Max Sainsaulieu

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Max Sainsaulieu
Image illustrative de l'article Max Sainsaulieu
Présentation
Naissance
Péronne
Décès (à 82 ans)
15e arrondissement de Paris
Nationalité française
Formation Edmond Duthoit
École nationale supérieure des beaux-arts : Constant Moyaux, Paul Boeswillwald
Œuvre
Réalisations Bibliothèque Carnegie, Reims; Paroisse St-Basle, Beaumont-sur-Vesle (reconstruction)
Entourage familial
Famille Alphonse Gosset (beau-père), Louis Sainsaulieu (fils)
Image issue des collections de la bibliothèque Carnegie
Portrait de Max Sainsaulieu. Ville de Reims, bibliothèque municipale, CHGG 85

Max Sainsaulieu est un architecte français né le à Péronne et mort le à Paris, âgé de 82 ans.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Louis Sainsaulieu et Sarah Butt, Max Sainsaulieu est formé par Edmond Duthoit, inspecteur des Monuments historiques en Algérie[1], avant d'entrer à l'École nationale supérieure des beaux-arts en 1891. Il suit les cours de Constant Moyaux et de Paul Boeswillwald. En 1898, il reçoit son diplôme pour une étude sur la restauration de l'abbaye de Saint-Wandrille de Fontenelle.

Il entame une carrière d'architecte auprès du rémois Alphonse Gosset et épouse sa fille Elise. Alphonse Gosset, l'aide à achever la construction de la basilique Sainte-Clotilde.

En 1903 il est nommé Architecte en chef des monuments historiques à Soissons. En 1909, il rentre à Reims pour reprendre les affaires de son beau-père Alphonse Gosset. Au début de la Première Guerre mondiale, il quitte Reims pour y revenir après la première bataille de la Marne.

Le , il est nommé architecte ordinaire des monuments historiques responsable de la cathédrale de Reims en remplacement de Léon Margotin ; Henri Deneux devenant architecte en chef. Dans ce cadre il prend de nombreuses photographies qui se trouvent à la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine.

Max Sainsaulieu doit prioritairement s'occuper de la protection du portail nord de la façade occidentale où se trouve la statue de l'Ange au Sourire et de l'installation d'une couverture provisoire. Durant toute la guerre, il relève les destructions consécutives aux bombardements de la cathédrale, s'occupe de la protection de la statuaire et des vitraux et prend des mesures d'urgence de consolidation des superstructures.

Après la guerre, Max Sainsaulieu est chargé par la ville de Reims de construire une nouvelle bibliothèque financée grâce à la dotation Carnegie en 1919. Il s'entoure de nombreux artistes comme Jacques Gruber et Simon Marq, pour créer la bibliothèque Carnegie au style Art déco.

Le , Paul Léon propose au ministre de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts, d’élever Max Sainsaulieu au rang de chevalier de la Légion d’honneur en soulignant « la haute conscience professionnelle et le mépris absolu du danger dont ce fonctionnaire fait preuve »[2]. Il repose au cimetière de Villers-Allerand

Constructions[modifier | modifier le code]

Publications de Max Sainsaulieu[modifier | modifier le code]

  • Reims avant la guerre, coll. Images Historiques, Le Mémorial des cités ravagées, Paris, H. Laurens, 1916, 16 p.
  • Labeur d’architecte 1910-1936, Strasbourg, Les Éditions d’Art Batimod, 1938, 50 p.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Bibliothèque de Reims, « Plus d'informations sur la bibliothèque Carnegie et son histoire », sur www.bm-reims.fr (consulté le ).
  2. Yann Harlaut, « Max Sainsaulieu et la cathédrale de Reims durant la Première Guerre mondiale », La Vie en Champagne, n°41, janvier / mars 2005, p.17-24.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Olivier Rigaud, Max Sainsaulieu,1870-1953, architecte de la reconstruction de Reims, Châlons-en-Champagne : Ed. Archives départementales de la Marne, 2003
  • Anne Jacquemart, Max Sainsaulieu (1870-1953). La découverte d’un architecte rémois, mémoire de maîtrise sous la direction de Marie-Claude Genet-Delacroix, Université de Reims, 1998, 115 p.

Liens externes[modifier | modifier le code]