Marsu

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Marsu
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Marsu est un militant de la cause alternative (rock alternatif) et un des principaux hommes de réseau du mouvement punk et alternatif français des années 1980 à nos jours. Il fut le fondateur du label Bondage (devenu ensuite Houlala Bondage), label de Bérurier Noir dont il fut le manager.

Parcours[modifier | modifier le code]

Premières expériences punk[modifier | modifier le code]

D'origine picarde[1], Marsu arrive à 15 ans à Paris et évolue dans le milieu alternatif des années 80[2]. Il devient manager de Lucrate Milk : « À l’origine, le groupe c’est Lolo, Masto et Gaboni. Lolo et Masto, c’est deux potes qui traînent ensemble, ils trouvent un batteur, Gaboni, et rencontrent une chanteuse dans les couloirs des Arts Déc’, endroit bien connu pour les rencontres punk/arty. Et le pote de service qui a fait de la radio, du fanzinat, et qui connaît quelques groupes, se retrouve catapulté manager parce qu’il a la tchatche, ça c’est moi[3]. »

Label Bondage[modifier | modifier le code]

En 1984, il fonde Bondage[4]'. Ce label produit des groupes comme Nuclear device, Washington dead Cats, Satellites, Nonnes Troppo, Ludvig von 88 et Bérurier noir[5].

Marsu et Bérurier Noir[modifier | modifier le code]

Il devient ensuite manager[6] de Bérurier Noir. Le groupe l'étiquète « commissaire politique ». Il raconte : « Avec l'âge, les trajectoires se séparent », « La cohérence ne pouvait pas perdurer. Il y avait trop de divergences entre les gens. »

« En 1988, tout le monde a pété un boulon, se souvient Marsu. On avait des pressions de partout. On ne faisait plus un concert sans qu'il y ait au minimum deux cars de CRS à l'extérieur de la salle. Il y a même eu un papier de l'AFP qui nous présentait comme la branche culturelle d'Action directe.» « On s'est arrêtés car on voulait rester amis », souffle Loran, le guitariste, viré du bahut à 13 ans parce qu'il portait un brassard noir à la mort de Jacques Mesrine. « À 14-15 ans, on était jeunes et on se sentait mal. On avait deux choix : se radicaliser ou monter un groupe de rock. »[7]

Activités depuis les années 90[modifier | modifier le code]

Il écrit dans divers fanzines et gère désormais le label Crash Disques (Les Thugs, Guerilla poubelle...). Il apparaît sur le CD/DVD du groupe parisien Lucrate Milk sorti en mai 2006 où il donne un cours d'histoire de l'underground (artistique) alternatif.

Il est également à l'origine du label indépendant CD1D[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Marsu, manager de Bérurier Noir (3) | ARTE Radio », sur www.arteradio.com (consulté le )
  2. a et b Entretien avec Marsu : entretien du 13 juillet 2013 / Chloé Cottour, Jean-Rodolphe Zanzotto, éd. ; Chloé Cottour, interview., Bibliothèque nationale de France, (lire en ligne)
  3. Arno Rudeboy, Nyark nyark !, Zones, Folklore de la zone mondiale, 2007 (ISBN 2-35522-008-5)
  4. « Podcast : “Transmission” se branche sur courant alternatif avec Marsu, le manager de Bérurier Noir », sur www.telerama.fr, (consulté le )
  5. « Entretien avec Marsu », sur gallica.bnf.fr (consulté le )
  6. « 1979-1989 : les débuts du rock alternatif », sur France Culture
  7. Philippe Brochen, « Retour de baston », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]