Maximilian Fretter-Pico

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Maximilian Fretter-Pico
Naissance
Karlsruhe, Grand-duché de Bade, Empire allemand
Décès (à 92 ans)
Kreuth, District de Haute-Bavière, Bavière, RFA
Origine Allemand
Allégeance  Empire allemand
 République de Weimar
 Troisième Reich
Arme Deutsches Reichsheer
Reichswehr
Wehrmacht, Heer
Grade General der Artillerie
Années de service 19101945
Commandement XXX. Armeekorps
Conflits Première Guerre mondiale,
Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes Siège de Sébastopol
Distinctions Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne.
Famille Frère d'Otto Fretter-Pico

Maximilian Fretter-Pico (né le à Karlsruhe, mort le à Kreuth dans le land de Bavière) est un général d'artillerie allemand de la Seconde Guerre mondiale, récipiendaire de la croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne.

Son frère Otto est lui aussi général pendant la Seconde Guerre mondiale.

Carrière[modifier | modifier le code]

Maximilian Fretter-Pico naît en 1892 à Karlsruhe, dans le grand-duché de Bade, et entre dans l'armée le , au sein du 14e régiment d'artillerie de campagne. Il y est jeune officier lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Il est promu au grade de capitaine à la toute fin du conflit.

Pendant l'Entre-deux-guerres, il reste dans l'armée d'armistice, autorisée à la République de Weimar par le Traité de Versailles. Il était parvenu au grade de major lorsque les Nazis arrivent au pouvoir, en 1933. En 1938, dès lors colonel, il est envoyé en Turquie comme attaché militaire. Bien que rappelé en Allemagne dès le début des hostilités, il ne prend part ni à la campagne de Pologne ni à la bataille de France. En , il est promu au rang de Generalmajor.

Lors du déclenchement de l'opération Barbarossa, le haut-commandement confie à Fretter-Pico le commandement de la 97. Jägerdivision, au sein du groupe d'armées Sud. Le , il prend le commandement du XXX. Armeekorps, lors de la bataille de Sébastopol au sud de l'Ukraine. Réputé comme un homme suivant la doctrine, il manque d'imagination ; ainsi, son supérieur, Erich von Manstein, ne se fie pas à lui. Son XXX. Armeekorps est chargé d'une offensive dans le dispositif défensif soviétique de Sébastopol et, afin de faire ses preuves, Fretter-Pico monte cette offensive selon ses propres idées. Bien que celle-ci fasse quelques progrès, son attaque causa de terribles pertes parmi les rangs allemands. Manstein désapprouva à nouveau Fretter-Pico, lui reprochant d'avoir utilisé ses troupes par l'envoi successif de petites unités, plutôt que de tenter de submerger l'ennemi dans un assaut massif.

Fretter-Pico est promu toutefois au rang de Generalleutnant le . À la suite de l'encerclement des troupes allemandes à Stalingrad, son corps devient un détachement d'armée, l'Armee-Abteilung Fretter-Pico, qui redevient le XXX. Armeekorps le après la capitulation de la 6. Armee. Il gardera ce commandement jusqu'à mi-1944, prenant ensuite le commandement de la nouvelle 6. Armee pour le reste de l'année. Le , il prend la tête du IX. Armeekorps, unité de réserve en sous-effectif. Il est capturé le par les forces armées américaines, dont il reste prisonnier jusqu'en 1947. Fretter-Pico meurt en Bavière, en 1984.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Scherzer 2007, p. 318.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

En allemand :

  • Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939–1945. Podzun-Pallas. (ISBN 3-7909-0284-5).
  • Scherzer, Veit (2007). Ritterkreuzträger 1939–1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives. Jena : Scherzers Militär-Verlag. (ISBN 978-3-938845-17-2).
  • Helden der Wehrmacht III - Unsterbliche deutsche Soldaten. Munich : FZ-Verlag GmbH, 2007. (ISBN 978-3-924309-82-4).

Liens externes[modifier | modifier le code]