Peipin

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Peipin
Peipin
Pont sur le Jabron entre Peipin et Sisteron.
Blason de Peipin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Communauté de communes Jabron-Lure-Vançon-Durance
Maire
Mandat
Frédéric Dauphin
2020-2026
Code postal 04200
Code commune 04145
Démographie
Population
municipale
1 480 hab. (2021 en augmentation de 0,27 % par rapport à 2015)
Densité 113 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 08′ 16″ nord, 5° 57′ 26″ est
Altitude Min. 438 m
Max. 1 281 m
Superficie 13,15 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Sisteron
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sisteron
Législatives Première circonscription
Localisation
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Peipin
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Peipin
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Peipin
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Peipin

Peipin est une commune française, d'origine très ancienne, située au sud de Sisteron, dans le canton de Volonne, dans la vallée de la Durance, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nom des habitants de Peipin est Peipinois[1],[2].

Peipin est une commune disposant de commerces et de services de proximité ainsi que d'une zone commerciale. Ses ressources principales sont d'une part le tourisme, axé autour de l'architecture historique du cœur du village et d'autre part, l'agriculture, dont la vigne, l'élevage, l'huile de lavande, l'huile d'olive et les fromage constituent le fer de lance, couronné par quatre appellations d'origine contrôlée.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Peipin et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes de Peipin sont Salignac, Aubignosc, Châteauneuf-Val-Saint-Donat et Sisteron.

Géologie[modifier | modifier le code]

Peipin est sur la rive ouest de la vallée de la Durance, dans la zone des premières pentes de la montagne de Lure, marquées par un relief raviné.

Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne

Le territoire se situe en limite est des Baronnies, sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes[3] :

  • les Baronnies ;
  • la nappe de Digne à l'est[4],[5], au niveau du lobe de Valavoire : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de 5 000 m qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écailles) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe.
  • la faille de la Durance au sud ouest, dans la vallée ;
  • le Plateau de Valensole au sud-est : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène).

Topographie[modifier | modifier le code]

La montagne de Lure, frontière linguistique entre le provençal et le vivaro-alpin

Le village est situé au pied d’une colline[6], en rive droite de la Durance. Le territoire occupe le piémont oriental de la montagne de Lure. L'altitude varie sur le territoire communal de 438 mètres à 1 281 mètres (est de la chaine de la montagne de Lure, qui correspondait autrefois à une frontière linguistique entre deux variétés de la langue occitane).

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est bordée au nord par le Jabron et à l’est par la Durance. Des ruisseaux intermittents coulent dans les ravins[7].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 834 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 4,2 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Auban », sur la commune de Château-Arnoux-Saint-Auban à 6 km à vol d'oiseau[10], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 714,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,4 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Environnement[modifier | modifier le code]

La commune compte 642 ha de bois et forêts, soit 49 % de sa superficie[1].

Transports[modifier | modifier le code]

La commune se situe entre Forcalquier (au sud-ouest), Sisteron, au nord, Digne-les-Bains à l'est et Gap plus loin au nord. L'autoroute A 51 Val de Durance passe en limite est dans la vallée ; la sortie 21 (Aubignosc) permet de rejoindre le village, grâce aux départementales RD 4085 et 703.

La gare de Sisteron est desservie par la ligne TER Marseille - Briançon ; elle est doublée d'une gare routière. Des cars assurent les liaisons Digne-les-Bains - Château-Arnoux - Veynes ainsi que Digne-Avignon.

L'aérodrome de Sisteron-Thèze se situe à une vingtaine de kilomètres au nord, à Vaumeilh.

Un chemin de petite randonnée (itinéraire équestre) traverse la commune du sud à l'est. Il y a également un sentier de découverte[7].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Volonne auquel appartient Peipin est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[15], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[16]. La commune de Peipin est également exposée à trois autres risques naturels[16] :

  • feu de forêt,
  • inondation (dans la vallée de la Durance),
  • mouvement de terrain : quelques versant de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[17].

