Peyruis

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Peyruis
Peyruis
Village de Peyruis.
Blason de Peyruis
Blason
Peyruis
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Digne-les-Bains
Intercommunalité Communauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Patrick Vivos
2020-2026
Code postal 04310
Code commune 04149
Démographie
Gentilé Peyruisiens
Population
municipale
2 804 hab. (2021 en diminution de 1,58 % par rapport à 2015)
Densité 121 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 01′ 48″ nord, 5° 56′ 28″ est
Altitude Min. 381 m
Max. 740 m
Superficie 23,23 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Château-Arnoux-Saint-Auban
Législatives Première circonscription
Localisation
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Peyruis

Peyruis [peʁɥi] est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom des habitants de Peyruis est Peyruisiens[1],[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Peyruis et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes de Peyruis sont Montfort, Château-Arnoux-Saint-Auban, Les Mées, Ganagobie, Sigonce, Montlaux et Mallefougasse-Augès.

Géologie[modifier | modifier le code]

Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne.

Le territoire se situe sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes[3] :

  • la nappe de Digne à l'est[4], au niveau du lobe de Valavoire[5] : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de 5 000 m qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écaille) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe.
  • la faille de la Durance au sud ouest, dans la vallée ;
  • le Plateau de Valensole au sud-est : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène).

Topographie[modifier | modifier le code]

Ravin du Beuvon.

Le territoire se situe dans la partie est de la vallée de la Durance.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Peyruis est située sur la rive droite de la Durance[6] ; c'est une rivière à la fois alpine et méditerranéenne, à la morphologie bien particulière. Elle est dite « capricieuse », et autrefois était redoutée pour ses crues (elle était appelée le 3e fléau de la Provence[7]) aussi bien que pour ses étiages. Elle est aménagée avec une digue de 3 km qui protège des crues de la rivière.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 784 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Auban », sur la commune de Château-Arnoux-Saint-Auban à 9 km à vol d'oiseau[10], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 714,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,4 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Occupation du sol[modifier | modifier le code]

La commune compte 900 ha de bois et forêts, soit 39 % de sa superficie[1].

Hameaux : Piousin, Gaud

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. L'ancien canton de Peyruis est en zone 2 (sismicité moyenne) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[15], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[16]. La commune de Peyruis est également exposée à trois autres risques naturels[16],[17] :

  • feu de forêt,
  • inondation (dans la vallée de la Durance),
  • mouvement de terrain : quelques versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[18] (ce risque n’est pas pris en compte par la base de données du ministère de l’Environnement[16]).
Potelet signalant le danger de la canalisation Transéthylène.

La commune de Peyruis est de plus exposée à plusieurs risques d’origine technologique :

  • celui de transport de matières dangereuses, par rail, route et canalisations[17], principalement destinés à fournir en matières premières les usines Arkema de Saint-Auban et Sanofi de Sisteron[19] :
  • le risque de rupture de barrage : en cas de rupture du barrage de Serre-Ponçon, toute la vallée de la Durance serait menacée par l’onde de submersion[22]  ;
  • le risque industriel : les accidents de l’usine Arkema de Saint-Auban, classée Seveso seuil haut, menacent la commune[17] .

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2004 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme[17] et le Dicrim existe depuis 2010[23]. La commune est de plus incluse dans le plan particulier d'intervention de l’usine Arkema[17] .

Le dernier tremblement de terre fortement ressenti à Peyruis est celui du 23 février 1887, dont l’épicentre était situé à Bussana Vecchia, et qui a été ressenti avec une intensité macro-sismique ressentie de VII sur l’échelle MSK[24].

Transports[modifier | modifier le code]

Il existe une navette régulière en autocar entre Peyruis et Château-Arnoux-Saint-Auban.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Peyruis est une commune rurale[Note 2],[25]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[26],[27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Peyruis, une unité urbaine monocommunale[28] de 2 858 habitants en 2017, constituant une ville isolée[29],[30]. La commune est en outre hors attraction des villes[31],[32].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,6 %), terres arables (18,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), zones urbanisées (6,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,8 %)[33].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme Petrozium en 1068, Petrosium en 1086[34]. Le lundi , Jean Lefèvre, évêque de Chartres et chancelier des Comtes de Provence, gîte dans la forteresse, un simple château fortifié, qu'il appelle Pierwez[35].

