Pleucadeuc
Pleucadeuc | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Morbihan | ||||
Arrondissement | Vannes | ||||
Intercommunalité | De l'Oust à Brocéliande Communauté | ||||
Maire Mandat |
Alain Launay 2020-2026 |
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Code postal | 56140 | ||||
Code commune | 56159 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pleucadeuciens | ||||
Population municipale |
1 835 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 53 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 45′ 35″ nord, 2° 22′ 29″ ouest | ||||
Altitude | 70 m Min. 7 m Max. 99 m |
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Superficie | 34,56 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Moréac | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Pleucadeuc [pløkadœk] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne. Un rassemblement annuel le des « Deux et plus », a contribué à la notoriété de la petite localité et lui a valu le surnom de « village des Jumeaux».
Toponymie[modifier | modifier le code]
- Elle est nommée Plebs Cadoc en 826 et Pluinchatoch en 848[1].
- Pleucadeuc est une paroisse primitive, plusieurs fois nommée dans le cartulaire de Redon. Elle porte le nom d'un saint breton, Cadoc. En effet, Pleucadeuc vient du latin Pleb via le breton Plou/Pleu (paroisse) et de Cadoc : « la paroisse de Cadoc ».
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Pleucadeuc est situé au sud de Ploërmel (19,1 km à vol d'oiseau [2]), au nord-est de Vannes (31,2 km à vol d'oiseau [3]), à l'ouest de Rennes (64,5 km à vol d'oiseau [4]), à l'est de Lorient (74,0 km à vol d'oiseau [5]) et à l'ouest-sud-ouest de Paris (369,5 km à vol d'oiseau [6])
Paysage et relief[modifier | modifier le code]
Pleucadeuc appartient à la région naturelle des Landes de Lanvaux, une région de landes boisées. Elle est traversée selon un axe ouest-est par la Claie, un affluent de la rive droite de l'Oust. Au sud-ouest du bourg se trouve l' Étang du Grand Gournava. On y rencontre des roches aux formes étranges (pierres à bassins). L'habitat est dispersé en de nombreux petits hameaux. Si la plupart d'entre-eux portent des noms à consonance française, quelques-uns sont d'origine bretonne : Kergo, Le Quillio, Penhouët.
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1990 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[13]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3 | 2,7 | 4,2 | 5,3 | 8,7 | 11,1 | 12,8 | 12,9 | 10,3 | 8,5 | 5,2 | 2,8 | 7,3 |
Température moyenne (°C) | 6 | 6,4 | 8,5 | 10,3 | 13,8 | 16,7 | 18,4 | 18,7 | 15,9 | 12,6 | 8,7 | 5,9 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,9 | 10 | 12,9 | 15,2 | 18,9 | 22,2 | 24 | 24,5 | 21,4 | 16,8 | 12,2 | 8,9 | 16,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−11,6 02.01.1997 |
−10,7 11.02.12 |
−10,1 01.03.05 |
−3,9 11.04.03 |
−2,6 06.05.19 |
1,2 01.06.06 |
4,1 01.07.11 |
4 31.08.10 |
−0,6 26.09.10 |
−4,3 30.10.1997 |
−8,3 29.11.10 |
−8,3 26.12.10 |
−11,6 1997 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,3 27.01.03 |
21,9 27.02.19 |
23,7 30.03.21 |
27,4 30.04.05 |
30,8 26.05.17 |
35 19.06.17 |
37,5 23.07.19 |
39,3 10.08.03 |
32,4 10.09.00 |
29,1 02.10.11 |
19,5 01.11.15 |
17,2 19.12.15 |
39,3 2003 |
Précipitations (mm) | 114,1 | 74,7 | 62,4 | 66 | 63,7 | 43,6 | 49,7 | 40,9 | 75,7 | 101,5 | 101,6 | 108,9 | 902,8 |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Pleucadeuc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 2,7 % | 95 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 0,8 % | 27 |
Extraction de matériaux | 0,4 % | 14 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 33,6 % | 1177 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 12,3 % | 429 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 20,0 % | 699 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 0,1 % | 3 |
Forêts de feuillus | 2,9 % | 101 |
Forêts de conifères | 25,9 % | 907 |
Forêts mélangées | 1,3 % | 44 |
Plans d'eau | 0,2 % | 6 |
Source : Corine Land Cover[19] |
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire[modifier | modifier le code]
Un menhir est tombé en 1798 et cinq ont été fouillés par le Dr. Fouquet en 1863, lequel trouva à leurs pieds « des charbons de bois et des granits rougis au feu »[20].
