Martino Martini

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Martino Martini
Description de cette image, également commentée ci-après
Martino Martini, le jésuite cartographe...
Alias
Jitai Wei Kuang-guo (nom chinois)
Naissance
Trente (Principauté épiscopale de Trente)
Décès (à 46 ans)
Hangzhou (Chine)
Pays de résidence Chine
Profession
Activité principale
géographe, cartographe, écrivain
Autres activités
Historien, diplomate
Formation
Mathématiques, astronomie, théologie, langue chinoise

Compléments

Martini est l'auteur du premier grand atlas géographique de la Chine (1655)

Martino Martini (dont le nom chinois était Jitai Wei Kuang-guo), né le à Trente, dans la principauté épiscopale de Trente et mort le à Hangzhou, en Chine, est un prêtre jésuite, missionnaire en Chine, premier géographe et cartographe moderne de la Chine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

À la fin de ses études secondaires au collège de Trente, Martini entre dans la Compagnie de Jésus (). Dès la fin de son noviciat (1634) il demande au Supérieur général, Mutio Vitelleschi, d’être envoyé comme missionnaire en Chine. Il continue cependant ses études classiques (1634-1637) au collège romain, avec des cours de mathématique et astronomie sous la direction du grand savant, Athanase Kircher.

Martini fait ses études de théologie (1637-1639) à Coïmbre, au Portugal, où il est ordonné prêtre en 1639. En fait il est déjà en route pour la Chine.

À Macao et en Chine[modifier | modifier le code]

Il embarque en 1640 et arrive à Macao en 1642. Il se met à l’étude du chinois, mais dès l’année suivante il traverse la frontière et établit sa résidence à Hangzhou qui est son port d’attache pour un certain temps. De là il sillonne les différentes provinces de l’empire pour recueillir des informations scientifiques, en particulier sur la géographie de l’empire chinois. Il visite Pékin et la Grande Muraille.

Lorsque les Manchous envahissent la Chine et s’emparent de Pékin (1644) et de tout l’empire — entraînant la chute de la dynastie Ming — Martini court de grands dangers. Mais il est protégé par des fonctionnaires inférieurs qui estiment la science et la sagesse du jésuite. Il n’hésite pas à intervenir parfois auprès des autorités civiles et militaires pour sauver des vies.

La controverse des « rites chinois »[modifier | modifier le code]

En 1650 le supérieur de la mission envoie le père Martini à Rome pour y expliquer et défendre l’approche missionnaire inculturée des Jésuites de Chine. Les coutumes chinoises qui ne sont pas contraires à la foi chrétienne sont respectées et même encouragées par les missionnaires, mais cela n’est pas compris en Europe, en particulier par les Franciscains et Dominicains.

Le voyage de Martini est long et périlleux. Il passe par les Philippines en route pour Amsterdam où il débarque le . À Amsterdam, Anvers, Vienne et Munich il rencontre des imprimeurs et prépare l’édition de trois ouvrages importants dont son fameux Novus Atlas Sinensis de la Chine. En fait il n’arrive à Rome qu’au printemps 1655.

La partie la plus difficile de son voyage se passe à Rome. Martini a apporté un long mémoire préparé par les missionnaires jésuites de Chine, expliquant en détail et justifiant leur approche missionnaire culturellement ouverte : le Brevis relatio de numero et qualitate christianorum apud sinas (Rome, 1654). Discussions et débats durent cinq mois, à la suite desquels la Propaganda Fide émet un décret en faveur des jésuites (). Une bataille est gagnée… mais la controverse n’en est pas terminée pour autant.

Retour en Chine[modifier | modifier le code]

En 1658 Martini est de retour en Chine. Le voyage a duré près de deux ans car, fait prisonnier par des pirates, une rançon dut être payée pour obtenir sa libération. Seuls quatre des dix jeunes jésuites qui l’accompagnaient arrivent à bon port. La maladie a fait des ravages. Rentré à Hangzhou le il reprend son travail pastoral auprès des nouveaux chrétiens de la région. De 1659 à 1661, il y construit une église de grande dimension, à triple nef, l'actuelle cathédrale de l'Immaculée Conception de Hangzhou.

