Pierre Chanal

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Pierre Chanal
Tueur en série
Image illustrative de l’article Pierre Chanal
Information
Nom de naissance Pierre Chanal
Naissance
à Saint-Étienne (Loire)
Décès (à 56 ans)
à Reims (Marne)
Cause du décès Suicide par sectionnement
Surnom Le « Rambo fou » de Mourmelon
Sentence S'est suicidé avant son procès
Actions criminelles Meurtres
Victimes 8-17+
Période -
Pays Drapeau de la France France
Régions Champagne-Ardenne
Ville Mourmelon-le-Grand
Arrestation

Pierre Chanal, né le et mort le est un adjudant-chef et tueur en série français[1].

En , il a été surpris du viol et de l'enlèvement d'un jeune homme, Balazs Falvay, qu'il a ramassé en auto-stop. Incarcéré, il a été condamné à dix ans d'emprisonnement pour l'attaque et a été libéré le [2]. A la suite de cela, Chanal a été inculpé pour les huit disparitions de Mourmelon, entre 1980 et 1987. Renvoyé uniquement pour trois cas, Chanal s'est suicidé en prison, le , alors qu'il était en jugement[3],[4].

En , des soupçons se sont portés à l'encontre de Chanal sur les « disparus de Valdahon », dont il était l'instructeur, lorsqu'ils ont disparu en 1975 et 1977[5].

Chanal figure parmi les tueurs en série les plus prolifiques de France, soupçonné d'avoir assassiné 8 à 17 jeunes hommes, entre 1975 et 1988, ce qui ferait de lui l'un des pires tueurs en série de France[6].

Biographie[modifier | modifier le code]

Pierre Chanal est né le à Saint-Étienne[7].

Son père, sévère, avare, alcoolique, brutalise sa femme pour obtenir sa docilité lors des rapports sexuels. Pierre se voit souvent contraint de dormir dans l’escalier et fugue pour fuir le climat familial. Il ne gardera aucune relation avec ses parents et ne se souviendra plus s'il a eu 16 ou 17 frères et sœurs[8].

Chanal quitte l'école en 1961, alors qu'il a 14 ans.

En 1962, âgé de 16 ans, il passe son brevet de planeur et commence à sauter en tant que parachutiste. Il entame également un apprentissage de pâtissier, mais n'achève pas sa formation et travaille à l'usine[8].

Armée et profession d'adjudant[modifier | modifier le code]

En 1964, Chanal s'enrole dans l'Armée pour y effectuer sur service militaire. Affecté au camp de Valdahon, il est intégré à la cavalerie et suit avec succès l’école des sous-officiers, avant de passer sergent-chef, en 1970, puis adjudant, en 1974. Lorsque son père meurt, en 1976, Chanal ne se rend pas à son enterrement et cesse tout contact avec sa famille. Il arrête de boire et achète un caméscope de lequel il filmera ses victimes[8].

Une nuit d'hiver 1977, Chanal démolit à coups de pieds une tente et sous la menace de son pistolet-mitrailleur fait sortir les appelés en slip et les force à faire des exercices dans la neige. Lors d’un bivouac, il brise la mâchoire d’un soldat. Un autre jour, il tire à balles réelles au-dessus de leurs têtes. Cet exploit lui vaut un article dans Libération et une mutation au camp de Mourmelon[8].

Il est adjudant-chef et instructeur au camp de Mourmelon au 4e régiment de dragons dans la Marne, de 1977 à 1986, au moment de l'affaire des disparus de Mourmelon. C'est dans ce camp que de jeunes appelés disparaissent, de 1980 à 1987, sans laisser de traces. Parmi les huit disparus, seuls trois seront retrouvés morts. Réputé discret et respectueux, Chanal voue un respect total au règlement ; très dur au service comme à l'effort, il a des états de service irréprochables, pratique chaque matin un footing de 15 km, s'entraîne au combat au corps à corps, se passionne pour le parachutisme et les ULM[9].