Moyen-Âge[modifier | modifier le code]
Vers 826, selon le Cartulaire de Redon, le machtiern Jarnithin, qui était à la tête de Carentoir, habitait le manoir de Lisbédu ("la cour du bouleau") dans la paroisse de Pleucadeuc[21]. En l'an 837, une charte est signée à Pleucadeuc In Plebe Cadoci par un moine nommé Gias Cadoc (serviteur de Cadoc).
Avant le démembrement des paroisses de l'Armorique primitive au XIIe siècle, Pleucadeuc englobait le territoire de Saint-Congard, et la partie méridionale de la ville de Malestroit qui en fut détachée pour constituer avec La Magdeleine, jadis en Missiriac, la paroisse castrale de Malestroit.
L’ermitage de Roga, aujourd’hui en Saint-Congard, est cité dans la paroisse de Pleucadeuc vers la fin du XIe siècle : « ...partem Jarnuuin id est dimidium Botsarphin finem habens de summo larer et fronte a fluvio Cles usque ad flumen Ultre...sitam... in condita plebe Cadoc » (Cart. Rot. Charte CCLV) et « .locum qui dicitur Rosgal at alio nomine qui dicitur Botgarth » (Cart. Rot. Charte CCLXVII).
À la suite de la victoire de Ballon à Bains-sur-Oust en l’an 845, Nominoë devient roi de Bretagne et il a sa demeure à Coët-Leu, aujourd’hui commune de Saint-Congard.
Au Moyen Âge, la châtellenie de Pleucadeuc dépend du comté de Rochefort. Elle est la propriété des familles Rochefort, Rieux, Larlan et Hay des Nétumières.
Selon Jean-Baptiste Ogée « en 1500, on voyait dans cette paroisse les maisons nobles de Lieuzel, de Villebonnet , d'Igouray , de Bohal, de la Vieille Ville, de Launaye, de la Morinaye, de la Comté, de Begasson, de la Ville-d'Aval, et la Villeneuve »[22].
Temps modernes[modifier | modifier le code]
Une mission paroissiale fut organisée à Pleucadeuc en juillet-août 1716, une seconde entre le 9 et le , une troisième en 1746 et une quatrième en 1764[23].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Pleucadeuc en 1778 :
« Pleucadeuc ; à 6 lieues trois quarts à l'Est-Nord-Est de Vannes, son Évêché et son ressort ; à 14 lieues de Rennes et à 1 lieue un quart de Malestroit, sa subdélégation. On y compte 1 200 communiants[Note 5] : la cure est à l'alternative. (...) Ce territoire, arrosé des eaux de la rivière de Claye [Claie] , offre à la vue des landes immenses, et qui paraissent plus étendues que les terres en rapport.[22]. »
Il indique aussi qu'en 1778 existe à Pleucadeuc la seigneurie de « Lieuzel et annexes, moyenne et basse justice, à Mademoiselle de Soulange , qui possède aussi la Morinais, moyenne et basse justice »[22].
Révolution française[modifier | modifier le code]
Pleucadeuc est chef-lieu de la municipalité de canton entre le 1er vendémiaire an IV () et le 28 pluviôse an VIII ().
Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]
Sur la porte du moulin de Gournava où il résidait pour chasser à courre dans les Landes de Lanvaux avec quarante chiens fauves, le comte de Tinguy avait cloué des centaines de pattes de loups[24].
En 1849 la commune de Pleucadeuc créa une banque communale pouvant consentir des prêts ne pouvant excéder 6 mois aux habitants de la commune avec un taux d'intérêt de 6 % l'an et prévoit aussi des billets de banque payables au porteur rapportant 3 % d'intérêt par an[25].