La commune de Peipin est de plus exposée à deux risques d’origine technologique :

  • celui de rupture de barrage : en cas de rupture du barrage de Serre-Ponçon, toute la vallée de la Durance serait menacée par l’onde de submersion[18] ;
  • celui de transport de matières dangereuses, par rail, route et canalisations[19], ce transport étant dans le département principalement destiné à alimenter en matières premières des usines Arkema de Saint-Auban et Sanofi de Sisteron[20] :

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2008 pour le risque de mouvement de terrain ; il s’ajoute à un plan des surfaces submersibles datant de 1961[24],[19]; le Dicrim existe 2010[25].

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle, tous liés à la nature des sols : en 1997 pour des inondations et des coulées de boue, et pour des mouvements de terrain liés à la sécheresse en 1989, 1990 et 1999[16].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1167 (Podium Pini)[26], fait l’objet de différentes interprétations :

  • selon Michel de la Torre, son nom podium parvum désigne la colline sur laquelle le village est construit[27] ;
  • selon Ernest Nègre, podium pini est tiré d’une variante locale de l’occitan pour la colline aux pins[28],[29].

Cette dernière hypothèse repose sur le fait que cette région de la montagne de Lure faisait autrefois partie de la frontière linguistique entre deux variétés de la langue occitane.

On retrouve des racines courantes pour désigner les montages : comme podium (lieu élevé) qui a donné Les Puits[30]. Les Blaches sont une colline, appelée ainsi car elles étaient couvertes de chêne blanc[31] (au nord du village) ; la gorge de la Faillée est un bois de hêtres, établi dans ce ravin encaissé en raison de l’humidité qui y stagnait un peu plus longtemps, humidité favorable au hêtre[31].

La toponymie garde également la trace des activités agricoles qui façonnaient le paysage : les Granges, les Jas de Pierrevert, des Puits, de Buceille ; et Grand-Vigne : la commune avait quelques dizaines d’hectares de vigne au début du XIXe siècle[32].

Enfin, le hameau des Bons Enfants correspond à un hôpital construit pour héberger les voyageurs à l’extérieur du village. Il était situé au carrefour de la voie domitienne et itinéraire secondaire de la vallée du Jabron)[29].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Peipin est une commune rurale[Note 2],[33]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[34],[35].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sisteron, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[36],[37].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,6 %), terres arables (11 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), zones urbanisées (4,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %)[38].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

L'histoire communale s'inscrit dans l'histoire régionale : occupation très ancienne, guerres de religion à partir de 1562, résistance départementale à Napoléon III, puis dépeuplement dû à l'exode rural commencé dans la deuxième moitié du XIXe siècle suivi des deux guerres mondiales mais endigué au cours du XXe siècle, jusqu'à dépasser les 1 000 habitants.

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Au Frigouras, les fouilles de sauvetage qui ont précédé le chantier de l’A51 ont permis de mettre au jour un site occupé occasionnellement par des éleveurs du néolithique ancien (5000 à 6000 ans av. J.-C.). Ces éleveurs avaient des troupeaux de chèvres, de bœufs et de moutons[39]. Ils utilisaient le silex local, de mauvaise qualité, ne recourant qu’exceptionnellement à un silex venant de plus loin[40].

Durant le premier âge du fer, un oppidum est occupé à la (ou les) Plaine, fortifié par deux murs de pierre. Le site a été fouillé en 1953 par Gaston Mée, qui y a en outre mis au jour un tumulus du VIe siècle av. J.-C.[41].

Aux Granges, la fouille de 2004 a mis au jour une occupation du VIe siècle av. J.-C.[41]. La fouille de la Plaine, en 2004, a également révélé un ensemble d’inhumations tout à fait particulier. Il s’agit de six tombes, disposées en cercle, et dont cinq concernent des hommes adultes, également du Ier âge du fer (VIe – Ve siècles av. J.-C.)[42], dont un jeune homme aux dents usées par une pratique probablement liée à l’artisanat : cuir ou osier[43]. La fouille de 2004 sur les foyers du site des Granges a confirmé la datation entre la deuxième moitié du VIe siècle av. J.-C. et la fin du Ve siècle av. J.-C.[44].

