Michèle Pappalardo

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Michèle Pappalardo
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Fonctions
Présidente de chambre à la Cour des comptes
-
Directrice
Commissariat général au Développement durable
-
Présidente
Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie
-
Directrice générale
France 2
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (67 ans)
Nationalité
Formation
Activité
Père
Joseph Pappalardo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Michèle Pappalardo, née le [1] à Toulouse (Haute Garonne), magistrate à la Cour des comptes[2], a notamment été Commissaire général au développement durable (2008-2011) et directrice de cabinet de Nicolas Hulot.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fille de Joseph Pappalardo et Jacqueline Bernard[3], licenciée en sciences économiques, diplômée de l’Institut d'études politiques de Paris et ancienne élève de l’École nationale d’administration (promotion Droits de l’homme), Michèle Pappalardo a été directrice du cabinet de Michel Barnier au ministère de l'Environnement de 1993 à 1995, directrice générale de France 2[4] de 1996 à 1999 et présidente de l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe)[5],[6],[7] de 2003 à 2008 .

Elle est le premier Commissaire général au développement durable au sein du Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire[8]. À ce titre, elle dirige le service créé le et chargé de mettre en œuvre la politique de la France dans le domaine du développement durable. Elle a quitté ce poste le et pour être remplacée par Dominique Dron[9]. Elle est nommée Fédératrice du mieux vivre en ville par Nicole Bricq, alors ministre du Commerce extérieur, le [10] puis coordinatrice de Vivapolis, créée par le groupe d'action internationale du Comité stratégique de filières éco-industries, sous co-tutelle du Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie et du Ministère de l'Économie et des Finances (France). Ce groupe a comme vocation de fédérer des acteurs français du développement urbain et de les promouvoir à l'international.

Plus ponctuellement, elle a été en 2010 présidente du jury de l'ENA, avec un rapport de fin de mission, publié sur internet, qui a suscité quelques réactions : la cravate ne fait pas l'énarque, quoique...[11].

Michèle Pappalardo est, depuis 2012, membre de l'Académie des technologies. En , elle est nommée présidente du conseil de développement de la métropole du Grand Paris, ainsi que présidente de chambre à la Cour des comptes[12].

En , elle est nommée directrice de cabinet du ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot[13],[14], puis conserve ce poste lorsque François de Rugy devient ministre[15]. Alors que François de Rugy souhaitait la nomination de Véronique Hamayon, sa directrice de cabinet à la présidence de l'Assemblée nationale, le Premier ministre privilégiait le maintien de Michèle Pappalardo[16].

Elle revient à la Cour des comptes le où elle préside la formation interjuridictions sur les finances publiques locales. Elle est nommée, le , rapporteure générale du rapport public et des programmes de la Cour des comptes [17]. Elle fait valoir ses droits à la retraite en 2021.

Elle est vice-présidente de la Fondation Nicolas Hulot, présidente du comité du label Investissement socialement responsable. Elle travaille à la création de la Fondation universitaire Gustave Eiffel sur la ville durable. Elle est membre du comité de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations, du comité de surveillance des investissements d’avenir et du collège des personnalités qualifiées de la Fondation François-Sommer pour la chasse et la nature.

En octobre 2021, elle est nommée présidente du comité du label ISR[18],[19].

Elle fonde en avril 2021 le cabinet de conseil "Michèle Pappalardo conseil", qui se donne pour spécialiste des "stratégies de développement durable"[20].

Elle est auditionnée le 28 février 2023, comme ancienne directrice de cabinet de Nicolas Hulot, conjointement avec ce dernier, par la Commission d'enquête visant à établir les "raisons de la perte de souveraineté énergétique de la France"[21]. Au cours de cette audition, elle assume avoir écarté les conclusions du rapport sur le "maintien des capacités industrielles de la filière nucléaire" (rapport Collet-Billon / d'Escatha) : "Préconiser un plan de construction de centrales ne correspondait pas du tout à ce que nous attendions." Relancée par le président de la Commission — "Vous avez commandé un rapport sur l’avenir de la filière. Pour la préserver, celui-ci préconise de construire des centrales. Pourquoi dites-vous que ce n’était pas la réponse que vous attendiez ?" —, elle réitère : "Nous considérions que ce n'était pas l'objet de ce rapport. "

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Notice biographique de Joseph Pappalardo », sur laposte.fr.
  2. « Michèle Pappalardo », Who's Who in France, 2012, [présentation en ligne] ;
  3. https://www.laposte.fr/chp/mediasPdf/NoticesBiographiques/Pappalardo.pdf.
  4. Emmanuel Poncet, « Michèle Pappalardo nommée directrice générale de France 2. », Libération,‎ (lire en ligne)
  5. Jean-Michel Bezat, « Michèle Pappalardo, présidente de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) », Le Monde,‎
  6. « Michèle Pappalardo doit rendre les lois plus vertes », nº 3089, sur usinenouvelle.com, L'Usine nouvelle, (consulté le ).
  7. « La France met en place l'étiquette Energie, pour encourager les voitures propres », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  8. Décret du 11 juillet 2008 portant nomination de la commissaire générale au développement durable - Mme Pappalardo (Michèle)
  9. « Dominique Dron revient à l’environnement », sur journaldelenvironnement.net,  ;
  10. http://www.lemoniteur.fr/article/michele-pappalardo-nommee-federatrice-du-mieux-vivre-en-ville-par-la-ministre-du-commerce-exterieur-20918460 Michèle Pappalardo nommée « Fédératrice du mieux vivre en ville » par la ministre du Commerce extérieur, Le Moniteur, 12 mai 2013
  11. Michèle Pappalardo, « La cravate ne fait pas l'énarque, quoique... », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  12. Décret du 24 février 2017 portant nomination d'une présidente de chambre à la Cour des comptes - Mme PAPPALARDO (Michèle)
  13. « Nicolas Hulot recrute une ancienne hiérarque de l’Écologie pour diriger son cabinet » (consulté le ).
  14. Arrêté du 18 mai 2017 portant nomination au cabinet du ministre d'Etat, ministre de la transition écologique et solidaire
  15. Arrêté du 4 septembre 2018 portant nomination au cabinet du ministre d'Etat, ministre de la transition écologique et solidaire
  16. « Lutte d'influence pour la nomination du dircab' de François de Rugy », sur La Lettre A.fr (consulté le ).
  17. « Michèle Pappalardo nommée rapporteure générale », sur Cour des comptes (consulté le ).
  18. « L'Etat réforme en profondeur la gouvernance du label des fonds ISR », sur Les Echos, (consulté le ).
  19. « Actualité économique et financière », sur newsmanagers.com, L'AGEFI (consulté le ).
  20. « Michèle PAPPALARDO > e5t », sur e5t (consulté le )
  21. Assemblée nationale, « Compte rendu de réunion n° 45 - Commission d'enquête visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France - Session 2022 – 2023 - 16e législature », sur Assemblée nationale (consulté le )
  22. Décret du 13 juillet 2011 portant promotion et nomination
  23. Décret du 17 avril 2003 portant promotion et nomination
  24. Décret du 14 novembre 2016 portant promotion et nomination
  25. Décret du 30 janvier 2008 portant promotion et nomination
  26. Décret du 15 mai 2000 portant promotion et nomination

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]