  • Selon Jules Reymond, son nom viendrait de Petronius ruit, consul romain tombé dans une embuscade. L'origine du village remonterait au IIe ou au IIIe siècle[36] ;
  • Selon Ernest Nègre son nom fait allusion au territoire pierreux (latin petra + ucium)[37].

Peyruis se nomme Peiruís en provençal de norme classique et Peirui en provençal de norme mistralienne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Dans l’Antiquité, le territoire de Peyruis fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[38].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

En 1125, le territoire fait partie du comté de Forcalquier.

Vers 500, saint Donnat se retire à proximité (lieu-dit combe de saint Donnat).

Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire[39].

Un élément reste fixe depuis la fin de l'Antiquité : la limite occidentale de la commune reste fixée sur le sommet de la colline de Tourdeaux, important repère visuel dans le paysage, et qui fut le siège d'un oppidum à l'époque gauloise. La persistance d'une telle borne territoriale semble un processus courant, qui explique l'imbrication compliquée des communes de Peyruis et Montfort[40].

La localité est signalée pour la première fois dans les chartes en 963 ou 967[41] lorsque l’évêque de Sisteron donne les dîmes de la communauté à l’abbaye de Ganagobie, dont relève également l’église Saint-Pierre[41]. Au XIIe siècle, l’église appartenait à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, qui en percevait les revenus[42]. Vers 1150, un château existait sur le sommet de Piouzin (626 m)[43].

Le , les accords de Meyrargues sont signés entre Guillaume de Sabran et Raymond Bérenger IV de Provence, au sujet du comté de Forcalquier qu'ils se disputaient. Le nord du comté, de Forcalquier incluse jusqu'au Buëch alla au comte de Provence, moins quelques enclaves comme Peyruis qui resta à Guillaume de Sabran[44].

Le village est propriété du comte de Provence, puis donné en 1319 à Pierre de Vie[45]. Lors de la crise ouverte par la mort de la reine Jeanne Ire, Georges et Raymond Bérenguier, co-seigneurs de Peyruis, soutiennent Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le ralliement de Sisteron à la cause angevine, en novembre, entraîne leur changement d’engagement, et ils prêtent hommage le [46]. Le premier passage de Bohémiens est signalé le [47].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Honorat de Peyruis, seigneur du lieu depuis 1456, en est dépossédé en 1481, au profit de Palamède de Forbin, premier gouverneur de la Provence rattachée à la France. Sa famille lui succède jusqu'en 1647[48]:

  • Antoine de Forbin (1492-1505)
  • Antoine d'Adalsa (1505-1519)
  • Gaspar de Forbin (1519-1537)
  • Pierre de Glandèves (1537-1538)
  • Gaspar de Glandèves (1538-1597)
  • Antoine Albéras (1597-1598)
  • François de Foresta (1598-1619)
  • Marguerite de Foresta (1619-1624)
  • Renée de Forbin (1624-1637)
  • Marc Antoine de Vento, son époux (1637-1642)
  • Nicolas de Vento (1642-1647).

Époque moderne[modifier | modifier le code]

La région de Provence, que les protestants prennent en 1562, subit des massacres avant de repasser aux mains de la royauté française.

Bien situé sur l’axe suivant la vallée de la Durance, Peyruis possède une foire au XVIIIe siècle[49], et un péage sur la route allant de Sisteron à Manosque[50]. En 1720, année de la peste de Marseille, une souscription publique est lancée pour construire une chapelle Saint-Roch, saint considéré traditionnellement comme protecteur de la peste[41].

Révolution française[modifier | modifier le code]

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[51], épurée le 5 frimaire an III par le représentant en mission Gauthier[52]. Le château, symbole de la féodalité, est démoli[53]. L’éphémère commune de Piosin lui est rattachée dès le début de la Révolution[54].

Le , la chapelle Saint-Roch est vendue comme bien national. Elle est ensuite rachetée par la commune[41].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Proclamation contre le coup d'État de 1851 dans les Basses Alpes.

En 1851, à la suite du coup d'État du 2 décembre de Louis-Napoléon Bonaparte, les pays de Sisteron, Forcalquier, Manosque développent une résistance pour défendre la République : 15 000 hommes en armes sont mobilisés[55]. Les résistants prennent le contrôle de la préfecture à Digne, et forment un « Comité départemental de résistance ». L'armée, ralliée à Napoléon III, vient à bout de ce mouvement. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 26 habitants de Peyruis sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie[56].