Antiquité[modifier | modifier le code]

Dans l’Antiquité, le territoire de Peipin fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[45]. De la période de présence romaine datent quelques vestiges. Plusieurs établissements se trouvaient sur le territoire actuel de Peipin : à proximité du gué de la Durance, au Piolard, sous le groupe scolaire[46].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

En 1125, le territoire fait partie du comté de Forcalquier.

Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire[47].

Aux XIIe et XIIIe siècles, l’église paroissiale, logée dans la chapelle du château, appartenait à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, qui en percevait les revenus[48]. Au cours de la guerre qui les oppose de 1191 à 1208 au sujet de Gersende de Forcalquier, les comtes de Provence Alphonse II et de Forcalquier Guillaume IV concluent une trêve en 1202-1203. Comme gage de bonne foi, chaque partie remet entre les mains de Raymond d'Agoult des biens, avec la sanction en cas de reprise des hostilités, la remise du bien à l’un des deux ordres militaires, Hospitaliers ou Templiers[49]. Les hostilités reprirent, mais soit la sanction ne fut pas appliquée, soit elle le fut temporairement, puisqu’on retrouve en 1206 Guillaume IV de Forcalquier qui confie le fief de Peipin à Pons Justas, qui est donc un des plus anciens seigneurs connus du lieu[41].

Les seigneurs de Peipin ont établi un péage sur la route allant de Sisteron à Manosque[50] à partir du XIIIe siècle[6], qui leur assuraient de confortables revenus[41]. La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le seigneur de Peipin, Antoine de Glandevès, se rallie aux Angevins en 1385, après la mort de Louis Ier[51].

À la création des vigueries et baillies dans le comté de Provence, Peipin est placée dans la baillie de Sisteron[49].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

À partir du XVIe siècle, l’habitat commence à délaisser le site perché pour descendre dans la plaine. Le mouvement est très progressif. La nouvelle église est construite en 1676[49].

En 1562, au début des guerres de religion, les protestants prennent le contrôle d’une partie de la Provence. Le comte de Sommerive, chargé par Catherine de Médicis de rétablir l’autorité royale dans cette province, envoie le capitaine Puy-Saint-Martin dit Bouquenègre. S'étant rendu coupable de nombreuses exactions, il est capturé dans le village[27] en juillet, avant d'être condamné à la pendaison[52]. Les protestants sont ensuite massacrés, Sommerive atteint son objectif de retour au calme.

En 1580, Peipin est occupé par le capitaine huguenot Gouvernet, avec Montfroc et Saint-Vincent[53].

Le péage sur l’ancienne voie domitienne, établi depuis le XIIIe siècle, est levé en 1758[6],[54].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[55]. En 1793, le château est mis aux enchères pour démolition[56]. L’église Saint-Martin située sur la colline est vendue comme bien national et rachetée par les Castellane[49].

En 1851, à la suite du coup d'État du 2 décembre de Louis-Napoléon Bonaparte, les pays de Sisteron, Forcalquier, Manosque développent une résistance pour défendre la République : 15 000 hommes en armes sont mobilisés[57]. Les résistants prennent le contrôle de la préfecture à Digne, et forment un « Comité départemental de résistance ». L'armée, ralliée au prince-président, intervient sans venir à bout de ce mouvement (combat des Mées), qui se disperse de lui-même quand il apprend que l’ensemble du pays est contrôlé par le futur Napoléon III. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 6 habitants de Peipin sont traduits devant la commission mixte[58].

Comme de nombreuses communes du département, Peipin se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[59]. La même instruction est donnée aux filles, bien que la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants[60]. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve[61].

Le département a connu dans plusieurs communes un important exode rural à partir des années 1850. La commune le connait un peu tardivement (à partir des années 1880), et pour une durée moins longue qu'ailleurs, puisqu'il s'arrête dès 1936. L’activité de poterie s’arrête à cette époque-là[6].