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'[[Jean-Baptiste Ogée|Ogée], décrivent ainsi Pleucadeuc en 1853 :
« Pleucadeuc : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Haut et Bas Liniau, La Tayée, Grand-Fol, Saint-Maugon, la Croix-du-Passol, le Quiliau, le Pont-Oran, la Grande-Ville, le Poulivet, la Fregennais, la Grossais, la Ville-Sanson, Priziac, Lainé, Trégout. Châteaux de Lieuzel, de Villeneuve, de la Morinais, de Bégasson, du Bas-Bohal. Superficie totale 3 451 hectares dont (...) terres labourables 864 ha, prés et pâturages 220 ha, bois 121 ha, vergers et jardins 27 ha, landes et incultes 2 114 ha, châtaigneraies 14 ha (...). Moulins de Morpaixdu Grand-Faux, de Lainé, à eau ; de Boissel, à vent. Cette commune possède de vastes terrains non cultivés, mais susceptibles de l'être. (...). Il y a foire le 26 avril ; cette foire est précédée d'une assemblée qui a lieu la veille. Géologie : granite, schiste. On parle le français [en fait le gallo].[26]. »
En 1862 une épidémie de fièvre typhoïde fit 5 victimes, toutes des femmes, à Pleucadeuc[27].
En septembre 1888 le conseil municipal proteste vigoureusement contre la laïcisation de l'école communale et la circulaire préfectorale lui enjoignant de créer de nouvelles écoles :
« Considérant que l'école communale de Pleucadeuc, qui autrefois contenait plus de cent enfants, n'en a plus que huit depuis qu'elle a été confiée à des instituteurs laïcs ; considérant que, sur ces huit enfants, cinq seulement appartiennent à la commune ; considérant qu'en cette circonstance les habitants ont clairement montré qu'ils tiennent à donner à leurs enfants une éducation dirigée par des congréganistes ; considère donc que ce n'est pas le nombre des écoles laïques qu'il importe d'augmenter mais plutôt le mode d'enseignement qu'il faudrait changer en rétablissant l'ancien état de choses ; décide que la mesure proposée par M. le préfet est ruineuse et inutile, et en conséquence, la repousse à l'unanimité[28]. »
Déjà auparavant, en septembre 1887, le conseil municipal avait protesté lors de la laïcisation de l'école des garçons[29].
Le XXe siècle[modifier | modifier le code]
La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Le monument aux morts de Pleucadeuc porte les noms de 106 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[30]. Parmi les 94 d'entre eux recensés par le Livre d'or du ministère des pensions, 6 sont morts en Belgique (dont 3 dès le à Maissin), 2 dans les Balkans (François Macé le en Bulgarie et Jean Possémé le dans l'actuelle Macédoine du Nord, tous les deux après l'armistice) ; les autres sont morts sur le sol français : parmi eux 4 (François Laillé, Pierre Le Ray, Jean Outin et Joseph Possémé) ont été décorés à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de Guerre, ainsi que Pierre Giron, ce dernier étant décédé en Belgique[31].
L'Entre-deux-Guerres[modifier | modifier le code]
Un soldat, Jean Martin, mort le à Alep (Syrie), est mort pour la France pendant la Guerre du Levant[30].
La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Le monument aux morts de Pleucadeuc porte les noms de 13 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, Jean Guimard, tué à l'ennemi au printemps 1940 lors de la Bataille de France ; Albert Piquet, résistant, fusillé âgé de 21 ans le au Fort de Penthièvre et Eugène Monnier, aussi résistant, fusillé âgé de 25 ans le même jour au même endroit ; Jean Noblet et Roger de Montfort, tous deux morts en captivité en 1941 en Allemagne[30].
L'après Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Un soldat originaire de Pleucadeuc (Charles Cousin) est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine et quatre (Lucien Cousin, André Lecadre, Maurice Lecerf et Émile Rouillé) pendant la Guerre d'Algérie[30].
Pleucadeuc, longtemps restée une petite commune rurale perdue sur le plateau des Landes de Lanvaux, et éloignée des grands axes de circulation, sans atout touristique particulier, semblait promise au déclin, mais a connu depuis 1970 un regain inattendu grâce au dynamisme de son maire Joseph Briend, maire pendant 37 ans ; en 1975 par exemple, il a créé l’abattoir de Pleucadeuc sous forme de coopérative[32].
Le XXIe siècle[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].
En 2021, la commune comptait 1 835 habitants[Note 7], en augmentation de 4,74 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie[modifier | modifier le code]
En 2015, Pleucadeuc comptait 121 établissements actifs dont 33 dans le secteur de l'agriculture et 11 dans le secteur de l'industrie [40]. En dépit d'une situation peu favorable dans les Landes de Lanvaux, mais grâce au dynamisme d'une équipe municipale et d'un maire, Joseph Briend (maire entre 1970 et 2008)[32], la commune possède plusieurs gros employeurs : l'usine de volailles Galina du groupe Doux (450 salariés), la société Bretagne Chimie Fine devenue BCF Life Sciences (185 salariés) qui traite les plumes, la compagnie alimentaire Pleucadeucienne CAP qui a deux ateliers de transformation de viande (110 et 55 salariés), plastiques SARIC (30 salariés) [41].
Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Vestiges préhistoriques et antiques[modifier | modifier le code]
- Nombreux mégalithes, pierres à cupules ;
- Voie romaine ;
- Édifices antiques à La Ville-Bily, à La Morinaie.
Calvaire[modifier | modifier le code]
Le calvaire se trouve derrière l'église et a été construit au XVIe siècle. La hauteur du piédestal est de 1,10 mètre.
La commune est propriétaire du calvaire, inscrit sous la référence Inscrit MH (1928).
- Architecture
Le calvaire se compose d'un piédestal et d'une colonne dont les quatre côtés sont sculptés. Le sommet présente un panneau sculpté représentant la Crucifixion, la Vierge tendant une pomme à un enfant, entre un homme et une femme[42].
Autres[modifier | modifier le code]
- Châteaux : La Morinaie, La Combe-d’en-Haut, La Grouaie, Villeneuve, La Prévôtaie
- Église Saint-Pierre : 1887 néo-gothique : orfèvrerie du XVIIe siècle
- Chapelle Saint-Barthélemy au Gorays : XVe siècle : fragments de vitraux XVIe siècle ; cimetière du Goray ; croix sur le mur d’enclos de la chapelle
- Chapelle Saint-Marc et calvaire Saint-Marc : XVIe siècle
- Chapelle Saint-Joseph : XVIIe siècle
- Vestiges du manoir de Lieuzel : XVIe siècle : Félicité Robert de Lamennais y a composé plusieurs de ses ouvrages.
- Gare de Pleucadeuc : ancienne gare de la ligne de Questembert à Ploërmel, devenue point d'accès à la voie verte Mauron-Questembert
- Croix du bourg de Pleucadeuc
- Le Menhir de Ranion : l'un des plus grands menhirs de Bretagne
- Impasse de la Chatouillette : bien que ne possédant pas d'intérêt historique particulier, cette impasse attire tout de même quelques visiteurs chaque année grâce à son nom si particulier.
Galerie[modifier | modifier le code]
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Logo (Janvier 2022) - Création Ö studio Vannes
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Ancien blason de Pleucadeuc.
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Chapelle et calvaire Saint-Barthélémy.
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Chapelle et calvaire Saint-Marc.
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Le « Menhir de Ranion »
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armoiries de Pleucadeuc se blasonnent ainsi : |
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Henri de Tinguy de Nesmy[43], chassa le loup dans la région de Ploërmel et au-delà jusqu'en Vendée ; il en aurait tué peut-être 2 000[24].
- Charles de Gaulle a séjourné au château de la Prévôtaie.
- Maxime Dupé, joueur de football professionnel, originaire de Pleucadeuc. Il évolue successivement comme gardien de but à la Jeanne d'Arc de Pleucadeuc (1998-2004), à Vannes OC (2004-2008), au FC Nantes (2008-2020) puis au Toulouse FC (depuis 2020). Il a par ailleurs remporté en 2013 la Coupe du Monde des -20 ans [44] avec l'équipe de France.
- Jean Fleury (1934-), général français, ancien chef d'état-major de l'Armée de l'air y réside.
Événements[modifier | modifier le code]
Chaque année depuis 1994 est organisé le rassemblement des « Deux et plus », manifestation qui réunit chaque entre 1 000 et 2 000 jumeaux, triplés, quadruplés de France et d'ailleurs. Le CNRS a profité de la manifestation de 2007 pour organiser une enquête[45].
Pleucadeuc a reçu le prix européen du Développement économique local pour le financement local par la participation citoyenne, des habitants ayant investi dans le développement économique de leur commune par leur financement privé, lors de l'implantation d'un site de production de la marque Père Dodu, initié par le maire Jo Biend, accompagné par les membres du conseil municipal, et le fondateur de la marque, M. Jacques Hervieu. Ce modèle de financement a été repris, ultérieurement, par exemple par la région Rhône-Alpes, pour développer certains de leurs projets environnementaux[46].