Déployé au Liban de janvier à , Chanal est médaillé de la valeur militaire avec étoile d'argent (dans le cadre du mandat des casques bleus français au Liban), le qualifiant ainsi d'exemplaire par ses supérieurs[8].

En , Chanal est muté au centre équestre de Fontainebleau, dans lequel il est réputé très sévère avec les « fils à papa ». Il y restera jusqu'à son arrestation pour viol, en , qui lui vaudra d'être licencié[8].

Arrestation pour viol et détention[modifier | modifier le code]

Le , une patrouille de gendarmes de Saône-et-Loire sont intrigués de voir un camping-car Volkswagen Combi II, stationné dans un chemin sans issue, débouchant sur une ligne TGV en construction, située sur la commune de Bussières. Ils s'approchent et tombent sur Chanal, qui explique « qu'il est un sous-officier profitant de sa permission pour faire un peu de tourisme ». Le gendarme demandant les papiers d’identité de Chanal, s'aperçoit qu'il a été affecté au 4e régiment de dragons au sein du camp de Mourmelon, lorsque les disparitions ont eu lieu. Pendant ce temps, l'autre gendarme, faisant le tour du véhicule, aperçoit au travers de la vitre du hayon arrière la tête d'un homme entravé et enroulé dans une couverture. Détaché de ses liens par les gendarmes, la victime de Pierre Chanal, un jeune Hongrois de 20 ans du nom de Balázs Falvay, explique que Pierre Chanal l'a pris en auto-stop la veille au soir au péage de Chalon-sur-Saône. Falvay accuse l'adjudant-chef de l'avoir séquestré et violé. Lors de la fouille du véhicule, les gendarmes retrouvent des preuves permettant de compromettre Chanal, des objets à caractère sexuel et une caméra comprenant les scènes décrites par l'auto-stoppeur[8],[10],[11].

La perquisition de son véhicule et de sa chambre au mess dévoile ses manies sexuelles (vagin artificiel, films pornographiques, photos d'appelés nus sous la douche, cassettes VHS avec des séquences de masturbations face à son caméscope...)[12].

Le , Chanal est mis en examen pour viol, enlèvement, séquestration et torture puis placé en détention provisoire. Son arrestation fait beaucoup de bruit dans la presse, car le bourreau est un adjudant-chef, respecté et bien bien perçu, et qu'il s'agit d'un dénouement dans l'affaire des disparus de Mourmelon qui vient de trouver un suspect sérieux. Interrogé concernant les huit disparitions et meurtres, Chanal nie en être à l'origine. Une perquisition de son camping-car est effectuée et permet de retrouver une grande quantité de cheveux et de poils[8],[10],[11],[13],[14].

En , l’expert Loïc Le Ribault relève 27 cheveux retrouvés dans la camionnette de Chanal et conclue que six d'entre eux appartiennent d'autres individus différents, de même pour quatre poils pubiens. Interrogé par les enquêurs, Chanal affirme avoir ramassé un matelas en mousse sur une décharge. L'ADN n'étant pas encore utilisé à la fin des années 1980, la découverte ne permet, à ce stade, aucune avancée[8],[10],[11],[13],[14].

Chanal comparaît les 22 et , devant la cour d'assises de Saône-et-Loire. Il est condamné à 10 ans de réclusion criminelle pour viol et séquestration puis est conduit à la maison d'arrêt de Dijon, où il est placé à l'isolement[15].

Le , une ordonnance joint les dossiers Dubois, Havet, Carvalho, Sergent, Denis et Gache car ceux-ci présentent des similitudes.

Chanal est placé en garde à vue, le , dans le cadre des dossiers Dubois, Havet, Carvalho, Sergent, Denis et Gache, dont il nie être à l'origine. Un juge d'instruction de Châlons-en-Champagne procède à sa mise en examen, le , pour séquestrations et assassinats avec mise en détention provisoire[8],[16].