La région est également touchée par les épisodes mortels régionaux ou nationaux : épidémies de choléra puis guerres mondiales (hommes morts au front durant la Première Guerre mondiale). Durant la Seconde Guerre mondiale, le département est occupé par l'Italie en 1942-1943, puis par l'Allemagne nazie jusqu'en août 1944. À cette date, la ville voisine de Sisteron est bombardée par les alliés dans le cadre du Débarquement de Provence. Elle et Digne sont libérées le 19 août 1944.

Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Peipin. Le vin produit, de qualité médiocre, était destiné à l’autoconsommation, les propriétaires vivant à Peipin et à Sisteron : le vignoble de Peipin alimentait ainsi la ville voisine. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[62] .

La commune a connu une importante croissance depuis, dépassant les 1 000 habitants à la fin des années 1980.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 15 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[63]). Lors du scrutin de 2008 il n’y eut qu’un seul tour Pierre Veyan a été réélu conseiller municipal avec le douzième total de 492 voix soit 74,68 % des suffrages exprimés. La participation a été de 69,37 % . Il a ensuite été élu maire par le conseil municipal[64].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du 5 avril 1884 l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
An 8 1813 MOLET Étienne    
1813 1816 MAUREL Barthélemy    
1816 1821 TURIN Joseph    
1821 1826 MAUREL Barthélemy    
1826 1831 (décembre) FERAUD Jean Guillaume    
1831 (décembre) 1843 (juillet) BRUNEL Félix    
1843 (juillet) 1843 (octobre) BAILLE Claude    
1843 (octobre) 1850 JERJAYES Pierre    
1850 1852 DERRIVES Joseph    
1852 1855 BAILLE Adolphe    
1855 1861 JERJAYES Pierre    
1861 1862 BRES Fortuné    
1862 1865 DERRIVES Joseph    
1865 1870 THOME Louis    
1870 1874 RAVOUX Pierre Mathieu    
1874 1888 DEPEYRE Basile    
1888 1896 FERAUD Justin    
1896 1904 RAVOUX Calixte    
1904 1918 CHAIX Médard    
1918 1919 (décembre) BONTOUX Marius    
1919 (décembre) 1929 GRIAT Xavier    
1929 1945 IMBERT Louis (au moins jusqu’en 1942)    
1945 1947 Octave Bontoux[65]    
1947 1953 PUT Emmanuel    
1953 1959 IMBERT Louis    
1959 1971 EMMANUELLI Louis    
1971 1989 SCHMID Henri    
1989 1999 SUFFIT Claude[66] PCF[67]  
1999 2001 DAUPHIN Jean-Pierre RPR  
2001 2014 VEYAN Pierre[68],[69] DVG[70],[71]  
2014 En cours
(au 27 octobre 2022)
DAUPHIN Frédéric[72] DVD  
         
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Peipin fait partie:

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Peipin est une des neuf communes du canton de Volonne qui totalise 10 397 habitants en 1999. Le canton a fait partie de l’Arrondissement de Sisteron du au , date de son rattachement à l'Arrondissement de Forcalquier.et de la Deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Peipin fait partie du canton de Volonne depuis 1801 après avoir fait partie du Canton de Sisteron de 1793 à 1801[73]. Peipin fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'hommale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains[74].

Fiscalité locale[modifier | modifier le code]

L'imposition des ménages et des entreprises à Peipin en 2009[75]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 9,35 % 0,00 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 21,51 % 0,00 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 67,06 % 0,00 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle 0,00 % 15,23 % 10,80 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[76]).

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La déchèterie est à Château-Arnoux. Des composteurs individuels y sont vendus pour les particuliers[77].

La commune possède sa propre station d’épuration.

Habitat[modifier | modifier le code]

Colline du Vieux Peipin

L'habitat s'est beaucoup développé au cours du XXe siècle. Il existe plusieurs projets d'habitat locatif sociaux[78].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[79]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[80].