Peu après, le , Martino Martini meurt du choléra, à l'âge de 47 ans.

La Description de la Chine[modifier | modifier le code]

Son grand ouvrage, l’Atlas sinensis (1654), a été publié en traduction française, sans les cartes, par Melchisédech Thévenot sous le titre de Description géographique de l'empire de la Chine (1655)[1]. Martini dit « qu'il ne s'y livra qu'après avoir reçu l'ordre de revenir en Europe (1651), et qu'il a passé dans cette occupation les ennuis d'une navigation fort longue, avec le secours principalement d'une cinquantaine de livres chinois »[2].

Cette Description de la Chine est remarquable par sa précision et ses appréciations positives de la société chinoise. La Description de Jean-Baptiste Duhalde, un siècle plus tard (1735), n'est pas plus complète. Michaud, en 1843, déclare : « Ce livre, tiré par le P. Martini d'un [plusieurs] original chinois, est le premier et a été longtemps le seul ouvrage traduit du chinois où l'on ait pu trouver des détails sur les événements de l'histoire chinoise dans les temps qui ont précédé l'ère chrétienne… Jusqu'au P. Maillac, on n'avait rien de mieux ni même d'aussi bon que Martini. » Et Yule, en 1871 : « Les cartes sont de source chinoise et étonnamment bonnes. Les descriptions sont aussi de source chinoise, mais émaillées d'informations propres à Martini et d'une exhaustivité qui n'a jamais été supplantée. »

Outre cette description de la Chine, l’Atlas sinesis contient 17 cartes (Chine, Japon, les 15 provinces de Chine)[3] et une table des degrés de longitude et latitude des lieux figurant sur les cartes ; une histoire sommaire de la Chine[4] et une histoire de la guerre de Tartarie ; enfin une addition de Golius sur le Royaume du Cathay.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Page de titre du Novus atlas sinensis

Éditions originales[modifier | modifier le code]

  • Brevis relatio de numero et qualitate Christianorum apud Sinas (Rome, 1654): mémoire préparé par les jésuites de Chine en défense de leur approche inculturée de l’évangélisation des chinois.
  • De bello tartarico (Amsterdam, 1654) : histoire des événements qui ont conduit à la chute de la dynastie Ming (dont Martini est le contemporain). Œuvre traduite en de nombreuses langues et plusieurs fois republiée.
  • Novus atlas sinensis (Amsterdam, 1655) : 17 cartes[3] des différentes provinces de Chine, avec de nombreuses pages de texte. Description la plus complète de la Chine connue à l’époque. Cet ouvrage très célèbre fit le renom de Martini comme géographe et cartographe de la Chine.
  • Sinicae historiae dicas prima (Munich, 1658) : Histoire de la Chine ancienne jusqu’au début de l’ère chrétienne (première partie d’une œuvre non achevée)[5].
  • Grammatica Linguae Sinensis: 1652-1653. La première grammaire de la langue chinoise de tous les temps[6].
  • (en chinois) De amicitia (Hangzhou, 1661) : Anthologie de textes sur l’amitié tirés des auteurs classiques grecs et latins.
  • Quelques traités (en chinois) prouvant par la raison l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme.

Opera omnia en italien[modifier | modifier le code]

