Paul Bailliart

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Paul Bailliart
Paul Bailliart, photo prise dans les années cinquante
Fonction
Maire de Massy
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 91 ans)
Sépulture
Nom de naissance
Alfred Marie Paul BailliartVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Distinctions

Paul Bailliart est un ophtalmologiste français (1877-1969)

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Poitiers le , Paul Alfred Marie Bailliart fait ses études au lycée de Besançon, puis entre dans l'armée à l’École du Service de Santé de Lyon afin de faire ses études de médecine.

Sa thèse, soutenue en 1900, s'intitule Traitement chirurgical de la myopie, en particulier par la suppression du cristallin.

Venu à Paris en 1907 pour travailler avec Victor Morax, il est admis en 1909 à la Société française d'ophtalmologie de Paris, dont il fut longtemps secrétaire général. Médecin militaire pendant la première guerre mondiale[1], il entre en 1929 à l'hôpital des Quinze-Vingts, où il devient chef de service. Il fut également président de la Ligue internationale de prophylaxie de la cécité.

Ses travaux sur la circulation rétinienne[2], ou ses manuels[3], et la mise au point de la méthode ophtalmodynamométrique et d'instruments de mesure (peson, "ophtalmodynamomètre de Bailliart", gonomètre ou tonomètre[4]) firent autorité et suscitèrent dans le monde de nombreux travaux. Il publia également des travaux concernant les aveugles[5].

Lauréat de la Médaille Gonin (1945), officier de la Légion d'honneur, titulaire des Palmes académiques, il fut médecin et enseignant.

Maire de Massy de 1926 à 1935, il est l'auteur d'une monographie sur l'histoire de cette commune de Seine-et-Oise[6], où il avait acquis et baptisé "Chambertrand" une maison ayant appartenu à l'historien Fustel de Coulanges, qui abrite maintenant un centre de la CIMADE.

La maison de Paul Bailliart à Massy

C'est dans cette maison et sous son égide que fut créé, dans les années soixante, le Centre Culturel de Massy (CCM), dont sa petite-fille Charlette Trotot et son époux, Raymond Rodriguez, furent à l'origine. Le Centre culturel Paul Bailliart[7], construit en 1969 et actuellement connu sous le nom de "Paul B." est l'héritier direct de cette association.

Mort le , Paul Bailliart est enterré à Massy, dans le cimetière des Sablons.

Sources[modifier | modifier le code]

  • Paul Bailliart, Histoires de famille, Paris, Badiane, 1990.
  • Paul Bailliart, Histoire de Massy, Paris, Le livre d'histoire, 2003.
  • Louis Guillaumat, Jean-Pierre Bailliart, Les Quinze-vingts de Paris : échos historiques du XIIIe au XXe siècle, Paris, Société francophone d'histoire de l'ophtalmologie, 1998.
  • (en) « Notice biographique », sur Who Named It?
  • British Journal of Ophthalmology, 1970;54:72 [1]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Croix de guerre 14-18.
  2. La circulation rétinienne à l'état normal et pathologique, Paris, G. Doin, 1923, Affections vasculaires de la rétine, Paris, G. Doin, 1953, etc.
  3. Bailliart, Paul, Magitot, André, Manuel d'ophtalmologie, Paris, G. Doin, 1950, Traité d'ophtalmologie, publié sous les auspices de la Société française d'ophtalmologie, par MM. P. Bailliart, Ch. Coutela, E. Redslob... Paris, Masson, 1939
  4. Tonomètre de Bailliart, Quillet Méd. 1965, p. 342
  5. L'Enfant aveugle, éducation, instruction, médecine, sociologie, Paris, G. Doin et Cie, 1958.
  6. Histoire de Massy, Paris, 1947
  7. « Paul B - scène de musiques actuelles en Essonne », sur b.fr (consulté le ).