En 2021, la commune comptait 1 480 habitants[Note 4], en augmentation de 0,27 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
345379395398390466466451487
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
488507496468498436473416423
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
416402421372283293262214252
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
2382914335347101 0081 0491 1791 412
2016 2021 - - - - - - -
1 4681 480-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee à partir de 2006[81].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique avant 1765
1315 1471
42 feux18 feux

L’histoire démographique de Peipin, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1831 à 1881. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1936, la commune enregistre la perte de la moitié de sa population du maximum historique de 1856[82]. Le mouvement de recul s’arrête-là : depuis, la commune a connu une expansion démographique typique des communes résidentielles.

Superficie et population[modifier | modifier le code]

Le village de Peipin a une superficie de 1 315 ha et une population de 1220 habitants (en 2005), ce qui le classe :

Rang Superficie Population Densité
France 8 021e 14 673e 8 851e
Provence-Alpes-Côte d'Azur 402e 738e 307e
Alpes-de-Haute-Provence 26e 167e 16e
Arrondissement de Forcalquier 15e 65e 12e
Canton de Volonne 4e 8e 2e

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dispose d’une école primaire publique[83]. Ensuite les élèves sont affectés au collège de la cité scolaire Paul-Arène à Sisteron[84], puis poursuivent au lycée de la cité scolaire Paul-Arène[85].

Santé[modifier | modifier le code]

Un médecin et une pharmacie sont sur la commune, qui dépend du centre hospitalier de Manosque.

Sports[modifier | modifier le code]

Un terrain sportif se situe en limite communale, à cheval entre Aubignosc et Peipin[7]. Ce stade est le lieu de résidence du club de football local, l'USCAP[86] qui possède deux équipes sénior (une masculine et une féminine) et une école de football. Les joueurs viennent des trois communes d'Aubignosc, de Châteauneuf-Val-Saint-Donat et de Peipin.

Le club de karaté, le Shotokan Karaté 04, est installé dans la commune depuis les années 90.

Un terrain de jeux ludique dit "City Stade" ou l'on peut jouer au football, basket, skate, trottinette.

On y pratique également la randonnée, la chasse, la pêche, l'équitation (relais équestre)...

Cultes[modifier | modifier le code]

Peipin dispose de l'église Saint-Martin, construite en 1676. Elle est rattachée au diocèse de Digne.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population[modifier | modifier le code]

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 15 841  (15 027  en France) pour 732 foyers fiscaux, seuls 52,6 % de ces foyers sont imposés avec un revenu net de 31 418  représentant un impôt moyen de 1 168 [87],[88].

Aperçu général[modifier | modifier le code]

En 2009, la population active s’élevait à 593 personnes, dont 80 chômeurs[89] (69 fin 2011[90]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (86 %)[91] et travaillent majoritairement hors de la commune (77 %)[91].

Agriculture[modifier | modifier le code]

Établissements[modifier | modifier le code]

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait sept établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non professionnels inclus) et aucun emploi salarié[92].

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de cinq en 2010. Il était de six en 2000[93], de 16 en 1988[94]. Actuellement[Quand ?], l’agriculture communale est variée, avec des élevages hors-sol, des polyculteurs et des cultures permanentes[93]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement baissé, de 284 à 135 ha[94], avant de légèrement augmenter lors de la dernière décennie, à 142 ha[93].

Cultures labellisées[modifier | modifier le code]

La commune de Peipin a une agriculture spécialisée très développée[précision nécessaire]. La commune est située dans le périmètre de quatre appellation d'origine contrôlée (AOC) (huile essentielle de lavande de Haute-Provence, banon, huile d'olive de Provence et huile d'olive de Haute-Provence) et de neuf labels indication géographique protégée (IGP) (petit épeautre, miel de Provence)[95]. Des thyms et des arbres fruitiers y poussent également.

L’agneau de Sisteron est un agneau élevé sous la mère pendant 60 jours minimum, ayant un âge compris entre 70 et 150 jours et pesant près de 13 à 19 kg. Il n’y a plus d’éleveur spécialisé sur la commune[93]. Cette IGP, comme les IGP et VDP concernant le vin (vin de pays des Alpes-de-Haute-Provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé), ne sont pas utilisées, la vigne n’étant pas non plus cultivée pour une production commerciale dans la commune[62].

