Mouvement des Nigériens pour la justice

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Mouvement des Nigériens pour la justice
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Idéologie Nationalisme touareg
Objectifs Défense des droits des Touaregs au Niger
Statut Actif
Fondation
Date de formation 2007
Pays d'origine Niger
Organisation
Chefs principaux Aghali Alambo
Acharif Mohamed Mokhtar
Rébellion touarègue de 2007-2009

Le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ) est un mouvement rebelle touareg au Niger fondé en 2007 dans la région de l'Aïr.

Son président est Aghali Alambo, ancien membre du Front de libération de l'Aïr et de l'Azawak (FLAA) pendant la rébellion touarègue de 1990, et son vice-président, Acharif Mohamed Mokhtar, ancien capitaine des Forces armées nigériennes, qui a déserté en .

Le mouvement affirme également combattre pour la démocratie et être un mouvement national et pas seulement touareg.

Histoire[modifier | modifier le code]

De février à , les combats avec l'armée nigérienne ont fait une quarantaine de morts parmi les militaires loyalistes et plusieurs centaines dans le rang des insurgés. Le mouvement réclame, entre autres, une meilleure répartition des revenus des richesses naturelles, issues des régions du nord, dont l'uranium et le pétrole et la fin de la surexploitation de ses ressources.

Dimanche , des militants armés du mouvement ont enlevé quatre français, salariés de AREVA. Ils les ont libérés le mercredi suivant.

Depuis la vaste offensive menée par l'armée nigérienne, le mouvement rebelle s'est retrouvé décapité et coincé au point de faire le premier pas vers des négociations de paix, sous l'égide du Guide libyen Mouammar Khadafi.

Le , l’état-major et la direction politique du mouvement désavouent et limogent son président et leader Aghali Alambo « en raison d'actes d'une extrême gravité » non précisés dans le communiqué[1].

À la fin du mois d', Aghali Alambo facilite l'exfiltration de Saïf al-Islam Kadhafi vers le Niger un mois après avoir aidé celle d'un autre fils de Mouammar Kadhafi, Saadi [2].

Voir aussi[modifier | modifier le code]