  • Opera Omnia, vol. I, Lettere e documenti, a cura di Giuliano Bertuccioli, Trento, Università degli Studi di Trento, 1998
  • Opera Omnia, vol. II, Opere minori, a cura di Giuliano Bertuccioli, Trento, Università degli Studi di Trento, 1998
  • Opera Omnia, vol. III, Novus Atlas Sinensis [1655], con note di Giuliano Bertuccioli, Trento, Unitn, 2002, con un volume di complemento intitolato Tavole (le diciassette carte geografiche dell’Atlas riprodotte in folio).
  • Opera Omnia, vol. IV, Sinicae Historiae Decas Prima, a cura di Federico Masini e Luisa M. Paternicò, Trento, 2010.
  • Opera Omnia, vol. V, De Bello Tartarico Historia e altri scritti, a cura di Federico Masini, Luisa M. Paternicò e Davor Antonucci, Trento, 2013.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Melchisedech Thevenot, Relations de divers voyages, 3e partie, disponible en ligne sur BnF-Gallica et GBook.
  2. Camus, Mémoire sur la collection des grands et petits voyages..., p. 318. Et dans Thévenot, Relations..., Martini, p. 184, 18e ligne, en ligne sur Gallica.
  3. a et b Camus, Camus p. 320.
    Reproductions en ligne de l'édition de Johannes Blaeu, 1655, sur le site de Princeton et sur Gallica.
  4. En ligne sur GBook tome 1 et tome 2.
  5. En ligne : tome 1 et tome 2.
  6. Paternicò, Luisa M. (2013). When the Europeans Began to Study Chinese, Leuven Chinese Studies XXIV, Leuven: Ferdinand Verbiest Institute, KU Leuven. (ISBN 9789081436588)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

