Philippe Le Forsonney

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Philippe Le Forsonney
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 52 ans)
Nationalité
Activité
Autres informations
Conflit
Distinctions

Philippe Le Forsonney, né à Rive-de-Gier (France) le et mort à Saint-Cloud (France) le , est un résistant du groupe Combat Zone Nord.

Famille[modifier | modifier le code]

  • Père directeur commercial des Aciéries d'Unieux.
  • Deux sœurs et deux frères
  • Un de ses frères, Jacques Le Forsonney, un officier pilote de l'armée de l'air qui passe en Afrique du Nord après l'invasion de la zone libre participe lui aussi à la libération

Avant-guerre[modifier | modifier le code]

  • Champion scolaire de natation relais 6x50 m.
  • École de commerce.
  • Séjour linguistique à Berlin (1937).
  • Service militaire au 6e régiment de tirailleurs marocains.
  • Champion militaire de natation.

Corps francs de la Sarre[modifier | modifier le code]

Sergent de réserve en 1939, il est adjoint du groupe franc du 3e bataillon, 6e RTM. Blessé par éclat d'obus pendant un coup de main de nuit, il est amputé de la jambe gauche.

Résistance[modifier | modifier le code]

Arrestation - Déportation[modifier | modifier le code]

  •  : arrêté par la Geheime Feldpolizei, il est mis au secret à la prison de La Santé.
  • 18 jours plus tard, il est interrogé à l'hôtel Cayré.
  •  : en vertu du décret Nacht und Nebel, il est déporté à la prison de Sarrebruck, dans une cellule d'isolement, comme ses camarades.
  •  : il est condamné à 10 ans de travaux forcés par le 2e sénat du Volksgerichtshof.
  •  : transfert au bagne de Sonnenburg (Prusse Orientale)
  •  : transfert à la prison de Wolfenbuttel (Saxe).
  •  : devant l'avance de l'US Army, les détenus sont envoyés à la prison de Magdeburg.
  •  : relâché, avec un groupe d'éclopés qui errent entre les lignes américaines et soviétiques.
  •  : la poche allemande de la rive orientale de l'Elbe est conquise par l'armée rouge
  •  : ayant rejoint une colonne de prisonniers de guerre français, il franchit enfin l'Elbe, avec Emile Duval.

Après-guerre[modifier | modifier le code]

  • Ministère des prisonniers et déportés.
  • Commissariat au Tourisme.
  • Etablissements Jacob Holtzer.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • Archives Nationales
  • Service Historique de la Défense
  • Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon

Bibliographie sommaire[modifier | modifier le code]

  • Henri Frenay : La nuit finira, Paris, Laffont, 1975
  • Marie Granet et Henri Michel : Combat, histoire d'un mouvement de résistance, Paris, PUF, 1957
  • FNDIRP-UNADIF : Leçons de ténèbres, Paris, Perrin, 2004
  • FNDIRP-UNADIF, Bernard Filaire : Jusqu'au bout de la résistance, Paris, Stock, 1997
  • Henri Noguères : Histoire de la Résistance en France, Paris, Robert Laffont, 1972
  • Anne-Marie Boumier : Notre Guerre 1939-1945, manuscrit, Musée de Besançon.