Le , Pierre Chanal, toujours détenu, est mis en examen pour le meurtre de Trevor O'Keefe. Il nie également et tente de se suicider dans sa cellule de détention[17]. Le juge de Saint-Quentin se dessaisit ensuite de l’affaire au profit de son collègue de Châlons-en-Champagne. Les poursuites de Chanal sont toutefois confrontées à un grand manque d'éléments l'incriminant. Le dossier ne contenant ni d’aveux, ni de témoins, ni d’indices, le juge décide de suspendre la détention provisoire Chanal pour les disparitions de Mourmelon[8],[16],[18].

Libération, nouvelles expertises et renvoi devant les assises[modifier | modifier le code]

Chanal est libéré le , après près de 7 ans de détention. Après avoir un temps coupé les liens avec sa famille, il part vivre chez sa sœur, avec l'interdiction à vie d'exercer dans l'armée[2],[8],[16].

En , le dossier des disparitions de Mourmelon est soumis à de nouvelles expertises ADN. Le nouveau juge d’instruction chargé de l’affaire, M. Chapart, se rendant compte que le rapport de Le Ribault n’a pas été exploité, le nomme pour examiner tous les scellés. Les tests génétiques révèlent que Patrice Denis, Patrick Gache et Trevor O’Keefe ont séjourné dans le camping-car de Chanal. L'enquête se poursuit alors sans pour autant renvoyer Chanal en prison[8].

Le , le magistrat ordonne le renvoi de Chanal devant la Cour d'assises de la Marne pour les séquestrations et les assassinats de Patrice Denis, Patrick Gache et Trevor O’Keefe. Une ordonnance de non-lieu est rendue concernant les dossiers Dubois, Havet, Carvalho, Sergent, Denis et Gache[8],[19]. Chanal interjette appel de cette décision, mais la Cour d'appel de Reims confirme cette décision, le , les renvoyant pour les trois dossiers[20],[21].

Chanal se pourvoi en cassation, mais la Cour rejette son recours, le renvoyant définitivement devant la Cour d'assises de la Marne[8].

Ré-incarcération, procès et suicide[modifier | modifier le code]

Le , à la veille du début de son procès devant la Cour d'assises de la Marne, Chanal tente de mettre fin à ses jour, mais est sauvé in-extremis. En l'absence de Chanal, la cour lui donne une semaine pour comparaître et le place en détention à la Maison d’arrêt de Fresnes. Alors que le procès devait reprendre le , celui-ci est finalement reporté au mois d'octobre, du fait de la santé de Chanal[8],[22],[23],[24],[25],[26].

Le , Chanal est placé d'office à l'hôpital psychiatrique de Villejuif (Val-de-Marne), avant de regagner la Maison d’arrêt de Fresnes quelques jours plus tard[27].

Le , Chanal entame une grève de la faim à la maison d'arrêt de Fresnes, dans laquelle il perdra 30 kilos[28]. Il est absent lorsque son procès rouvre, le , devant la Cour d'assises de la Marne[29].

Le , au lendemain de la réouverture de son procès, Chanal se sectionne deux fois l'artère fémorale gauche à l'aide d'une lame de rasoir précédemment cachée sous l'étiquette de son survêtement. Il meurt cinq à dix minutes plus tard, malgré l'intervention d'un policier. Des questions seront soulevées quant au fait que l'Administration pénitentiaire ait fourni six rasoirs à un détenu particulièrement signalé. Sa mort met fin à l'action judiciaire[30],[31],[32],[33],[34],[35],[36].

Soupçons dans d'autres affaires et condamnation de l'État[modifier | modifier le code]

Le , au lendemain du suicide de Chanal, un premier courrier est envoyé à Dominique Perben, ministre de la Justice, pour demander une enquête sur l'ensemble de l'instruction de l'affaire[37].