    • Martino Martini, Opera Omnia, vol. I, Lettere e documenti, a cura di Giuliano Bertuccioli, Trento, Università degli Studi di Trento, 1998.
    • Martino Martini, Opera Omnia, vol. II, Opere minori, a cura di Giuliano Bertuccioli, Trento, Università degli Studi di Trento, 1998.
    • Martino Martini, Opera Omnia, vol. III, Novus Atlas Sinensis [1655], con note di Giuliano Bertuccioli, Trento, Unitn, 2002, con un volume di complemento intitolato Tavole (le diciassette carte geografiche dell'Atlas riprodotte in folio).
    • Martino Martini, Opera Omnia, vol. IV, Sinicae Historiae Decas Prima, a cura di Federico Masini e Luisa M. Paternicò, Trento, 2010.
    • Martino Martini, Opera Omnia, vol. V, De Bello Tartarico Historia e altri scritti, a cura di Federico Masini, Luisa M. Paternicò e Davor Antonucci, Trento, 2013.
    • Giovanni Vacca, Martini, Martino, voce in Enciclopedia Italiana Treccani, Roma, Ipzs, vol. XXII, 1934, p. 448.
    • AA.VV., Martino Martini geografo, cartografo, storico, teologo (Trento 1614-Hangzhou 1661), atti del Convegno Internazionale, Trento 1983.
    • Osvaldo Baldacci, Validità cartografica e fortuna dell'Atlas Sinensis di Martino Martini, Trento, Provincia Autonoma di Trento, 1983.
    • Massimo Quaini, Michele Castelnovi, Visioni del Celeste Impero. L'immagine della Cina nella cartografia occidentale, Genova, Il Portolano, 2007 (english: Massimo Quaini and Michele Castelnovi, Visions of the celestial empire. China's image in western cartography, Genova, Il Portolano, 2007) libro tradotto anche in lingua cinese: 《天朝大国的景象——西方地图中的中国》 [Visioni del Celeste Impero: mappe occidentali della Cina], di 本书由意大利学者曼斯缪·奎尼(The book by the Italian scholar Massimo Quaini) e 和他的学生米歇尔·卡斯特诺威( and his student Michele Castelnovi), Shanghai, 范大学出版社 (ECNU - East China Normal University Press) – traduzione autorizzata dal Centro Martini di Trento, 2015. (ISBN 978-7-5617-9620-7).
    • AA.VV., Riflessi d'Oriente. L'immagine della Cina nella cartografia europea, Mostra 18/12/08-18/02/09, a cura di Aldo Caterino, Genova, Il Portolano (Centro Studi Martino Martini di Trento), 2008.
    • Federico Masini, Martini Martino, lemma in DBI - Dizionario Biografico degli Italiani, volume 71, Roma, Istituto Poligrafico e Zecca dello Stato, 2008, p. 244–246.
    • Giuseppe O. Longo, Il Mandarino di Dio. Un gesuita nel Celeste Impero. Dramma in tre scene, Trento, Centro Studi M. Martini, 2008.
    • Giuseppe O. Longo, Il gesuita che disegnò la Cina. La vita e le opere di Martino Martini, Milano, Springer, 2010.
    • Federico Masini, Martino Martini: China in Europe, in Paternicò, Luisa M. (editor), The Generation of Giants. Jesuit Missionaries and Scientists in China on the Footsteps of Matteo Ricci, in Sulla Via del Catai, Trent, Centro Studi Martini, 2011, p. 39–44 (disponibile anche in lingua italiana: MASINI, Federico, Martino Martini: la Cina in Europa, in Paternicò, Luisa M. (a cura di), La Generazione dei Giganti, Gesuiti scienziati e missionari in Cina sulle orme di Matteo Ricci, numéro monografico di "Sulla via del Catai", anno V, numéro 6, Genova, Il Portolano, 2011, p. 70–82.
    • Paul Rule, The Jesuits and the Ming–Qing Transition: How Did Boym and Martini Find Themselves on Opposite Sides? 耶穌會士與明清易代:卜彌格和衛匡國如何變成對立面? in Monumenta Serica [Special Section: VENTURING INTO MAGNUM CATHAY. 17th Century Polish Jesuits in China: Michał Boym S.J. (1612–1659), Jan Mikołaj Smogulecki S.J. (1610–1656), and Andrzej Rudomina S.J. (1596–1633), International Workshop, 26 September – 1 October 2009], volume LIX, 2011, p. 243-258.
    • Noël, Golvers, Michael Boym and Martino Martini: A Contrastive Portrait of Two China Missionaries and Mapmakers 卜彌格與衛匡國: 兩位在中國的傳教士和地圖學家的肖像對比, in Monumenta Serica [Special Section: VENTURING INTO MAGNUM CATHAY. 17th Century Polish Jesuits in China: Michał Boym S.J. (1612–1659), Jan Mikołaj Smogulecki S.J. (1610–1656), and Andrzej Rudomina S.J. (1596–1633), International Workshop, 26 September – 1 October 2009], volume LIX, 2011, p. 259-271.
