Phare du Portzic

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Phare du Portzic
Le phare en janvier 2006, depuis la mer
Localisation
Coordonnées
Localisation
Histoire
Construction
Électrification
Automatisation
Patrimonialité
Recensé à l'inventaire généralVoir et modifier les données sur Wikidata
Gardienné
non
Visiteurs
non
Architecture
Hauteur
35 m
Hauteur focale
56 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Élévation
56 m
Matériau
tour en granitVoir et modifier les données sur Wikidata
Couleurs
Unpainted (d), rougeVoir et modifier les données sur Wikidata
Équipement
Portée
20 milles (blanc)
Feux
A secteurs blancs
2 occ., 12 s
2 feux scintillants directionnels
Identifiants
ARLHS
Amirauté
D0790.10Voir et modifier les données sur Wikidata
NGA
Géolocalisation sur la carte : rade de Brest
(Voir situation sur carte : rade de Brest)
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)

Le phare du Portzic est situé à l'extrémité nord-est du goulet de Brest (Finistère, France). C'est le phare le plus proche de la ville de Brest.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le phare du Portzic a été édifié sur un terrain militaire entre 1842 et 1848, au niveau de la pointe du Portzic, en même temps que le phare du Petit Minou, qui le précède au nord du goulet de Brest, grâce à la loi du , accordant un crédit de 2 500 000 Francs pour la construction de nouveaux phares sur les côtes en France. Ces deux phares sont alignés pour signaler les positions de certains écueils de la passe nord (la Basse Beuzec et le Coq), sur lesquels se sont successivement échoués quelques années auparavant, plusieurs navires[1].

Le phare est allumé le .

Il a été électrifié en 1953 et automatisé en 1994. Il est télécontrôlé depuis la station du phare du Créac'h depuis 2000.

Un poste sémaphorique est installé au pied du phare depuis 1987, à la suite du transfert du phare du Petit Minou au Portzic. Il constitue le poste essentiel de régulation du trafic maritime entrant et sortant de la rade de Brest.

Placé au point le plus étroit du goulet de Brest côté rade, le phare fait face à la pointe des Espagnols.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Phare vu de l'ouest.

L'édifice est une tour octogonale en maçonnerie de pierres apparentes en granit de l'Aber-Ildut. Le fût de 33 mètres de hauteur surplombe côté terre un bâtiment rectangulaire rectangulaire en maçonnerie de pierres apparentes à étage, dans lequel sont aménagés à l'origine les magasins de service et deux logements, et, côté mer un bâtiment en métal rouge formant vigie pour la Marine Nationale. Couronnant l'édifice, la plate-forme extérieure de sa lanterne est sécurisée par une balustrade ajourée en dés ajourés[1].

Feux : 1 feu principal à secteur avec 2 occultations et une périodicité de 10 secondes (éclat de 2 secondes puis éclat de 6 secondes), accompagnés de 2 feux scintillants blancs directionnels en direction du goulet, l'un continu (un éclat par seconde, soit le signal « Nord », indiquant au navigateur qu'il se trouve au nord du chenal), l'autre avec 6 scintillations (une par seconde) et un éclat long, soit le signal « Sud », indiquant au navigateur qu'il se trouve au sud du chenal.

Un poste de sémaphore avec vigie est installé à sa base depuis 1987. Il régule le trafic maritime entrant et sortant de la rade de Brest et est occupé en permanence.

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Alain Lozac'h, Ports de Bretagne Atlantique, Coop Breizh, , p. 135
  2. R. Ropars et J.P Madec, « La centrale électrique du Portzic) », L'Écho de Saint-Pierre Quilbignon, no 197,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  3. Les maisons de ce port (dont le nom rappelle la présence d'un four à chaux) sont détruites, le 18 juin 1940, par un commando qui incendie volontairement des cuves de mazout surplombant le port lors de l'Opération Ariel. Dans la nuit, le couvercle de l'une des cuves explose et le carburant en feu dévale la pente. Les galettes de mazout dans l'anse ont été utilisées pendant toute la guerre par les habitants pour se chauffer et des traces de mazout sont encore visibles entre les galets (d'après Alain de La Noë, Brest, ville héroïque et martyre, Association des commerçants et industriels sinistrés, , p. 14). Après la guerre, 70 petites cabanes de pêcheurs multicolores sont construites en bois de récupération et en tôle ondulée sur la grève de ce lieu appelé localement la favela, sur lequel le Conservatoire du littoral a renoncé à faire régner sa loi. Cf « À Brest, le quartier insolite de Maison-Blanche s’expose au Mac Orlan », sur ouest-france.fr, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]