Le , les avocats des familles de sept disparus de Mourmelon portent plainte contre contre l'État français. Ils sont suivis le lendemain par les parents de Michel Giannini et d'Aldo Tacchini, deux jeunes hommes du camp de Valdahon (Doubs) disparus en 1975 et 1977, où Chanal était instructeur. Outre les disparitions de Valdahon, le justice établira un lien avec sept autres affaires similaires, survenues entre 1980 et 1988. On lui attribue alors 17 victimes, entre 1975 et 1988, ce qui ferait de lui l'un des pires tueurs en série de France[5],[6],[38].

Le , le tribunal de grande instance de Paris condamne l'État français pour faute lourde. Le jugement stigmatise « l'inaptitude du service public de la justice à remplir sa mission » car une « série de fautes » commises par les juges d'instruction ainsi que par les enquêteurs « ont ralenti l'instruction des différentes affaires de disparitions inquiétantes » et ont conduit « à ce que demeurent inconnues les circonstances de l'enlèvement et du décès de plusieurs victimes. »[39].

Liste des disparus de Mourmelon[modifier | modifier le code]

Date Nom Affectation Découverte éventuelle du corps
1 Patrick Dubois 4e régiment de chars de combat à Mourmelon Disparu
2 Serge Havet 3e régiment d'artillerie à Mailly Disparu
3 Manuel Carvalho 4e régiment de dragons à Mourmelon Disparu
4 Pascal Sergent 503e régiment de chars de combat à Mourmelon Disparu
5 Olivier Donner 4e régiment de dragons à Mourmelon Son cadavre est découvert à Mailly-le-Camp le [40]
6 Patrice Denis civil Disparu alors qu'il se rend au camp de Mourmelon
7 Patrick Gache 4e régiment de dragons de Mourmelon Disparu
8 Trevor O'Keeffe auto-stoppeur irlandais Son cadavre est découvert le près d'Alaincourt dans l'Aisne

Autres disparitions[38],[6][modifier | modifier le code]

Date Nom Affectation Découverte éventuelle du corps
1 Michel Giannini Camp de Valdahon Disparu
2 Aldo Tacchini Camp de Valdahon Disparu
3 Christian Poli Camp de Mourmelon Disparu
4 Pascal Vasseur Camp de Mourmelon Son cadavre est retrouvé noyée dans la Moselle, le
5 Guy Noyer civil Disparu
6 Alain Gaudry civil Disparu
7 Tahar Salah civil Disparu alors qu'il faisait de l'auto-stop
8 Laurent Puypalat 402ème régiment d'artillerie de Châlons-sur-Marne Son cadavre est découvert le , à Saint-Martin-sur-le-Pré, au bord de la RN44.
9 Philippe Collignon Marine de Vannes Disparu

