Marisa Berenson

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Marisa Berenson
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Marisa Berenson lors des César 2020.
Nom de naissance Vittoria Marisa Schiaparelli Berenson
Naissance (77 ans)
New York (État de New York, États-Unis)
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Profession Actrice, mannequin

Vittoria Marisa Schiaparelli Berenson, dite Marisa Berenson, est une actrice et ancien mannequin américaine, née le à New York (État de New York).

Biographie[modifier | modifier le code]

Origine et famille[modifier | modifier le code]

Marisa Berenson est la fille aînée de Robert Lawrence Berenson (1914-1965), diplomate américain puis armateur dans les compagnies d'Aristote Onassis. D'origine juive lituanienne, son nom de naissance est Valvrojenski, alors que sa famille avait émigré aux États-Unis en 1875 pour s'installer à Boston, prenant plus tard le nom de Berenson[1]. Sa mère, née comtesse Maria Luisa Yvonne Radha de Wendt de Kerlor, fut appelée « Gogo »[2], et avait des ancêtres italiens, suisses, français et égyptiens.

Du côté de sa mère, sa grand-mère est la célèbre couturière Elsa Schiaparelli[2], et son grand-père est le comte Guillaume de Wendt de Kerlor, théosophe et médium. Elle est l'arrière-petite-nièce de Giovanni Schiaparelli, un astronome italien. Du côté de son père, elle est liée à la famille de l'expert d'art Bernard Berenson (1865 – 1959), son oncle[2], et de sa sœur Senda Berenson (1868 – 1954), athlète et l'une des deux premières femmes inscrites au « Basketball Hall of Fame »[1].

Par ailleurs, elle est la belle-sœur de l'acteur Anthony Perkins qui avait épousé en 1973 sa sœur cadette Berinthia (1948 – 2001), modèle, actrice et photographe connue sous le nom de Berry Berenson. Veuve d'Anthony Perkins, celle-ci était à bord du vol 11 American Airlines qui s'est écrasé contre la première tour du World Trade Center, le .

Carrière : mannequinat et cinéma[modifier | modifier le code]

Marisa Berenson à la 66e Mostra de Venise en 2009.

Marisa Berenson débute comme mannequin en 1964, devenant rapidement une star pour la profession, maintes fois photographiée[2],[n 1]. Elle déclare au New York Times : « I once was one of the highest paid models in the world » (« J'ai été l'une des mannequins les mieux payées au monde »), faisant la une de magazines comme le magazine Vogue en et celle du Time le . Durant sa carrière, elle apparaît à de nombreuses reprises dans le magazine Vogue au début des années 1970 et sa sœur Berry est elle aussi photographiée dans ce même magazine. À cette époque, elle est connue comme « The Queen of the Scene » (« La reine de la scène ») pour ses fréquentes apparitions dans les boîtes de nuit et autres lieux à la mode ; elle a également posé pour le magazine Lui[3]. Yves Saint Laurent la cite comme « la fille des Seventies ».

Lors de la première des Damnés à New York, elle rencontre Helmut Berger[2]. À la suite de cette histoire d'amour, elle commence une carrière au cinéma et enchaîne, en quelques années, trois films importants pour sa carrière, Mort à Venise, Cabaret et Barry Lyndon, où elle est Lady Lyndon[2]. Elle a tourné peu de films mais a travaillé avec de grands réalisateurs, comme Luchino Visconti, Bob Fosse ou Stanley Kubrick.

Après un passage à Broadway, elle apparaît dans des fictions françaises. Elle a reçu, le , à Vincennes, un prix Henri-Langlois pour avoir su mêler différentes activités comme mannequin, actrice, ambassadrice de l’UNESCO et écrivain.

Vie privée[modifier | modifier le code]

À 17 ans, elle fréquente le véliplanchiste Arnaud De Rosnay. Au début des années 1970, elle vit plusieurs mois avec Helmut Berger[2]. Elle a fréquenté également le coureur automobile Rikky von Opel, le banquier David René de Rothschild, le scénariste Tom Mankiewicz, les acteurs Clint Eastwood, Kevin Kline, Sam Shepard ou Terence Stamp[4],[5]. En 1977, elle a une fille unique, prénommée Starlite, de son mariage l'année précédente avec James Randall, un fabricant de rivets[6] ; ils divorcent en 1978[2].

Son deuxième mari est Aaron Richard Golub, un avocat qu'elle épouse en 1982 pour divorcer en 1987[7].

Dans les années 1980, elle fréquente Le Palace et devient amie avec Vincent Darré ou Eva Ionesco.

En 2014, elle se marie à Jean-Michel Simonian.[réf. nécessaire]

Marisa Berenson vit dans une villa à la périphérie de Marrakech au Maroc. Elle pratique la méditation transcendantale[6] et parle couramment l'anglais, l'italien et le français[8].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Parmi les photographes, il est possible de citer Steven Meisel, Helmut Newton, Robert Mapplethorpe, Slim Aarons, Irving Penn ou encore sa sœur.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) BNS, « Lithuania to build monument for ‘mother of women’s basketball’ », sur lrt.lt, (consulté le )
  2. a b c d e f g et h Simon Liberati, « Femme de rêves », Vogue Paris, no 952,‎ , p. 190 à 195 (ISSN 0750-3628)
  3. « Dans les pages de Lui, en janvier 1971 », sur luimagazine.fr via Wikiwix (consulté le ).
  4. (en-US) Condé Nast, « Marisa Berenson: A Life in Pictures », sur Vogue, (consulté le )
  5. (en)Johnson, Richard (September 7, 1989). "Eastwood, Berenson sizzle". The Palm Beach Post. p. 2D.
  6. a et b (en-GB) « 'I did the first nude in Vogue': Marisa Berenson on being a blazing star of the 70s and beyond », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  7. « Breaking up is even harder to do for 'celebrities' | Long Island Business News | Find Articles at BNET », sur web.archive.org, (consulté le )
  8. (en) « Actors who speak Italian », Vogue,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]