    • Michele Castelnovi, Il primo atlante dell'Impero di Mezzo. Il contributo di Martino Martini alla conoscenza geografica della Cina, Trento, Centro Studi Martino Martini per le relazioni culturali Europa-Cina, 2012. (ISBN 978-88-8443-403-6).
    • Paternicò, Luisa M., When the Europeans Began to Study Chinese, Leuven Chinese Studies XXIV, Leuven: Ferdinand Verbiest Institute, KU Leuven, 2013. (ISBN 9789081436588).
    • Davide Magni, Martino Martini, il MANDARINO di Dio, «Avvenire», Roma, 20 settembre 2014.
    • Riccardo Scartezzini (a cura di), Martino Martini S. J. Novus Atlas Sinensis. Le mappe dell'atlante della Cina commentate, Trento, Università degli Studi di Trento, 2014 (con contributi di Riccardo Scartezzini, Giuliano Bertuccioli, Federico Masini e Michele Castelnovi). (ISBN 978-88-8443-569-9).
    • CASTELNOVI Michele, La Cina come sogno e come incubo per gli occidentali, in “Sulla Via del Catai”, Trento, anno VII, numéro 9, maggio 2014 (numéro monografico “La Cina come sogno e come incubo. Uno sguardo sull’immaginario onirico occidentale” a cura di M. Castelnovi), p. 11-27.
    • CASTELNOVI Michele, Monti e fiumi della Cina secondo Martino Martini, in Approcci geo-storici e governo del territorio. 2: Scenari nazionale e internazionali (a cura di Elena Dai Prà), Milano, Franco Angeli, 2014, p. 274-283.
    • CASTELNOVI Michele, Il cibo nell’Impero cinese secondo l’Atlante di Martino Martini, in Alimentazione, Ambiente, Società e Territorio: per uno sviluppo sostenibile e responsabile. Contributi e riflessioni geografiche a partire dai temi di Expo Milano 2015, a cura di Alessandro Leto, supplemento al numéro 2 di “Ambiente, Società e Territorio”, Roma, giugno 2015, p. 69-72, (ISSN 1824-114X).
    • PATERNICÒ, Luisa M., von COLLANI, Claudia, SCARTEZZINI Riccardo (editors), Martino Martini Man of Dialogue, Proceedings of the International Conference held in Trento on October 15-17 2014 for the 400th anniversary of Martini’s birth, Università degli Studi di Trento (con il contributo del DAAD e della Regione Autonoma Trentino-AltoAdige/Sud Tirol), 2016. Contiene: Preface of the editors, p. 7-9; GOLVERS, Noel, Note on the Newly Discovered Portrait of Martini, 1654, by flemish painteress Michaelina Wautier (1617-1689), p. 9-12; MASINI, Federico, Introduction, p. 13-18; SCARTEZZINI, Riccardo e CATTANI, Piergiorgio, Il secolo dei gesuiti a Trento: Martini e la città del Concilio tra mondo italiano e germanico, p. 19-44. LENTINI, Orlando, Da Martino Martini a Zhang Weiwei, p. 45-64; Von COLLANI, Claudia, Two Astronomers: Martino Martini and Johann Adam Schall von Bell, p. 65-94; RUSSO, Mariagrazia, Martino Martini e le lettere portoghesi: tasselli per un percorso biografico, p. 95-112; GOLVERS, Noel, Martino Martini in the Low Countries, p. 113-136; LINDGREN Uta, Martini, Nieuhof und die Vereinigte Ostindische Compagnie der Niederländer, p. 137-158; PIASTRA, Stefano, Francesco Brancati, Martino Martini and Shanghai’s Lao Tang (Old Church): Mapping, Perception and Cultural Implications of a Place, p. 159-181. WIDMAIER, Rita, Modallogik versus Probabilitätslogik: Logik der Tatsachenwahrheit bei G. W. Leibniz und Martino Martini bei den virulenten Fragen im Ritenstreit, p. 183-198; CRIVELLER, Gianni, Martino Martini e la controversia dei riti cinesi, p. 199-222; MORALI, Ilaria, Aspetti teologici della controversia sui riti e loro attualità a 50 anni dal Concilio Vaticano II: contributo ad una Teologia delle Religioni autenticamente cattolica, p. 223-250; ANTONUCCI, Davor, Scritti inediti di Martino Martini: ipotesi di lavoro e di ricerca, p. 251-284; PATERNICÒ, Luisa M., The Manuscript of the Sinicae Historiae Decas Prima in the Vatican Library, p. 285-298; CASTELNOVI, Michele, Da Il Libro delle Meraviglie al Novus Atlas Sinensis, una rivoluzione epistemologica: Martino Martini sostituisce Marco Polo, p. 299-336; BERGER, Katrien, Martino Martini De Bello Tartarico: a comparative study of Latin text and his translations, p. 337-362; YUAN XI, Una ricerca terminologica sull’opera teologica martiniana Zhenzhu lingxing lizheng, p. 363-388.