Comme de nombreuses communes du département, Peyruis se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[57]. La même instruction n’est donnée aux filles, la loi Falloux (1851) imposant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[58]. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve[59]. Par contre, la commune voisine d’Augès (dont une partie du territoire a été rattaché à Peyruis, dont le site de l’ancien village) ne possède aucune école jusqu’aux lois Ferry[57].

Gare de Peyruis, aujourd’hui désaffectée.

Comme toute la France, la commune compte des hommes morts au front durant la Première Guerre mondiale.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le département est occupé par l'Italie de à , puis par l'Allemagne nazie jusqu'en . Le , des pylônes électriques sont sabotés par l’armée secrète (AS)[60]. À partir du , les ponts sur la Durance sont bombardés, ceux qui ne sont pas détruits sont sabotés par la Résistance.

Pour préparer le débarquement de Provence, deux équipes Jedburgh sont parachutées les 8 et afin d’agir sur les arrières allemands, et notamment sur les voies de communication. Disposant du soutien de 3 000 FFI, elles prennent le contrôle de la RN 96 qui permet de remonter la vallée de la Durance de Manosque à Veynes[61]. Au cours des opérations suivant le débarquement, les forces alliées franchissent très tôt les premières défenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de débordement, afin de couper les voies de retraite à la Wehrmacht. Une colonne, partie le de Vidauban[62], franchit la Durance le au sud de Mirabeau[63]. Le 143e régiment d’infanterie US forme une colonne qui remonte la vallée de la Durance toute la journée du et libère les villes et villages sur son passage, dont Peyruis[64].

Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Peyruis. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient un vin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[65].

En 1975, la plus grande partie du territoire d'Augès, commune fusionnée avec Mallefougasse en 1972, est rattachée à Peyruis, cet échange de territoire se faisant à la demande des propriétaires. Mallefougasse-Augès ne conserve finalement que 111 hectares de l'ancienne commune dont elle porte le nom[66].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Mairie.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 19 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[67]). Lors du scrutin de 2008, il y eut deux tours (tous élus au second tour) et Louis Costa a été élu conseiller municipal au second tour avec le cinquième total de 609 voix, soit 40,01 % des suffrages exprimés. La participation a été de 82,00 % (au second tour). Elle a ensuite été nommée maire par le conseil municipal[68].

Depuis l'été 2009, la mairie offre gratuitement aux associations pour leur déplacement un mini-bus de huit places plus le chauffeur[69].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour deux ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1830 1838 Pierre François Ricard[70]    
1843 1848 Pierre François Ricard[70]    
  Pierre François Ricard[70]    
  1881 Bouissière    
1881   Rabanin    
1885   Bérenguier    
    Chabrier    
1896   Daumas    
    Pélissier    
Les données manquantes sont à compléter.
? Eugène Jullien[71]    
Les données manquantes sont à compléter.
Maire en 1971 et 1978[72] ? Louis Jourdan PCF Commerçant
Conseiller général de Peyruis (1964 → 1970 et 1976 → 1982)
[73] Francis Galizi[74] UDF-CDS
puis UMP
Contremaître en industrie chimique
Député des Alpes-de-Haute-Provence (1re circ.) (1994 → 1997)
Conseiller général de Peyruis (1982 → 2008)
Louis Costa[75] DVD[76],[77]  
En cours Patrick Vivos[78] DVG Ancien cadre
Vice-président de Provence-Alpes Agglomération

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Peyruis a fait partie, de 2001 à 2016, de la communauté de communes de la Moyenne Durance ; depuis le , elle est membre de la communauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération.

Fiscalité locale[modifier | modifier le code]

L'imposition des ménages et des entreprises à Peyruis en 2009[79]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 8,81 % 0,00 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 26,50 % 0,00 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 93,31 % 0,00 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle 0,00 % 20,12 % 10,80 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[80]).

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[81]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[82].

