Mesland

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Mesland
Mesland
L'église Notre-Dame, vue du Pont sur la Petite Cisse.
Blason de Mesland
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Blois
Intercommunalité Agglopolys
Maire
Mandat
Philippe Guettard
2020-2026
Code postal 41150
Code commune 41137
Démographie
Gentilé Meslandais, Meslandaises[1]
Population
municipale
560 hab. (2021 en diminution de 1,75 % par rapport à 2015)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 30′ 37″ nord, 1° 07′ 24″ est
Altitude Min. 62 m
Max. 116 m
Superficie 26,38 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Blois
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Veuzain-sur-Loire
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Mesland
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Mesland
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Voir sur la carte topographique de Loir-et-Cher
Mesland
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Mesland

Mesland [mɛlɑ̃] est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.

Localisée au centre-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Vallée et Coteaux de la Loire », grand ruban plus ou moins large où dominent la culture de la vigne et les productions maraîchères. Elle est drainée par la Petite Cisse et par divers petits cours d'eau.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 37 en 1988, à 22 en 2000, puis à 19 en 2010.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : la grange de la Perdrière, inscrite en 1989, et l'église Notre-Dame de Mesland, classée en 1946.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Mesland se trouve au centre-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Vallée et Coteaux de la Loire[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 17,7 km de Blois[4], préfecture du département et à 3,9 km de Veuzain-sur-Loire, chef-lieu du canton d'Onzain dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Onzain[6].

Les communes les plus proches sont[7] : Monteaux (2,6 km) , Onzain (3,9 km) , Veuves (4 km) , Seillac (4,7 km) , Rilly-sur-Loire (4,9 km) , Chaumont-sur-Loire (5,9 km) , Mosnes (6,2 km) (37), Santenay (6,4 km) et Cangey (6,7 km) (37).

Paysages et relief[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Gâtine Tourangelle », au sein de l'ensemble des « confins de la Touraine »[10].

La Gâtine tourangelle se présente comme un plateau agricole aux paysages ouverts marqués par de grands massifs boisés et des boqueteaux épars et de tailles variées. Sur ces terres à la fois lourdes et plus caillouteuses qu'en Beauce, l'agriculture laisse par endroits la place à des bois qui occupent les moins bonnes terres. Globalement aplani, le relief s'anime par endroits de légères ondulations en rebord de la vallée de la Cisse, de la Loire, ou de la Brenne. Ces trois vallées drainent les eaux de surface du plateau à travers des micro-vallons qui se creusent petit à petit en atteignant la couche calcaire sous-jacente. Ces entailles dans le plateau constituent des paysages particuliers, plus verdoyants et intimistes, bornés par les coteaux boisés[11].

L'altitude du territoire communal varie de 62 mètres à 116 mètres[12],[13].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Mesland.

La commune est drainée par la Petite Cisse (km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 21,79 km de longueur totale[14].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 682 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Limeray à 8 km à vol d'oiseau[17], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 670,2 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[21],[22],[23].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Mesland est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[24],[25],[26].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[27],[28].

Infrastructures et occupation des sols de la commune de Mesland.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Selon l'Insee, Mesland est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 4],[29],[30].

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (98,8 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : cultures permanentes (7,9 %), terres arables (39 %), zones agricoles hétérogènes (13,9 %), forêts (33,4 %), prairies (4,7 %), zones urbanisées (1,2 %)[14].

Le territoire présente une identité forte autour de l'eau : le paysage est riche d'une diversité de points de vue liés aux vallées (Cisse et Loire), et d'ouvrages liés à l'eau. À l'échelle de l'unité géographique « Veuzain-sur-Loire / Chaumont-sur-Loire», qui regroupe sept communes, dont Mesland, la consommation d'espaces agricoles et naturels pour répondre aux besoins de développement a été soutenue : 81 % des aménagements (logements, équipements, entreprises) ont été réalisés sur de nouveaux terrains, soit 112 hectares entre 2002 et 2015[31].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT du Blésois, approuvé en 2006 et révisé en juillet 2016[32].