La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres. L’oliveraie de Peipin était très limitée au début du XIXe siècle, et occupait moins de dix hectares. Actuellement[Quand ?], elle a progressé et compte entre 1000 et 3 500 pieds exploités[96]. L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune bénéficie des AOC huile d’olive de Provence et huile d’olive de Haute-Provence[95].

Industrie et artisanat[modifier | modifier le code]

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 27 établissements, employant 34 salariés[92].

Une brasserie est implantée sur la commune[réf. nécessaire].

Une grande zone artisanale et commerciale est établie à l’écart de Peipin, le long de la RD 4085 (ancienne route nationale)[97]. Climax, chauffagiste et installateur de climatisation, emploie 10 salariés[98].

Secteur tertiaire[modifier | modifier le code]

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 108 établissements, employant un total de 283 salariés et 14 établissements administratifs assurant les services sanitaire, social et l’enseignement, avec un effectif de 42 personnes[92].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, la capacité d'hébergement étant très faible[99],[100]:

Les résidences secondaires, si elles apportent un complément à la capacité d’accueil, restent peu nombreuses[108] : au nombre de 33, elles représentent 5 % des logements. Parmi les résidences secondaires, deux possèdent plus d’un logement[109],[102].

Monuments et centres d'interêt[modifier | modifier le code]

  • L'une des plus anciennes maisons du village date de 1574[110].
  • Entre la commune de Sisteron et celle de Peipin, le pont sur le Jabron, au lieu-dit Bons-Enfants, date de 1666, remplace un pont de bois, dont les trous de boulin, servant à poser le cintre, sont encore visibles. L’ancienne RN 85 l’empruntait. Il est possible qu’il ait succédé à un pont antique[111].
  • Les ruines du château fort, détruit en 1793[112].
  • La chapelle, de style roman, date du XVIe siècle.
  • L’église Saint-Martin, classée monument historique, date de 1676. Elle est placée sous le patronage de Saint Pierre-ès-Liens[26],[49]. Son architecture en fait un site remarquable[113] grâce à une nef ornée de deux travées, des voûtes en arête, ainsi que deux chapelles autour du chœur[114]. Parmi les élements de son mobilier, plusieurs ont une valeur historique reconnue :
    • une statue de bois représentant saint Roch avec son chien (fin XVIIe ou début XVIIIe), classée en 1988[115],[116] ;
    • une statue de la Vierge à l’Enfant, en bois polychrome et doré, du XVIIIe siècle, classée en 1988[117] ;
    • une statue de bois représentant saint Paul, classée en 1988[118] ;
    • un coffre de bois du XVIIe siècle, classé en 1991[119] ;
    • une statue de faïence signée, du XVIIIe siècle, représentant la Vierge à l’Enfant et classée le 15 juin 1944[120], dont l’auteur serait Joseph Fauchier[6].
  • Le monument aux morts[121].

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une bibliothèque comptant près de 6 700 documents, d'une ludothèque[122], un point de consultation Internet et de formation à l’informatique (dit Espace Régional Internet Citoyen - ERIC) financé par la région[123].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blasonnement :
De gueules à une fasce d'argent chargée du mot PEYPIN en caractères de sable et accompagnée de trois roses aussi d'argent[124].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  4. Carte géologique de la France au 1:1 000 000.
  5. Maurice Gidon, La Nappe de Digne et les structures connexes.
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  13. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
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  21. a et b Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 80.
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  68. Pierre Veyan est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Jean-Pierre Chevènement à l’élection présidentielle de 2002, cf Parrainages élection présidentielle 2002, consulté le 28 juillet 2010 et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002.
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  111. Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p. 121.
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  117. « statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM04000791, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  118. « statue : saint Paul », notice no PM04000790, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  119. « coffre », notice no PM04000615, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  120. « statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM04000299, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  121. « Le coq est de retour », La Provence, 20 mai 2013, p. 10
  122. « Culture et animations à Peipin », sur peipin.fr.
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