    • DAI PRÀ, Elena (a cura di), La storia della cartografia e Martino Martini, Milano, Franco Angeli (collana: “Scienze geografiche”), 2015 – (ISBN 978-88-917-2864-7). contiene: MASETTI, Carla, Presentazione, p. 7-8; DAI PRÀ, Elena, Le opere di Martino Martini: momento e fattore di svolta nella cultura occidentale, p. 9-14; SURDICH, Francesco, La “Flora Sinensis” e la “Clavis Medica” di Michael Boym, p. 15-24; CONTI, Simonetta, Il lungo cammino della Cartografia. Dal Paradiso Terrestre alla realtà del lontano Oriente (secc. VII-XV), p. 25-46; D’ASCENZO, Annalisa, I geografi italiani e la costruzione dell’immagine dell’Asia orientale fra tardo Quattrocento e Cinquecento, p. 47-67; CARIOTI, Patrizia, La Cina al tempo di Martino Martini. Alcune riflessioni, p. 68-90; CASTELNOVI Michele, Ultra Atlantem: l’interesse storicogeografico delle «altre» opere di Martino Martini, p. 91-140; HUIZONG LU, Giulio Aleni e la visione cinese dell’universo, p. 141-160; DUMBRAVĂ, Daniela, Il «Novus Atlas Sinensis» di Martino Martini versus l’«Opisanie Kitay» di Nicolae Milescu?, p. 161-176; RICCI, Alessandro, Geografia, politica e commerci globali: Martino Martini e la cartografia olandese del Secolo d’Oro, p. 177-193; ROSSI, Luisa, “La vision de l’amateur de cartes”. François de Dainville, gesuita, storico della cartografia, p. 194-205; ROSSI, Massimo, Un atlante cinese per un pubblico europeo. I segni convenzionali nell’Atlas Sinensis del 1655 di Martino Martini, p. 206-219; DAI PRÀ, Elena e MASTRONUNZIO, Marco, La misura dell’impero. Mappe napoleoniche per i confini della Mitteleuropa, p. 220-232.
    • CASTELNOVI Michele, From the Polo’s Marvels To the Nieuhof’s Falsiability, in “Documenti geografici – nuova serie” a cura di Alessandro Ricci, numéro 1, Roma, gennaio-giugno 2016, p. 55-101. (ISSN 2281-7549).
    • Golvers, Noel, Michael Boym and Martino Martini: A Contrastive Portrait of Two China Missionaries and Mapmakers, in “Monumenta Serica”, 2011 (on line dal 2015), p. 259-271.
    • Brook, Timothy, La mappa della Cina del signor Selden, Torino, Einaudi, 2016.
    • Castelnovi, Michele, From the Polo’s Marvels To the Nieuhof’s Falsiability, in “Documenti geografici – nuova serie” a cura di Alessandro Ricci, numéro 1, Roma, gennaio-giugno 2016, p. 55-101. (ISSN 2281-7549).
    • Paternicò, Luisa M., In Search of Adam’s Language: Martino Martini’s Chinese Grammar and the European Protosinologists, in D. Antonucci, P. Ackerman (a cura di), Chinese Missionary Linguistics, Leuven, Verbiest Institute, 2017, p. 137-160.
    • CAMS, Mario, Companions in Geography: East-West Collaboration in the Mapping of Qing (circa 1685-1735), Leiden, Brill, 2017.
    • Castelnovi, Michele, Rotta verso la Cina: “les Indes en Kathaye” obiettivo della prima spedizione di Verrazzano, tra illusione e catacresi, in Miscellanea di Storia delle Esplorazioni XLII, Genova, Bozzi, 2017, p. 45-78.
    • Castelnovi, Michele, Geografia da insegnare o da apprendere: riflettendo sulle opere di Matteo Ricci e Martino Martini, in «Bollettino della Società Geografica Italiana», 2017, p. 413-422.
    • Paternicò, Luisa M., Jacob Golius and Martino Martini: the enlightening encounter and the Additamentum, in Catholicism’s Encounters with China. 17th to 20th century (Leuven Chinese Studies XXXIX), a cura di Chen Tsung-ming, Leuven, Ferdinand Verbiest Institute, 2018, p. 185-205.
    • SIMONOVA-GUDZENKO, Ekaterina, Gyoki-Type Shape: Representation of the Japanese Archipelago in East-Asian and Western Maps, in Mapping Asia: Cartographic Encounters Between East and West: Regional, Symposium of the ICA Commission on the History of Cartography, 2017, a cura di Martijn Storms, Mario Cams, Imre Josef Demhardt e Ferjan Ormeling, Springer, 2019, p. 125-145
    • CASTELNOVI Michele, Il primo atlante dell'Impero di Mezzo. Il contributo di Martino Martini alla conoscenza geografica della Cina, Trento, Centro Studi Martino Martini per le relazioni culturali Europa-Cina, 2019 (seconda edizione con aggiornamento bibliografico, marzo 2019). (ISBN 978-88-8443-403-6).

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