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[33]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » a été prescrit le [34].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Mesland en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (15,2 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,3 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Mesland en 2016.
Mesland[35] Loir-et-Cher[36] France entière[37]
Résidences principales (en %) 77,9 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 15,2 18 9,6
Logements vacants (en %) 6,9 7,5 8,1

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire communal de Mesland est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[38],[39].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains[38]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[40]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[41].

Histoire[modifier | modifier le code]

La situation exceptionnelle de Mesland, sa vallée fertile, ses admirables fontaines plurent aux cohortes romaines qui s’y installèrent. Les premières habitations de Mesland ont été bâties sur un promontoire, ancien site gallo-romain, qui surplombe la vallée de la Petite Cisse (également dénommée le Chéramant).

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Viticulture monastique
Moine goûtant son vin.

Le village actuel trouve son origine dans la fondation vers 1048 par les moines de l'abbaye de Marmoutiers, d'un prieuré situé au bas de l'actuelle église romane XIIe siècle, non loin des rives de la petite Cisse. Le défrichage par les hommes du prieuré de la forêt de Blémars au XIe siècle qui délimitait la frontière entre la province de Touraine et le Blésois, marque le début de l'histoire de Mesland et de plusieurs communes alentour. Les moines construisirent une première église puis, après 1060, celle que nous connaissons. Du latin Fons Melandi : « La Fontaine Mesland », le site de Mesland se prête à l'installation d'un prieuré par les moines du fait de plusieurs sources, dont celle du Cissereau (1 km au nord-ouest du village actuel, au lieu-dit des Perrets) qui ont alimenté une abondante fontaine, située sur l'emplacement de l'actuel lavoir où elle s'écoule toujours.

De la Renaissance au XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Dans les registres de l’état-civil, tenus par Messieurs les Curés, des XVIe – XVIIIe siècles, Mesland s’appelait Mesland-la-Fontaine, appellation bien naturelle et parfaitement comprise car, à cette époque, la fontaine de Mesland était une source précieuse dans les temps de sécheresse, non seulement pour le bourg, mais encore pour beaucoup de hameaux plus ou moins éloignés.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Nouvelle organisation territoriale[modifier | modifier le code]

Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[42], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Mesland devient formellement « commune de Mesland »[42],[43].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton d'Onzain et au district de Blois[43]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[44],[45]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[44]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[46]. Mesland est alors rattachée au canton d'Herbault et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[47],[43],[48]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Entre le et le , plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent dans le Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution[49], dont Mesland[50]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[51]. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau)[52].

La commune de Mesland connaît depuis l'an 2000 un regain de vitalité, du fait de sa proximité avec les agglomérations blésoise et tourangelle. Sa population est en croissance constante.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Mesland est membre de la communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys », un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [53].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton d'Onzain depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[54] et à la Troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[55].

Politique et administration municipale[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Mesland, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[56] avec listes ouvertes et panachage[57]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[58].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 réélu en 2008 Bernard Marpault   agriculteur retraité
avril 2014 En cours Philippe Guettard[59],[60]   Ancien cadre

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[61].

Alimentation en eau potable[modifier | modifier le code]

Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[62]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable du Val de Cisse qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [63].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Mesland est assurée par la communauté d'agglomération Agglopolys qui a le statut de régie à autonomie financière[64]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[65] : « Mesland », un équipement utilisant la technique de l'aération par boues activées, avec prétraitement, dont la capacité est de 350 EH , mis en service le [66].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[67]. La communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[68].

Sécurité, justice et secours[modifier | modifier le code]

La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Veuzain-sur-Loire qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[69].

En matière de justice, Mesland relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[70], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[71].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[73].

En 2021, la commune comptait 560 habitants[Note 5], en diminution de 1,75 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
466510462569588611617629660
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
642648688717695722768801753
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
764800803720712685662635699
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
631605540478483528539540570
2017 2021 - - - - - - -
565560-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[74] puis Insee à partir de 2006[75].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,0 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 296 hommes pour 274 femmes, soit un taux de 51,93 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[76]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,4 
90 ou +
0,4 
6,1 
75-89 ans
7,3 
16,0 
60-74 ans
14,7 
23,2 
45-59 ans
21,3 
19,8 
30-44 ans
19,5 
13,7 
15-29 ans
15,1 
19,8 
0-14 ans
21,7 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2020 en pourcentage[77]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,1 
75-89 ans
11,8 
19,4 
60-74 ans
20,1 
21 
45-59 ans
20,2 
16,6 
30-44 ans
16,2 
15,3 
15-29 ans
13,2 
17,5 
0-14 ans
16 