En 2021, la commune comptait 2 804 habitants[Note 3], en diminution de 1,58 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
646570581714710868877873851
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
809811774773842829720823779
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
802756719715635616626600797
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006
9011 3431 6041 6271 6992 0362 2172 4302 438
2010 2015 2020 2021 - - - - -
2 6892 8492 8012 804-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[83].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique avant 1765
1315 1471
97 feux49 feux

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est dotée de deux écoles, une école maternelle et une école primaire[84],[85]. Ensuite les élèves sont affectés au collège Camille-Reymond à Château-Arnoux[86],[87]. Puis les élèves sont dirigés vers le lycée de la cité scolaire Paul-Arène à Sisteron[88],[89] Ou à Digne au lycée Pierre Gilles de Gènes ou au lycée Alexandra David Neel.

Sports[modifier | modifier le code]

La commune dispose de plusieurs associations sportives : Entente Sportive de Moyenne Durance (Football), La Boule Ferrée Peyruisienne (Jeu de boules), Fit Gym, Judo Club[90]. La commune est aussi le siège du Comité Départemental de Handball[91].

Santé[modifier | modifier le code]

La commune dispose de trois médecins[92], un dentiste[93], d'une pharmacie[94] et d'infirmiers. L'hôpital le plus proche est l'hôpital local des Mées distant de 3 km[95].

Économie[modifier | modifier le code]

Aperçu général[modifier | modifier le code]

En 2009, la population active de Peyruis s’élevait à 1 175 personnes, dont 147 chômeurs[96](126 fin 2011[97]). Ces travailleurs sont très majoritairement salariés (87 %)[98] et travaillent majoritairement hors de la commune (69 %)[99]. L’économie, qui compte un secteur secondaire solide, est néanmoins majoritairement tertiaire.

Agriculture[modifier | modifier le code]

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 23 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et deux emplois salariés[100].

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 31 en 2010. Il était de 32 en 2000[101], après une décennie d’effondrement (il y avait 72 exploitations en 1988)[102]. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement tournés vers les cultures permanentes, arbres fruitiers et olivier (26 exploitations). Les grandes cultures, le maraîchage, l’élevage et la polyculture sont également présents dans la commune[101]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a baissé de moitié, de 593 à 314 ha[102]. La SAU est stable dans les années 2000, à 318 ha, soit une superficie moyenne très réduite, de 10 ha[101].

La commune de Peyruis est dans le périmètre de deux labels appellation d'origine contrôlée (AOC), dont le banon, et de neuf labels indication géographique protégée (IGP) (petit épeautre, miel de Provence, agneau de Sisteron)[103].

Parmi ces labels, ceux concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale dans la commune[65].

La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. Le terroir de Peyruis se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres. L’oliveraie de Peyruis occupait plusieurs dizaines d’hectares au début du XIXe siècle, et compte actuellement plusieurs milliers de pieds exploités[104]. L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune bénéficie de l’AOC huile d’olive de Provence[103].

Productions agricoles de Peyruis[réf. nécessaire].

Artisanat et industrie[modifier | modifier le code]

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 62 établissements, employant 246 salariés[100].

L’industrie agro-alimentaire est représentée par deux établissements employant plus de 10 salariés :

  • la confiserie Manon, avec 23 salariés[105] ;
  • le confiturier Agro’novae, avec 30 salariés[106].

Un des sept moulins à huile d'olive du département se trouve à Peyruis[107].

Une centrale solaire photovoltaïque appartenant à Boralex est en cours de construction sur d'anciens vergers, aux Sigalettes. Ses 40 000 panneaux couvrent 20,54 ha, dont 4,94 à Peyruis et 15,6 à Montfort. Elle devrait atteindre une puissance de 8,8 MWc (mégawatts en crête)[108].

Peyruis, situé à proximité de Sisteron, accueille également des producteurs de chimie :

  • Sophim, entreprise de chimie fine, spécialisée dans la lipothymie, fournit les usines cosmétiques et pharmaceutiques. Il emploie 33 salariés[109] ;
  • Scomi Anticor (créé en 1992), appartenant désormais au groupe Scomi Bhd Malaisie[110], est spécialisé dans la production de produits destinés au traitement du pétrole, et emploie 9 salariés[111].

Lothantique, négociant en produits de cosmétique et de parfumerie, emploie 35 salariés[112].

Eon projette d’implanter une usine d’assemblage de la voiture électrique Weez à Peyruis, et d’engager 75 salariés, moyennant une subvention de 422 500 €[113].