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Les disparus de Mourmelon - Affaire Pierre Chanal », sur Buffard Avocat (consulté le )
  2. a et b « Libération de Pierre Chanal - L'Humanité », sur https://www.humanite.fr, (consulté le )
  3. « Les disparus de Mourmelon : Pierre Chanal, centurion pervers », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Les disparus de Mourmelon », sur France Inter, (consulté le )
  5. a et b « L’ombre de Chanal plane sur les « disparus de Valdahon » », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
  6. a b et c « Disparus de Mourmelon : d'autres disparitions... », sur www.disparusdemourmelon.org (consulté le )
  7. « Militaire exemplaire, bourreau présumé », sur nouvelobs.com, .
  8. a b c d e f g h i j k l m n o et p Dérives, « Sérial-Killer – Pierre Chanal ou La Grande Muette… », sur Dérives, (consulté le )
  9. « Militaire exemplaire, bourreau présumé », sur Le Nouvel Obs, (consulté le )
  10. a b et c « Disparus de Mourmelon : revue de presse », sur www.disparusdemourmelon.org (consulté le )
  11. a b et c Par Brendan Kemmet Le 29 juillet 2016 à 09h59, « LE PARISIEN MAGAZINE. Affaire Chanal : sur la route du bourreau », sur leparisien.fr, (consulté le )
  12. François Wenz-Dumas, « L'affaire de l'adjudant-chef Chanal Mourmelon : sous-officier et gentlemen », sur Libération (consulté le )
  13. a et b Par Geoffroy Tomasovitch Le 11 décembre 2003 à 00h00, « La mère d'une victime attaque l'Etat », sur leparisien.fr, (consulté le )
  14. a et b « Les disparus de Mourmelon : qui est Pierre Chanal, mort il y a 20 ans ? », sur www.rtl.fr, (consulté le )
  15. « Dix ans de réclusion pour l'adjudant-chef Le récit maniaque de Pierre Chanal », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. a b et c Michel Henry, « La veste d'un des disparus de Mourmelon reconnue parmi les affaires de Chanal », sur Libération (consulté le )
  17. « PIERRE CHANAL: l'ancien adjudant-chef tente de se suicider à l'annonce d'une nouvelle mise en examen. », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. Michel Henry, « Sept ans après, le dossier O'Keefe resurgit et maintient l'adjudant Chanal en prison », sur Libération (consulté le )
  19. « L'ex-adjudant Chanal renvoyé devant les assises pour trois des disparitions de Mourmelon », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. « L'ex-adjudant Pierre Chanal est renvoyé aux assises », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. Par Frédéric Vézard Le 6 juillet 2002 à 00h00, « L'ex-adjudant Chanal renvoyé en cour d'assises », sur leparisien.fr, (consulté le )
  22. Par Le 12 mai 2003 à 00h00, « L'ex-adjudant Chanal retourne aux assises », sur leparisien.fr, (consulté le )
  23. « Report du procès de Pierre Chanal après sa tentative de suicide », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  25. Par Nelly Terrier Le 20 mai 2003 à 00h00, « La douleur des familles après le report du procès Chanal », sur leparisien.fr, (consulté le )
  26. Patricia Tourancheau, « Chanal, le suicide plutôt que les assises », sur Libération (consulté le )
  27. Par Valérie Brioux et Benoît Hasse Le 12 juin 2003 à 00h00, « Chanal interné à l'hôpital psychiatrique », sur leparisien.fr, (consulté le )
  28. Par Denis Meynard Le 10 juillet 2003 à 00h00, « Pierre Chanal en grève de la faim », sur leparisien.fr, (consulté le )
  29. Philippe Dufresne, « VIDÉO. Affaire des disparus de Mourmelon : encore trop de questions en suspens », sur www.lunion.fr, (consulté le )
  30. « L'ex-adjudant Pierre Chanal s'est suicidé », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  31. « Pierre Chanal se dérobe pour de bon », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
  32. « Le suicide de Pierre Chanal clôt l'affaire des disparus de Mourmelon », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  33. Par Valérie Brioux Le 17 octobre 2003 à 00h00, « Pierre Chanal s'est tué avec un rasoir fourni en prison », sur leparisien.fr, (consulté le )
  34. Encyclopædia Universalis, « France. Suicide de l'ex-adjudant Pierre Chanal. 15 octobre 2003 - Événement », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  35. « Pierre Chanal enterre son procès », sur ladepeche.fr (consulté le )
  36. Par Valérie Brioux Le 16 octobre 2003 à 00h00, « Le désarroi des familles après », sur leparisien.fr, (consulté le )
  37. Par J.-M. D. Le 16 octobre 2003 à 00h00, « La polémique ne fait que commencer », sur leparisien.fr, (consulté le )
  38. a et b Par Jean-Pierre Maire Le 25 mars 2004 à 00h00, « Affaire Chanal : le dossier oublié », sur leparisien.fr, (consulté le )
  39. « L'Etat condamné dans l'affaire des "disparus de Mourmelon" », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  40. « Disparus de Mourmelon, pour une enquête sur l'échec de la justice : fac-similé d’un article de L'Union de Reims d’ », sur disparusdemourmelon.org (consulté le ).