Économie[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Mesland selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[78] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[79]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 58 100,0 (100) 45 12 1 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 16 27,6 (11,8) 14 1 1 0 0
Industrie 2 3,4 (6,5) 2 0 0 0 0
Construction 7 12,1 (10,3) 4 3 0 0 0
Commerce, transports, services divers 29 50,0 (57,9) 23 6 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 4 6,9 (17,5) 3 1 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 4 6,9 (13,5) 2 2 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (29 entreprises sur 58) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (27,6 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 58 entreprises implantées à Mesland en 2016, 45 ne font appel à aucun salarié, 12 comptent 1 à 9 salariés et 1 emploie entre 10 et 19 personnes

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la viticulture (appellation et autre). Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[80]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 34 en 1988 à 22 en 2000 puis à 19 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 34 ha en 1988 à 41 ha en 2010. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Mesland, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Mesland (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[81]
Nombre d'exploitations (u) 34 22 19
Travail (UTA) 72 47 41
Surface agricole utilisée (ha) 1 166 929 770
Cultures[82]
Terres labourables (ha) 908 673 534
Céréales (ha) 511 307 250
dont blé tendre (ha) 245 247 144
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 79 s 5
Tournesol (ha) 185 70 s
Colza et navette (ha) 93 115 s
Élevage[81]
Cheptel (UGBTA[Note 6]) 385 153 290

Produits labellisés[modifier | modifier le code]

La commune de Mesland est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 7] de quatre produits[83] : un fromage (le Sainte-maure-de-touraine[84]) et trois vins (le crémant-de-loire[85], le rosé-de-loire[86] et le Touraine[87]). La production viticole Touraine, bénéficie de la dénomination Touraine-mesland[88] qui est une dénomination géographique au sein de l'appellation d'origine contrôlée Touraine.

Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : les rillettes de Tours[89], le vin Val-de-loire[90] et les volailles de l’Orléanais[91],[83].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Portail église romane.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Notre-Dame de Mesland L'église XIIe siècle comporte un clocher massif qui domine le bâtiment et tout l’effort de décoration a été apporté au portail roman, célèbre pour les vingt-sept barbus sculptés sur ses claveaux et les griffons des colonnes, d’inspiration orientale. L’ensemble matérialise le passage de la mort à la résurrection. Dans un piètre état après la Révolution, l’église fut restaurée en 1813 et entièrement remodelée intérieurement en 1859 dans le style du XIXème siècle. Elle abrite une sculpture exceptionnelle, la Vierge à l'enfant, statue en marbre blanc du début du XVIe siècle, apparentée aux productions des ateliers de la Loire, qui est peut-être l'œuvre d'un suiveur de Michel Colombe, un crucifix en bois du XVe siècle et une statue en bois polychrome de la Vierge assise tenant l’Enfant sur ses genoux, que l’on peut dater du XIIIe siècle.
  • Grange de la Perdrière remarquable ferme du XVIIe siècle au toit en forme de coque de navire retournée qui rappelle l’origine de ses charpentiers hollandais.
  • Ancien moulin de Mesland, encore équipé de son bief.
  • Château de Bois Guillot
  • Château de la Touche

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Mesland se blasonnent ainsi :

Parti d'azur et d'or, à la fontaine pentagonale jaillissante de six jets, trois à dextre et trois à senestre l'un sur l'autre, d'argent sur l'azur et de sinople sur l'or.

