
  • Bernard Peyrol et Joseph Gourgaud, Une histoire de faux : Pont-Salomon, Le Puy-en-Velay, Éditions Jeanne d'Arc, 2011.
  • Renaud Aulagner et Joseph Gourgaud, Les mystères de la Vallée des forges, Changy, Editions du Champ de Foire, 2014 (Guide de visite).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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