Activités de service[modifier | modifier le code]

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 134 établissements (avec 335 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les 29 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 146 personnes[100].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant[114], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande[115]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

avec une capacité de 35 emplacements[117] ;
  • plusieurs meublés labellisés[118] et non-labellisés[119]
;
  • des chambres d’hôtes[120].

Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil[121] , mais, au nombre de 56, elles ne représentent que 4 % des logements[117],[122].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Fenêtres à croisées placées dans l’angle de la maison.
  • Châteaux des hameaux de Piousin et de Gaud (en ruines tous les deux)
  • Vestiges du quartier juif

Le donjon de l’ancien château fort, transformé en pigeonnier, et une tour en ruines dominent le village. Construit au XIIe siècle, il est reconstruit en partie au XVIe siècle, avant d’être détruit à la Révolution française[123].

De l’ancienne enceinte du village (peut-être simplement constituée des murs des maisons aveugles à l’extérieur), il subsiste une porte voûtée passant sous un logement, datant peut-être du XIIe siècle[124],[125].

Dans le village, rue du Grand-Cabaret, se trouve une maison qui a conservé ses croisées et ses fenêtres à meneaux, datant du XVe siècle[126]. Toute proche, une autre maison de la fin du XVIIe siècle a des fenêtres sous arcs en plein cintre[127]. Sur la place, se trouve une fontaine ornée d’un coquetier avec œuf dur[128].

L’église paroissiale Saint-Roch connaît une première construction au XIe siècle, dont ne subsiste que son bas-côté nord[129]. Elle est reconstruite dans la première moitié du XIIe siècle : la nef, longue de trois travées. Le bas-côté sud est voûté d’arêtes[130]. La voûte du chœur gothique est à quatre pans, avec cinq nervures, et date des environs de 1500[131]. Toute l’église est peinte : faux appareil sur les murs, divers motifs végétaux et géométriques sur les colonnes et les arches[132]. Ses vitraux sont peut-être les seuls véritablement anciens du département (avec un doute de Raymond Collier) : le vitrail de l’œil-de-bœuf de la façade occidentale (saint Roch) et l’Agnus Dei du bas-côté nord dateraient du XVIe siècle ou du XVIIe siècle[133]. Les vitraux du chœur, l’Immaculée conception, à nouveau saint Roch et saint Nicolas, sont du XIXe siècle[134].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Peyruis Blason
D’azur à trois étoiles d’or, au chef d’argent chargé de lettres P, P et P, de sable[135].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • [Collectif], L’Eau à Peyruis. – Peyruis : Association Histoire et patrimoine peyruisiens, 2007, 44 p. ill.
  • [Collectif], Henri Bérard : à la découverte du félibre peyruisien, Peyruis : Association Vivre à Peyruis, 1992. 28 p. ill.
  • [Collectif]., Peyruis à travers le temps, Peyruis : Association Vivre à Peyruis, 1997. 124 p. ill.
  • Hilarion de Bérenguier de Peyruis, Faits héroïques aux époques de la Révolution, Marseille : A. Ricard, 1816. 16 p. [lire en ligne].
  • Joseph Borrelly, Église de Peyruis : paroisse Saint-Nicolas, Manosque : Institut Avenir Provence, [s. d.]. 18 p. : ill.
  • Maurice Donnet, Les Trois Moustiers de Peyruis, Peyruis : Mairie de Peyruis, 1989. 52 p. ill.
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  • Christian Maurel, André Ailhaud, dit de Volx, héros de l’insurrection républicaine bas-alpine de 1851, Provence 1851, une insurrection pour la République : actes des journées de 1997 à Château-Arnoux et de 1998 à Toulon (Les Mées : Association pour le 150e anniversaire de la résistance au coup d’État du , 2000), p. 34-81.
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  • Alain Musset, « C’est là que… : Peyruis et les petits hauts lieux d’une mémoire familiale », Cahiers de géographie du Québec, vol. 52, no 145 (), p. 63-79 [lire en ligne].
  • Jules Reymond, Histoire de Peyruis, Peyruis, Association Vivre à Peyruis, , 76 p..
  • Office national des forêts, Peyruis : balade en colline, sentiers et découverte, Autrement dit, 2000. 27 p. ill.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

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Références[modifier | modifier le code]

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