Création J. Riby (1996). Devise : Fons vitae aqua

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  7. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Loir-et-Cher », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  3. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Mesland" et "Blois" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre "Mesland" et "Veuzain-sur-Loire" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. a b et c « Métadonnées de la commune de Mesland », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  7. « Communes les plus proches de Mesland »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  9. « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  10. « Unité de paysage : La Gâtine Tourangelle - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  11. « Unité de paysage : La Gâtine Tourangelle - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  12. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  13. Carte de Mesland, sur Géoportail, consulté le 15 mars 2020.
  14. a et b « Fiche communale de Mesland », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  15. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  16. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  17. « Orthodromie entre Mesland et Limeray », sur fr.distance.to (consulté le ).
  18. « Station Météo-France « Limeray », sur la commune de Limeray - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  19. « Station Météo-France « Limeray », sur la commune de Limeray - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  20. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  21. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Mesland » (consulté le ).
  22. « Liste des ZNIEFF de la commune de Mesland » (consulté le ).
  23. « Liste des espaces protégés sur la commune de Mesland » (consulté le ).
  24. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  26. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  29. « Métadonnées de la commune de Mesland », sur insee.fr (consulté le ).
  30. « Découpage communal - Table d'appartenance géographique des communes et tables de passage », sur insee.fr, (consulté le ).
  31. [PDF]« Fiche diagnostic de l'unité géographique « Veuzain-sur-Loire / Chaumont-sur-Loire», réalisée dans le cadre des travaux préparatoires à l'élaboration du PLU intercommunal d'Agglopolys », sur agglopolys.fr, (consulté le ).
  32. « Les SCOT en Loir-et-Cher », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ).
  33. « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  34. « Les PLUi (Plans locaux d'urbanisme intercommunaux) de Loir-et-Cher », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ).
  35. « Chiffres clés - Logement en 2016 à Mesland », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  36. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans le Loir-et-Cher », sur insee.fr (consulté le ).
  37. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans la France entière », sur insee.fr (consulté le ).
  38. a et b [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ), p. 74-86.
  39. « Rapport présentant les risques affectant la commune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur l'observatoire national des risques naturels, (consulté le ).
  40. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  41. « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Mesland »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  42. a et b Motte 2003, p. 23-24.
  43. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Mesland », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  44. a et b Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l'œuvre révolutionnaire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  45. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ), p. 6.
  46. Christian Poitou 1997, p. 48.
  47. « Arrêté du 5 vendémiaire an IX portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 32 », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
  48. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  49. Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1996, no 44. p. 43.
  50. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 47.
  51. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 43-44.
  52. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 46.
  53. « CA de Blois Agglopolys - fiche descriptive au 1er janvier 2019 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté en ).
  54. « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  55. « Découpage électoral de Loir-et-Cher (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  56. Article L. 252 du Code électoral
  57. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  58. « Les fonctions d'un maire », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  59. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  60. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  61. « Le service public local de l'eau potable et de l'assainissement », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  62. « L'alimentation en eau potable », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  63. « syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable du Val de Cisse - Fiche descriptive », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  64. « composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  65. « Catalogue des stations d'épuration en service en Loir-et-Cher au 31 janvier 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de l'agence de l'eau Loire-Bretagne (consulté le ).
  66. « Fiche descriptive de l'ouvrage « Mesland » », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  67. « Tout savoir sur l'assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
  68. « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté en ).
  69. « Compétence territoriale gendarmerie et police nationales », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  70. « Les tribunaux - Juridictions du ressort », sur cours-appel.justice.fr (consulté le ).
  71. « Liste des juridictions compétentes pour la commune de Mesland », sur le site du ministère de la Justice et des libertés (consulté le ).
  72. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  73. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  74. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  75. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  76. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Mesland (41137) », (consulté le ).
  77. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de Loir-et-Cher (41) », (consulté le ).
  78. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité à Mesland (41) au 31 décembre 2015 », sur insee.fr (consulté le ).
  79. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité pour le département de Loir-et-Cher », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  80. « Économie et conjoncture - Agriculture », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  81. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Mesland », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  82. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Mesland », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
  83. a et b « Liste des produits par commune - Mesland », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  84. « Fiche produit - le Sainte-Maure de Touraine », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  85. « Fiche produit - le Crémant de Loire », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  86. « Fiche produit - le Rosé de Loire », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  87. « Fiche produit - le Touraine », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  88. voir le site Les vins et les vignerons de Touraine-Mesland
  89. « Fiche produit - les rillettes de Tours », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  90. « Fiche produit - le Val de Loire », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  91. « Fiche produit - les volailles de l’Orléanais », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]