Exposition de crèches : La fabrication des crèches de Noël a débuté en 1999 pour marquer le passage en l'an 2000. Elle devient une tradition pour les habitants de la commune et pour la dix-neuvième édition l'exposition a lieu du au [47].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Personnes en âge de communier.
- Joseph Briend, décédé en mai 2019 âgé de 83 ans.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références[modifier | modifier le code]
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne), p. 1045.
- « Calcul de l'orthodromie entre Pleucadeuc et Ploërmel »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- « Calcul de l'orthodromie entre Pleucadeuc et Vannes »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- « Calcul de l'orthodromie entre Pleucadeuc et Rennes »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- « Calcul de l'orthodromie entre Pleucadeuc et Lorient »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- « Calcul de l'orthodromie entre Pleucadeuc et Paris »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le ).
- « Fiche du Poste 56159001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- Marcel Baudoin, « Vérification des trouvailles faites au pied des menhirs », L'homme préhistorique, , page 99 (lire en ligne, consulté le ).
- Guillotin de Corson, Notices historiques sur l'ancienne paroisse de Carentoir : Morbihan, Vannes, Imp. de Galles, (lire en ligne), page 2.
- Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 3, Nantes, Vatar Fils Aîné, (lire en ligne), page 371.
- Georges Provost, « Un document inédit : les missions des Lazaristes dans le diocèse de Vannes (1697-1787) », Bulletin et mémoires de la Société polymathique du Morbihan, , pages 187 à 224 (lire en ligne, consulté le ).
- François de Beaulieu, "Quand on parle du loup en Bretagne", éditions Le Télégramme, 2004, (ISBN 2-84833-096-1).
- « Banque communale de Pleucadeuc », Le Châtillonnais et l'Auxois : journal des arrondissements de Châtillon et Semur, (lire en ligne, consulté le ).
- A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 2, Rennes, Deniel, (books.google.fr/books?id=HTHRAAAAMAAJ&printsec=frontcover#v=onepage&q=Pleucadeuc&f=false), page 296.
- Dr. Alfred Fouquet, Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan.., Vannes, Imp. de Galles, (lire en ligne), pages 13 à 15.
- « La laïcisation dans le Morbihan », La Défense : organe des intérêts conservateurs en Corse, (lire en ligne, consulté le ).
- « La force des choses », Le Bien public : Union bourguignonne, (lire en ligne, consulté le ).
- « Pleucadeuc. Monument aux Morts (Relevé n° 55753) », sur memorialgenweb, (consulté le ).
- « Pleucadeuc. Livre d'or du ministère des pensions (Relevé n° 106789) », sur memorialgenweb, (consulté le ).
- Pierre-Henri Allain, « Pleucadec, le maire et ses actionnaires. En vingt ans, grâce à l'investissement des villageois, ce bourg du Morbihan revit, 900 emplois à la clé », Libération, (lire en ligne).
- Livre « Pleucadeuc », auteur : Denise Josse-Elicot, publié en 1992
- « Pleucadeuc. Alain Launay élu maire pour un troisième mandat », sur Ouest-France, (consulté le ).
- Bertrand Le Bagousse, « « J’ai donné, je dis stop » : Alain Launay, maire de Pleucadeuc démissionne », Journal Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Dossier complet INSEE ».
- Pleucadeuc sur le site France, le trésor des régions, Roger Brunet
- Calvaire de Pleucadeuc
- Henri de Tingy de Nesmy, né le à Nesmy (Vendée), décédé le à Pleucadeuc
- « Maxime Dupé, champion du monde de foot », Ouest-France, (lire en ligne).
- reportage d'I Télé, 15 août 2007
- Source : CRIDEL 1994 - autofinancement de l'industrialisation d'une commune / épargne locale - Sol et Civilisation
- « Pleucadeuc. Le bourg aux 170 crèches ! », Le Telegramme, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Denise Josse-Elicot, Pleucadeuc, 1992, 306 pages (ISBN 2950571409 et 978-2950571403)
- Enfance et jeunesse en pays gallo, autobiographie en pays de Pleucadeuc, Eugène LE BRETON, , (ISBN 978-2-36851-182-4) [1]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Monuments historiques du Morbihan
- Liste des monuments historiques de l'arrondissement de Vannes
- Liste des communes du Morbihan
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site de la mairie de Pleucadeuc
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Pleucadeuc sur le site de l'Institut géographique national
- Statistiques Insee Recensement 2013